Dans une Assemblée Nationale qui compte théoriquement 577 députés : moins de 6% des élus, eux-même peu représentatifs de la population, ont donc voté jeudi une nouvelle série de mesures liberticides. Le «projet de loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure».
➡️ Première mesure phare : l'usage de drones de surveillance. Le Conseil Constitutionnel a censuré cette mesure il y a quelques mois. Le gouvernement fait donc passer un nouveau texte quasiment identique.
Pourquoi s’embarrasser de contre pouvoirs ? Après une série d'échecs, la police va pouvoir surveiller massivement la population avec des drones.
➡️ Autre mesure : durcir encore davantage les peines de prison contre celles et ceux soupçonnés de «violences» sur les policiers. La loi prévoit d'alourdir les peines pour des violences commises contre les policiers et gendarmes même quand il n'y a pas d'ITT : 5 ans au lieu de 3.
Le corps des forces de l'ordre est sacré : il a plus de valeur que celui du commun des mortels. Y porter atteinte, même symboliquement, est inimaginable. Et à mesure que ce corps armé, protégé, entraîné, est sacralisé, celui du reste de la population n'a plus aucune valeur.
Morts, mutilations, coups, toujours impunis. La parole du policier fait loi : elle peut envoyer des années derrières les barreaux n'importe qui.
➡️ Le texte légalise de nouveau la vidéosurveillance en garde-à-vue. Les rapporteurs avouent que cette vidéosurveillance est pratiquée depuis longtemps mais sans cadre légal. Légalisation également des caméras embarquées sur les véhicules de la police et de la gendarmerie.
Comme pour les caméras piétons, une fausse bonne idée : ce sont les agents qui activent et désactivent la vidéo, et donc peuvent utiliser à charge des images, ou dissimuler celles qui pourraient les compromettre.
➡️ L’article 16 élargit les possibilités de prise de photos et d’empreintes d’une personne (notamment les mineurs) sous contrainte.
Aujourd’hui la police doit, la plupart du temps, obtenir le consentement des personnes pour récolter leur signalétique, c'est à dire les empreintes, la prise d'ADN et photographies. Même si un refus de s’y soumettre est sanctionné. Il sera désormais possible de le faire de force.
➡️ Enfin entre autres mesures cauchemardesque, la «réserve civile de la police» doit «monter en puissance». Une augmentation du nombre de «citoyens volontaires», c'est à dire de miliciens, qui vise selon le texte à renforcer le «lien entre la population et sa police».
Une population entière de flics. Le rêve des régimes totalitaires.
Jusqu'au bout, l’infâme clan #LREM est décidé à saccager ce qu'il reste de libertés, à préparer le terrain au fascisme.
On ne compte plus les lois autoritaires imposées par ce pouvoir tout entier soumis à l'ordre policier. Ce vote est une «première lecture». Le texte va désormais passer au Sénat. Affaire à suivre.
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Quai Wilson, au bout de l'île de #Nantes. C'est là que le 21 juin 2019, dans la nuit, 14 personnes sont tombées de plusieurs mètres de haut dans la Loire, à cause d'une charge policière extrêmement violente conte la fête de la musique.
#Steve, nantais de 24 ans, mourait noyé. Des dizaines d'autres personnes étaient blessées par des coups, des tirs, des grenades de la police.
Le #PassSanitaire sera donc maintenu dans tous les départements malgré l’amélioration de la situation épidémique «qui se confirme jour après jour», et sera même étendu la semaine prochaine aux enfants dès 12 ans.
Prévu pour s'arrêter le 15 novembre, le gouvernement compte déjà le prolonger au-delà, en faisant passer un projet de loi le 13 octobre. Le traçage de la population et le contrôle des corps par QR codes, sensés être temporaire, vont donc s'installer durablement.
Quai Wilson, au bout de l'île de Nantes. C'est là que le 21 juin 2019, dans la nuit, 14 personnes sont tombées de plusieurs mètres de haut dans la Loire, à cause d'une charge policière extrêmement violente conte la fête de la musique. Steve, nantais de 24 ans, mourait noyé.
Des dizaines d'autres personnes étaient blessées par des coups, des tirs, des grenades de la police. Quelques jours plus tard, sur le seul grand mur visible sur ce quai, une fresque représentant Steve, mais aussi des scènes de violences policières, était réalisée spontanément.
Lyon est une ville connue de longue date pour l'implantation d'une extrême droite violente et puissante. Rien que ces derniers mois, plusieurs affaires extrêmement graves ont eu lieu.
En mars, 50 néo-nazis dévastent une librairie solidaire qui organisait une collecte de nourriture pour les personnes précaires. Les faits sont alors revendiqués sur les réseaux sociaux, les attaquants diffusent même une vidéo complète du méfait. En toute impunité.
Épisode choquant et rocambolesque à #Nantes ce mardi : le tribunal encerclé par des dizaines de policiers en civil, lancés dans une chasse à l'homme pour arrêter un militant qui venait d'être jugé.
Agents, véhicules, surveillance dans le tribunal, course poursuite et interpellation à l'extérieur : il ne manquait qu'un hélicoptère pour compléter le tableau. L'homme ciblé, O, est un serveur, musicien, et militant engagé dans le mouvement contre le #PassSanitaire.
Il raconte :
Encore un projet délirant qui va saccager l'environnement : près de Niort, le lobby agro-industriel veut faire construire des gigantesques cuves artificielles pour s'accaparer l'eau, afin d'augmenter l'irrigation pour l'agriculture intensive.
Ces projets s'appellent des «méga-bassines» : 93 sont programmées, détruisant la nature, dont une partie dans le Marais Poitevin. Les petits paysans appellent au contraire à préserver les nappes phréatiques et à utiliser l'eau sans gaspillage.