Le principal ancêtre des Maka, nommé Maka (Maka veut dire grosses lianes épineuses qui envahissent les arbres jusqu'à les dominer) se fixa sur le bord du Nyong à Atok. #Cameroon
Il aurait eu deux fils : Bebend et Mboans, qui avec leur cousin Bessep formèrent les souches des trois groupements Maka existant dans la région25(*).Les Maka que nous étudions dans ce travail constituent la grande majorité des populations du département
du Haut-Nyong dans l'Est-Cameroun. Ils sont subdivisés en trois groupes : les Maka Bebend sur la rive gauche du Nyong ; les Maka Mboans sur le Ndjonkol, entre les deux principaux affluents du Nyong ; dans la région (l'Ayong et le Yérap)
le long des routes Abong-Mbang-Doumé-Nguélémendouka ; et enfin les Maka Ebessep (ou Bessep selon la terminologie de Siret et de Geschire autour de Nguélémendouka et dans quelques villages près de Doumé. A. Les Maka Ayong Yerap
A l'origine, les Maka Ayong Yérap sont confondus avec les MakaMboans dont l'ancêtre fondateur du groupe est Mboans. Ce n'est qu'aux environs de 1935, sous la colonisation française, que les Maka Ayong-Yerap seront séparés des Mboans pour constituer un groupement au sein
de la chefferie supérieure des Maka de Nguélémendouka.
Depuis l'érection de Nguélémendouka en arrondissement en 1959, les 13 villages du groupement Maka Ayong-Yérad sont situés au Sud-est de l'arrondissement.
Sur l'axe Nguélémendouka - Ayos, le groupement s'étend du village Kagnol - route jusqu'au village Ngoap situé au bord de la rivière Ayong avec la bretelle Ngoap - Zoumé , sur l'axe Nguélémendouka- Abong-Mbang, les Ayong- Yérap vont du village Kagnol-route au
village Zoumé situé au borde de la rivière Yérap.
Depuis 1992, le groupement forme une unité administrative (district) dont le chef-lieu est Mboma.
b. Les Maka Ebessep
Les Maka Bessep32(*) sont les descendants de l'ancêtreBesssep, cousin de Bebend et de Mboams d'après Siret.
Tout comme les Maka Ayong-Yérap, les Maka Ebessep se seraient implantés dans la région de Nguélémendouka avant les Omvang, avec lesquels ils étaient constamment en guerre. Les populations de l'actuel village de Samba (situé à environ 8 kilomètres du centre de Nguélémendouka)
reconnaissent d'ailleurs qu'elles habitaient jadis le village Elono (l'un des quartiers périphériques de la ville de Nguélémendouka) avant d'être repoussées par les Omvang jusqu'à leur cadre actuel. Ce fut seulement sous le commandement du chef Nguélé Abembo Samba33(*)
que les Omvang et les Ebessep trouvèrent un compromis à travers les mariages interethniques34(*).
D'après notre informateur Hilaire Ekanga, Maka Ebessep du village Samba tout comme le groupe Ebessep serait arrivé dans la région de Nguélémendouka suivant deux itinéraires :
par le Lom et Djerem (Bertoua) et par la Haute Sanaga (Nanga - Eboko). Ceux venus par le Lom et Djerem occupent aujourd'hui le Nord de l'arrondissement de Nguélémendouka dont les principaux villages sont la partie Nord-Ouest de
l'arrondissement dans les villages tels que Ebah, Badouma II.
Leur installation dans leur cadre spatial actuel se faisait par familles et par clans35(*). C'est ce qui pourrait expliquer la multitude de familles et clans chez les Ebessep.
(é) Hervé Tsitsol
Les Béti Be Nanga ont pour ancêtre « Nanga » qui était un bantou albinos. Il aurait eu sept enfants : Kolo Beti, Eton Beti, Mvele Beti, Mvan Beti, Meka Beti (#LES_MAKAS), Bulu la fille, et Ntumu, le dernier-né. Bulu étant la seule fille de Nanga,
ses descendant, les Bulu ne sont donc pas les Bétis mais plutôt des « Ban Ngôn Béti » c'est-à-dire leur neveu.
Que raconte donc la légende de la traversée de la Sanaga par le peuple béti sur le dos d'un serpent mystique appelé Ngan Medza?
Fuyant les Foulbés au 18eme siecle (notamment Ousman dan Fodio, un chef musulman venant de la région de l'Adamaoua, qui avait décidé d’islamiser tous les peuples animistes) ils traversèrent toute la foret et arrivèrent au bord de la Sanaga. Que faire?
Dieu aimant les Beti, il fit venir un serpent mythique, un grand et long serpent-boa ou totem appelé Ngan-medza pour leur venir en aide. Ils se mirent donc a traverser la Sanaga sur le dos de Ngan-medza le long reptile. Cependant, cette traversée se faisait à la tombée de la nuit
Lors de la traversée du dernier groupe, la personne qui tenait la torche de bambou (une buche) afin d'éclairer la traversée se tenait à la queue du serpent. Ce dernier curieux de savoir sur quoi ils traversent même depuis la, torcha le dos du reptile et laissa tomber
involontairement quelques flammèches sur le dos de Ngan Medza qui se retourna renversant dans le fleuve tous ceux qui étaient sur son dos. Une version de la légende precise aussi que un guerrier nommé Kolo Koulou menu d'une lance, en voulant s'appuyer sur ce qu'il pensait etre
un tronc d'arbre pour pas perdre son equilibre (ou plutôt pour satisfaire sa simple curiosité et sonder ce Sur quoi ils traversaient) planta sa lance dans le dos de Nga Medza qui se blessa et se renversa. Il yaurait eu quelques survivants et blessés rescapés du naufrage qui s'en
est suivi. Cependant, ceci empêcha donc les dernières tribu Beti (restées au bord du fleuve pour attendre leur tour) de rejoindre l’autre coté de la rive et demeurèrent jusqu'a ce jour de l'autre coté de la Sanaga.
