Thread by @DocteurGonzo4

#Thread Déclaration des « hospitaliers antifascistes et autogestionnaires de Marseille »

👉 millebabords.org/spip.php?artic…

En résumé : « Raoult c’est le mal car l’IHU c’est le secteur privé, mettons à bas le capitalisme, mais d’abord prenons notre abonnement à Pfizer. »

Je partage leur position sur Fouché dans la mesure où ce dernier est étranger à toute idée de lutte sociale, s’est lancé dans un projet politique capitaliste (un nôtre monde) et s’inspire de la droite nationaliste (Asselineau) et de groupuscules d’extrême droite.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1403372399010140160

Quant à Raoult, il défend le libre accès et l’usage de molécules du domaine public. En cela, malgré son ego répugnant et sa proximité avec la droite marseillaise, en matière de santé, il est plus proche de « notre camp social » que les #NoFakeMed cités dans l’article des Antifa.

Je conseille aux libertaires de lire Isabelle Stengers sur le cas Didier Raoult et de prendre leurs distances avec les groupuscules #NoFakeScience & #NoFakeMed qui mutilent la science pour promouvoir l’idéologie du capitalisme industriel : laviedesidees.fr/Foucart-Horel-…

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1378905423814795265

Les cautions scientifiques des hospitaliers Antifa marseillais sont ni des experts en santé publique ni des médecins ni des universitaires mais Aleksander Samuel, un prof de maths en lycée et des twittos #NoFakeMed néolibéraux comme @urtican_sonic

Donc on part de là...

Leur stratégie sanitaire est représentée par l’organisation «union communiste libertaire» qui, vu sa vision simpliste et matérialiste du problème, est sans doute + communiste que libertaire

Voici leur point de vue sur les vaccins actuels contre le Covid unioncommunistelibertaire.org/?Vaccination-A…

Ces groupes sont sans doute animés par de jeunes Antifa à la pensée un peu trop matérialiste et manichéenne, qui devraient prendre conscience qu’affirmer « les vaccins c’est la solidarité » est scientifiquement tout aussi débile que d’affirmer « les vaccins c’est mal ».

Sans parler de la manière dont les vaccins s’intègrent depuis toujours à la biopolitique capitaliste ni de la manière dont la conception de ce type de produit fait appel de + en + à des techniques expérimentales du génie génétique, l’object «vaccin» est complexe et fluctuant.

La vaccination est évidemment une bonne chose en principe. Mais c’est une science à part entière, évolutive, où il existe des inconnues et des controverses. L’usage précipité d’un nouveau vaccin (+ d’une nouvelle techno!) doit être arbitré de manière indépendante et démocratique.

Dans une tribune, des médecins, sociologues, infirmiers, chercheurs, députés... écrivent :

« Il n’est à ce jour pas prouvé que la vaccination massive des populations jeunes en bonne santé contre le Covid soit une bonne stratégie. Il s’agit plutôt d’un pari.

Par ailleurs, les vaccins n’ont pas, au vu des données disponibles à ce jour, démontré une balance bénéfice / risque favorable en termes individuel chez les personnes jeunes en bonne santé.

Des effets indésirables ont été déclarés dans plusieurs pays, notamment des myocardites, inflammation du muscle cardiaque, dont l’incidence et les effets à long terme restent à déterminer. »

La Tribune en entière : change.org/p/non-au-pass-…

Si la vaccination des personnes à risque semble une mesure justifiée au vue des donnés scientifiques actuelles, une stratégie de lutte contre l’epidemie basée sur la vaccination de masse ne fait pas l’unanimité parmi les experts et risque même d’être à terme contre-productive.

Par exemple, il existe un risque qu’une partie des vaccinés développent à un moment donné une maladie aggravée associée à la vaccination (VAED) en cas de (ré)infection par le Covid.

Ce risque n’est pas établi à l’heure actuel mais n’est pas à exclure dans le futur.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1430706867811069955

Le Vidal a identifié ce risque dès novembre 2020 en préconisant un suivi attentif des vaccinés pour ne pas être confronté après quelques mois ou années à des « bouffées épidémiques de formes sévères chez des personnes vaccinées » vidal.fr/actualites/261…

Par ailleurs, les vaccins sont devenus à la faveur de l’épidémie de Covid le fer de lance des innovations de l’industrie des biotech.

Or, la population n’est pas naïve quant aux dérives inhérentes au secteur privé capitaliste et à sa fuite en avant actuelle.

La démocratie étant notre valeur commune la plus haute, une population qui décide à la majorité de refuser d’incorporer un produit, qui plus est « innovant » et lucratif, (comme en Guyane : 70% de non-vaccinés malgré le Pass), doit être entendue et son choix respecté.

Si les biotech employées sont prometteuses, le manque de données à moyen/long terme et l’opacité des firmes engage à une prudence légitime face aux vaccins géniques* (recombinant, ARN, ADN...) contre le Covid, dont la plupart codent pour une protéine Spike modifiée (2P Spike).

Par ailleurs, on ne peut écarter les dimensions économique et géopolitique : le boycott par le Gvt des médicaments génériques (non-brevetés) ainsi que les vaccins russes, chinois ou cubains pour privilégier les innovations des Big Pharma américaines portées par Wall Street.

La position des Antifas pseudo-libertaires, qui appellent à la vaccination de masse avec un produit breveté et lucratif vendus par des mafieux de la pire espèce 👇, devrait se justifier parce qu’ils appellent en même temps à lever les brevets ?

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1452818028887003137

Les brevets (donc la formule) des vaccins à ARN sont détenus par l’Etat fédéral américain et le secteur privé (la fondation Gâtes).

Appeler à lever les brevets revient donc à appeler à mettre à bas le capitalisme américain pour pouvoir produire et distribuer ces vaccins à ARN.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1434637974340349952

Plus modestement, on peut déjà lutter en France pour la constitution d’une recherche publique forte, d’un pôle public du médicament et d’une autorité de santé dont les experts seraient indépendants du secteur privé et incluraient des représentants de la société civile.

Cela permettrait de dév. des technologies de pointe tout en garantissant le principe de précaution, la transparence quant aux tests et l’opendata au monde entier sur la composition

Les décisions de ce service public seraient avalisées par la démocratie participative, non le Gvt.

Dès lors, un libertaire pourrait soutenir la stratégie de santé publique (excluant toute dimension coercitive directe ou indirecte) décidée par les experts (professionnels de santé, chercheurs universitaires, associatifs...) et avalisée par les voies démocratiques.

Au contraire, un Gvt autoritaire a choisi arbitrairement d’imposer une vaccination tous azimuts qui laisse de côté les éternels oubliés. Le vaccin est érigé en remède miracle pour pallier l’absence de stratégie de santé publique et dissimuler la privatisation du système de santé.