Thread by @DocteurGonzo4

#Thread L’arnaque Tesla : un bluff technophile dissimulant un modèle de société inégalitaire, anti-écologique et mortifère pour l’humain et la biodiversité.

https://twitter.com/RafikSmati/status/1453013021752692743

Si Tesla ne réussit pas à être rentable, elle fait des promesses d’un avenir radieux pour les actionnaires et nourrie le grand public d’une confiance dans sa capacité à résoudre les problèmes écologiques. socialter.fr/article/tesla-…

De par leur conception et leurs multiples capteurs, les Tesla, en particulier les Tesla autonomes, nécessitent encore plus de métaux rares  que les autres voitures électriques. Le but à terme, transférer en permanence des données via le réseau 5G, est énergivore au possible.

Tesla utilise en grande quantité des métaux dits « critiques » [cobalt, nickel, lithium, aluminium, cuivre, etc.] nécessaires à la fabrication de batteries.

Le boom annoncé de des « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus destructeur et pollueur au monde.

Sur le site d’extraction de Lithium d’Atacama, au Chili, les miniers prélèvent 200 millions de litres par jour. Le pompage de la saumure du sous-sol riche en lithium crée un vide qui fait migrer vers les profondeurs l’eau douce disponible. pressenza.com/fr/2020/07/elo…

Le niveau de la nappe phréatique chute drastiquement, le sol s’assèche au détriment de la végétation, des animaux et des gens. Les traitements au chlore, les déchets de pompage et les solvants chimiques détruisent des micro-organismes les plus anciens de la planète.

Toutes les mines de Lithium annoncent un doublement ou un triplement de leurs activités. La demande va croître de 18 % par an d’ici à 2025.

Une batterie de Renault Zoe peut contenir 8 kg de lithium, une Tesla 15 kg (contre 300 g pour un vélo électrique).

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1287231534907498496

Une voiture thermique, dans l’UE, contient en moyenne 179 kg d’aluminium, l’Audi e-tron, un SUV électrique, en contient 804 kg. Or la production d’aluminium est très émettrice de CO2 et de perfluorocarbonés, très polluante, et mine les populations locales google.fr/amp/s/www.nove…

L’extraction minière est tenue par des multinationales dignes des majors pétroliers et est hyper polluantes : intoxication et eutrophisation des réserves d’eau douce, chute de biodiversité, toxicité pour les humains, pollution radioactive, occupation de terres agricoles…

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1390157303991705609

Il y a 4 fois plus de cuivre dans une voiture électrique (environ 90 kg) que dans une voiture à essence, sans compter l’infrastructure de recharge — une prise en contient près de 100 kg.

On produit aujourd’hui 300 fois plus de cuivre que dans les 1960’s. google.fr/amp/s/m.report…

La moitié du cobalt provient du Congo-Kinshasa, où il est exploité conjointement avec le cuivre. Une partie du minerai est extrait par quelque 200.000 creuseurs, dont des enfants privés de scolarité payés 2 $ par jour. Il est vendu à des firmes chinoises qui assurent l’affinage

Le modèle industriel sensé permettre le passage à une énergie « propre » s’avère en réalité TOUT AUTANT mortifère et intensif que le système actuel fondé sur les énergies fossiles.

Les objectifs en matière de climat et de développement durable que se fixe les gouvernements du monde sont basés sur des technologies qui exigent une hausse critique de l’extraction féroce et délétère de beaucoup de matières premières.

Le problème de Tesla est encore pire.

Si des gens achètent des Tesla surdimensionnées, ils privent d’autres personnes d’accès aux batteries. La batterie d’une seule Tesla peut permettre à plusieurs petites voitures électriques ou deux-roues motorisés électriques de circuler.

La taille de la batterie varie de 600/700 kg pour la Tesla model S et la Audi e-Tron.

Celle d’une Renault Zoe pèse 305 kg. Chez PSA et Renault, les batteries sont garanties 8 ans pour 160.000 km parcourus sur un usage continu.