C’est donc depuis ce temps que le peuple beti est établi de part et d’autre de la Sanaga. La construction d’un pont à Ebebda, permit des échanges à nouveau entre les deux groupes.
TOUTEFOIS, #MEKA_BETI (Les Makas) lui opta pour la direction du fleuve Nyong et ses berges.
(é) Ancien HERVÉ Marigoh
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L'histoire de la Coupe des Tropiques 🏆🏅🥈🥉
Quand Yaoundé organisait la Coupe des Tropiques en 1964.
En photo l'équipe féminine de basket, vainqueur de la Coupe des Tropiques dans sa catégorie en 1964 à l'hippodrome de Yaoundé. #Cameroun#Cameroon
La capitaine de cette équipe de basket à cette époque était Marie Claire Noah, la mère du champion Yannick Noah.
Elle a également été championne du Cameroun en tennis pendant trois ans.
La Coupe des tropiques a été une compétition sportive bien avant la CAN ou les jeux africains qui lui ont succédé à partir de 1965.
Cette compétition multisports a eu lieu en Afrique équatoriale en 1962 et 1964.
Né dans une famille presbytérienne mais baptisé dans l’Église catholique, E. Mveng a reçu une éducation chrétienne de ses parents.
Son intelligence est remarquée par le Père Herbard qui l’envoie au Pré-Séminaire d’Éfok (Cameroun) de 1943 à 1944.
L’étape suivante l’a conduit au Petit Séminaire d’Akono (1944-1949).
Après une année d’études au Grand-Séminaire de Yaoundé,
il y est admis comme stagiaire où il a enseigné le latin et le grec. Désireux de s'engager dans la vie religieuse, E. Mveng veut d’abord se faire trappiste. Mais il en est dissuadé par Mgr Graffin, qui l’informa de la présence des Jésuites au Congo belge.
TOUS LES GOUVERNEMENTS DU PRÉSIDENT PAUL BIYA
DU 06 NOVEMBRE 1982 au 04 JANVIER 2019. #Cameroon#Cameroun
Gouvernement du 06/11/1982
Premier Ministre : Bello Bouba Maigari
Ministre d'Etat, Secrétaire Général à la présidence de la République : Sadou Daoudou
Ministère d'Etat chargé de l’Agriculture : Samuel Eboua
Ministre Économie et plan :Pierre-Désiré Engo
Vice-Ministre Economie et plan :Tori Limangana
Ministre, Secrétaire Général-Adjoint à la présidence de la République : Daniel Kamgueu
Ministre Travail et prévoyance sociale : Félix Tonye Mbog
Ministre Délégué Affaires étrangères : Aminou Oumarou
26 décembre 1959, il y a 58 ans: Signature des accords de coopération entre Ahidjo et Michel Debré, premiers ministres. #Cameroun#Cameroon
Ce jour-là à Paris, soit quatre jours avant la proclamation de l'Indépendance, des accords de transfert de compétences furent signés entre Ahmadou Ahidjo et Michel Debré. Y avaient pris part Jean-Faustin Bétayéné et Charles Onana Awana.
Au sujet des accords analogues signés au Gabon voisin, Michel Debré avait écrit: «On donne l'indépendance à condition que l’État une fois indépendant s'engage à respecter les accords de coopération. Il y a deux systèmes qui entrent en vigueur simultanément:
FADIMATOU DALIL(1917-1999) #Cameroun#Cameroon
1ere Femme Infirmière Brevetée d'Afrique Centrale
appelée communément
Hadja OUBBO FADIMATOU
épouse Kaigama Salihi
De Maroua- quartier Zokok :
Formée à la prestigieuse Ecole coloniale d’Ayos (1933-1935);
-Elle ouvre et dirige la Maternité de Maroua (1936) et, en sa qualité de «Infirmier Principal de Classe Exceptionnelle», consacre 44 ans de Carrière exemplaire et dévouée au service de santé de tous à l’Hôpital de Maroua où, Surveillante Générale, elle prend sa retraite en 1975.
*Pionnère et symbole de la valorisation de la Femme :
-Elue Première FEMME Conseillère Municipale au Cameroun (à la Commune de Maroua lors du Scrutin du 21/08/1960) ;
-Présidente de la Section Départementale du Diamaré, branche féminine, du Parti (1970-1990) et membre de
JEAN FOCHIVÉ #Cameroun#Cameroon
Réminiscence indélébile d’un personnage controversé
Décédé en 1997, la mémoire de Jean Fochivé reste indélébile et son œuvre admirable dans sa communauté d’origine malgré la controverse qui entoure sa personnalité.
L’évocation du nom « Fochivé » suscite nostalgie et regrets dans la communautés du Noun dont il était originaire. Paradoxalement, l’image de « tortionnaire » que lui collent certains de ses pourfendeurs rompt complètement avec la réputation d’homme bienfaisant
que jouit Jean Fochivé dans son Noun natal, 18 ans après sa disparition. Dans une communauté aux égocentrismes et égoïsmes exacerbés, le souvenir de cet illustre disparu refait constamment surface.