Lyon est une ville connue de longue date pour l'implantation d'une extrême droite violente et puissante. Rien que ces derniers mois, plusieurs affaires extrêmement graves ont eu lieu.
En mars, 50 néo-nazis dévastent une librairie solidaire qui organisait une collecte de nourriture pour les personnes précaires. Les faits sont alors revendiqués sur les réseaux sociaux, les attaquants diffusent même une vidéo complète du méfait. En toute impunité.
Le 28 juin, un groupe d'ultra-droite lance une attaque très violente en marge du match France Suisse. Mêmes revendications : les agresseurs affirment qu'ils ont chassé des «singes». Et même impunité.
Il y a quelques jours, un local «identitaire» destiné à entraîner au combat les militants d'extrême droite était ouvert dans la ville, alors qu'officiellement, la structure avait été dissoute. Impunité totale, toujours.
Ces quelques faits s'inscrivent dans une longue histoire faite de passages à tabac, d'agressions racistes, de militants envoyés à l’hôpital, dont certains gravement blessés, dans la ville de Lyon.
Mardi, la police lyonnaise lançait une descente dans plusieurs appartements : perquisitions, arrestations, gardes à vue. Mais pas à l'encontre des groupes néo-nazis. Non : contre des militants antifascistes !
Jeudi, après deux jours de garde à vue, 7 personnes passaient devant le procureur et devant le juge des libertés. 4 étaient écroués immédiatement, en attendant d'être jugés. Selon la presse, le procureur de la République s'est saisi lui-même sans aucun plaignant.
Il a donc, de sa propre initiative, ouvert une enquête à charge, à la suite d'une altercation entre militants de gauche et d'extrême droite lors d'une manifestation contre le #PassSanitaire.
Sur la base d'une vidéo de surveillance, sans plainte, 4 personnes dorment en prison jusqu'à un procès le 4 novembre, soupçonnées de «violences». L'une d'entre elle est même isolée dans une prison séparée.
Comme à #Nantes, le procureur se range du côté de l'extrême droite. Les attaques qui se multiplient sont très graves. Mais la réaction des autorités l'est bien davantage.
En garantissant une impunité totale aux agresseurs fascistes, et en réprimant systématiquement celles et ceux qui y répondent, la Justice prolonge cette violence. Elle met la population à la merci des loups d'extrême droite, et empêche toute résistance. Le fond de l'air est brun.
Pour plus d'infos et adresser du soutien : @antifa_lyon
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Quai Wilson, au bout de l'île de #Nantes. C'est là que le 21 juin 2019, dans la nuit, 14 personnes sont tombées de plusieurs mètres de haut dans la Loire, à cause d'une charge policière extrêmement violente conte la fête de la musique.
#Steve, nantais de 24 ans, mourait noyé. Des dizaines d'autres personnes étaient blessées par des coups, des tirs, des grenades de la police.
Le #PassSanitaire sera donc maintenu dans tous les départements malgré l’amélioration de la situation épidémique «qui se confirme jour après jour», et sera même étendu la semaine prochaine aux enfants dès 12 ans.
Prévu pour s'arrêter le 15 novembre, le gouvernement compte déjà le prolonger au-delà, en faisant passer un projet de loi le 13 octobre. Le traçage de la population et le contrôle des corps par QR codes, sensés être temporaire, vont donc s'installer durablement.
Quai Wilson, au bout de l'île de Nantes. C'est là que le 21 juin 2019, dans la nuit, 14 personnes sont tombées de plusieurs mètres de haut dans la Loire, à cause d'une charge policière extrêmement violente conte la fête de la musique. Steve, nantais de 24 ans, mourait noyé.
Des dizaines d'autres personnes étaient blessées par des coups, des tirs, des grenades de la police. Quelques jours plus tard, sur le seul grand mur visible sur ce quai, une fresque représentant Steve, mais aussi des scènes de violences policières, était réalisée spontanément.
Dans une Assemblée Nationale qui compte théoriquement 577 députés : moins de 6% des élus, eux-même peu représentatifs de la population, ont donc voté jeudi une nouvelle série de mesures liberticides. Le «projet de loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure».
➡️ Première mesure phare : l'usage de drones de surveillance. Le Conseil Constitutionnel a censuré cette mesure il y a quelques mois. Le gouvernement fait donc passer un nouveau texte quasiment identique.
Épisode choquant et rocambolesque à #Nantes ce mardi : le tribunal encerclé par des dizaines de policiers en civil, lancés dans une chasse à l'homme pour arrêter un militant qui venait d'être jugé.
Agents, véhicules, surveillance dans le tribunal, course poursuite et interpellation à l'extérieur : il ne manquait qu'un hélicoptère pour compléter le tableau. L'homme ciblé, O, est un serveur, musicien, et militant engagé dans le mouvement contre le #PassSanitaire.
Il raconte :
Encore un projet délirant qui va saccager l'environnement : près de Niort, le lobby agro-industriel veut faire construire des gigantesques cuves artificielles pour s'accaparer l'eau, afin d'augmenter l'irrigation pour l'agriculture intensive.
Ces projets s'appellent des «méga-bassines» : 93 sont programmées, détruisant la nature, dont une partie dans le Marais Poitevin. Les petits paysans appellent au contraire à préserver les nappes phréatiques et à utiliser l'eau sans gaspillage.