Les experts du cabinet de conseil Carbon 4 défendent le véhicule électrique, considérant qu’une électrique de petite taille est moins émettrice de CO2 qu’une voiture thermique à partir de 30.000 ou 40.000 km parcourus — ayant dès lors « compensé » sa fabrication.

Mais cela implique une production de batteries n’utilisant aucune électricité d’origine fossile, ce qui n’est pas encore le cas. L’immense majorité sont produites en Asie dans des usines tournant au charbon, principale source de l’électricité consommée dans le monde (38 %).

Une étude allemande a comparé une Caddy Volkswagen thermique et le même modèle version électrique. Conclusion : l’électrique émet plus d’équivalent CO2 si elle est produite en Chine (avec du charbon). Produite en Europe, elle rivalise avec la thermique à partir de 207.000 km.

Par ailleurs, une voiture électrique ne rejette pas directement de CO2 lorsqu’elle roule, elle rejette cependant des particules fines émises lors du freinage, les pneus étant fait de matieriaux issus d’hydrocarbures.

Selon un rapport de la Commission 🇪🇺 de 2005, 348.000 décès prématurés par an peuvent être attribués aux particules fines. Selon une étude espagnole, entre 60 et 70% des particules fines proviennent des freins et des pneus sur une voiture thermique, le reste est dû à son moteur.

Mais plus une voiture est lourde, plus ses émissions de particules fines sont importantes. Les véhicules électriques étend très lourds, l’OCDE a conclu que leurs émissions de PM2,5, les plus petites des particules fines, mais aussi les plus dangereuses, sont 3 à 8 % supérieures.

En outre, une étude de 2018, montre que les consommateurs effectueraient beaucoup plus de déplacements, parfois insensés, s’ils avaient à disposition une voiture autonome : près de 60 % de trajets supplémentaires. Le nombre de trajets dépassant les 30 kilomètres est doublé.

Tesla envisage déjà des moyens pour ses clients de rentabiliser l’achat d’une voiture autonome : à terme, les propriétaires pourront faire travailler leur Tesla autonome comme un uber sans chauffeur lorsqu’ils ne l’utilisent pas.

Le futur selon ­Tesla ce sont des bolides électriques autonomes de 2 tonnes se rechargeant via des infrastructures financées par la collectivité, propriétés de gens capables d’investir 50 à 200.000€, et circulant dans les rues pour véhiculer les manants moyennant un billet.

Au vu de ces éléments, on constate que le gouvernement français utilise les sites internet gouvernementaux pour favoriser une énorme arnaque commerciale créant une société inégalitaire, anti-sociale et anti-écologique: google.fr/amp/s/m.report…

Cette stratégie gouvernementale mise en place par Macron s’associe au business plan des entreprises capitalistes les plus sales pour composer un véritable projet néocolonial tourné vers la surexploitation des ressources et des gens au bénéfice des plus riches.

Renault a choisi une technologie NMC (lithium-nickel-manganèse-cobalt). Les approvisionnements sont ainsi sécurisés : le nickel provient de Nouvelle-Calédonie, colonie française et le manganèse du Gabon, ex colonie française, où il est exploité par Eramet. lemonde.fr/politique/arti…

L’extraction du manganèse a provoqué dans la région du Haut-Ogooué, au Gabon, une situation sanitaire catastrophique. Depuis 1962, les déchets miniers de l’exploitation du manganèse sont rejetés dans la rivière Moulili par le fait du ruissellement des eaux de pluie.

Ces déchets représentent une quantité absolument colossale, des millions de tonnes. La Moulili autrefois riche en poisson est aujourd’hui dépourvue de toute vie aquatique, c’est une vaste étendue d’eau boueuse et nauséabonde. jdd-moutsinga.over-blog.com/2015/09/gabon-…

Les eaux de surface sont polluées à l’acide sulfurique, au cyanure, au mercure et à l’arsenic, mais une partie de la population n’a d’autre choix que de continuer à les utiliser pour le trempage du manioc, leur aliment vital.