#Thread La Hongrie de Orbán : un modèle adulé par Zemmour et l’extrême droite...
➡️ La Hongrie est vendue à la découpe : des fondations privées ont pris le contrôle de la plupart des universités et d’un patrimoine public de plusieurs milliards d’euros. monde-diplomatique.fr/2021/09/LAFFIT…
➡️ La Hongrie est vendue à la découpe : des fondations privées ont pris le contrôle de la plupart des universités et d’un patrimoine public de plusieurs milliards d’euros. monde-diplomatique.fr/2021/09/LAFFIT…
Avec cette privatisation géante d’un genre nouveau, le premier ministre Viktor Orbán dépouille l’État au profit de ses proches, tout en enracinant son influence dans les institutions culturelles et universitaires du pays.
En avril dernier, 32 fondations privées ont vu le jour pour gérer des actifs jusque-là détenus par l’État. Elles se retrouvent propriétaires, sans la moindre contrepartie financière, de biens publics importants : châteaux, palais, théâtres, biens immobiliers en tout genre...
Les médias indépendants estiment que ce « cadeau » représente plusieurs milliards d’euros.
Par ailleurs, en moins de deux ans, 21 établissements d’enseignement supérieur ont été cédés par l’État à ce type de fondations. À Budapest, seules 4 universités ont conservé leur statut. En province toutes sont sous le contrôle d’une fondation.
Le clan Orbán a pris des mesures pour voler des fonds publics et consolider des entreprises et des fondations abreuvées de fonds publics. Par peur d’une défaite électorale en 2022, Orbán pille les biens publics au profit de ses sbires.
En cas d’alternance politique, le nouveau gouvernement devra partager le pouvoir avec un gouvernement parallèle, une sorte d’État profond niché dans l’administration et dirigé par Orbán.
Un observateur dresse un parallèle entre le transfert massif de richesses publiques en cours au profit de la droite nationaliste et celui qu’avait opéré l’ancienne nomenklatura socialiste dans le but de perpétuer son hégémonie lors du changement de régime de 1989-1990.
Il y a également une visée politique évidente. Il ne s’agit pas seulement d’assurer la survie du réseau d’Orban, il s’agit d’une lutte pour l’hégémonie culturelle du libéralisme conservateur et xénophobe.
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