Cohn-Bendit a été misérable, je l'ai déjà dit, et ses arguments sont complètement obsolètes et ne trompent plus personne (l'adulation du modèle énergétique allemand, pitié quoi).
Elle n'a pas innové, hein. Mais elle a récité d'une traite tout le speech antinucléaire à la mode aujourd'hui, avec les vieux poncifs qui marchent encore, et les nouveaux éléments de langage à matraquer. Ca fait un chouette bilan.
J'ai tenté de démêler le vrai du faux.
En vert, ce que j'admets sans problème, en jaune, ce que je pense trompeur sans nuance et recontextualisation, en rouge ce que je considère faux. La phrase en violet, c'parce que je ne sais pas (@fmbreon ?).
Je rentrerai pas dans le détail de chaque phrase... Mais je pense réveiller mon compte Twitch demain, en fin de journée ou en soirée, et je pense que ce sera l'occasion de voir ça de près !
Petit manque de vigilance de ma part, l'ordre de grandeur aurait dû davantage me choquer : l'affirmation des 5000 jours d'arrêt de réacteurs à cause de la canicule est complètement fausse.
Je m'attendais pas à ce que Cohn-Bendit soit aussi mauvais. Nul. Dépassé. Chaque phrase qu'il énonce est fausse, et la plupart sont fausses de notoriété publique depuis 10 ans.
Ça va être intéressant : aux dernières nouvelles que j'ai eu, le programme de @FranceInsoumise sur l'énergie est toujours l'Avenir en Commun écrit pour la campagne de 2017, sans MàJ, et donc avec une fermeture de tous les réacteurs nucléaires à 40 ans.
@FranceInsoumise Inutile de rappeler qu'ils espèrent ainsi pouvoir mettre dans la poche de l'État les 75 milliards d'euros d'investissement du grand carénage (qu'ils transforment en 100-1500), comme si cet argent ne provenait pas des réacteurs nucléaires. Puis les redistribuer en subventions.
Sinon, savoir faire la différence entre un documentaire (sur une chaîne antinucléaire), un recueil de témoignages de militants anti-nucléaire, et une vraie analyse de risque, ça pourrait constituer un indice d'une forme d'intelligence.
Ce film @PetwitHom, a suffisamment alarmé notre chère ministre antinucléaire, alors députée, pour qu'elle se fasse rapporteurs d'une Commission parlementaire d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations et transports nucléaires civils.
Nous parlons donc d'une commission d'enquête menée par une antinucléaire, suite à un film antinucléaire, qui a audité chacune des personnalités antinucléaires identifiables en France avec une confiance quasi-absolue en ces personnes.