26 décembre 1959, il y a 58 ans: Signature des accords de coopération entre Ahidjo et Michel Debré, premiers ministres.
#Cameroun #Cameroon
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Ce jour-là à Paris, soit quatre jours avant la proclamation de l'Indépendance, des accords de transfert de compétences furent signés entre Ahmadou Ahidjo et Michel Debré. Y avaient pris part Jean-Faustin Bétayéné et Charles Onana Awana.
Au sujet des accords analogues signés au Gabon voisin, Michel Debré avait écrit: «On donne l'indépendance à condition que l’État une fois indépendant s'engage à respecter les accords de coopération. Il y a deux systèmes qui entrent en vigueur simultanément:
indépendance et accords de coopération».
Parmi les accords qui furent signés entre le Cameroun et la France, il y avait les conventions franco-camerounaises
de coopération du 30 décembre 1958,élargies par le traité franco-camerounais du 13 novembre 1960,
Parmi les accords qui furent signés entre le Cameroun et la France, il y avait les conventions franco-camerounaises
de coopération du 30 décembre 1958,élargies par le traité franco-camerounais du 13 novembre 1960,
puis complétées et améliorées le 8 août 1961 par des accords spéciaux en matière
d'enseignement supérieur et le 10 juillet 1965 par une convention en matière fiscale, et enfin les accords franco-camerounais
de coopération du 21 février 1974.
d'enseignement supérieur et le 10 juillet 1965 par une convention en matière fiscale, et enfin les accords franco-camerounais
de coopération du 21 février 1974.
Les accords franco-africains de coopération ont fait l'objet de nombreuses critiques de la part de certains Africains et de certaines personnalités françaises telles que François
Mitterrand, Jacques Delors, Alexandre Sanguinetti.
Mitterrand, Jacques Delors, Alexandre Sanguinetti.
La critique généralement opposée à la politique de coopération francoafricaine était la suivante:
«La coopération n'est qu'un altruisme de façade qui masquerait la volonté de la France de maintenir son influence et ses intérêts en Afrique noire,
«La coopération n'est qu'un altruisme de façade qui masquerait la volonté de la France de maintenir son influence et ses intérêts en Afrique noire,
sans que pour autant elle soit contrainte de se
résigner à considérer les États nouveaux dans le cadre de relations parfaitement égalitaires. C'est alors l'évocation du «néo-colonialisme» avec ce qu'il entraînerait de souverainetés désillusoires et d'indépendances fictives»
résigner à considérer les États nouveaux dans le cadre de relations parfaitement égalitaires. C'est alors l'évocation du «néo-colonialisme» avec ce qu'il entraînerait de souverainetés désillusoires et d'indépendances fictives»
Sources: Atangana Martin René. Les relations financières entre le Cameroun et la France et l'image de la France au Cameroun (1946-1956). In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°32-33, 1993. Colonisations en Afrique , sous la direction de René Girault . p.52
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