En 1967, il fallait 10 ans pour acheter un logement, il en faut 21 en moyenne aujourd'hui (bien plus si on compte la période durant laquelle l'apport est constitué).
Il s'agit d'un poste de dépense qui représente jusqu'à 40% du budget des ménages les plus modestes. #inflation
En outre, est-ce qu'on peut comparer la baguette artisanale de 1970 avec la baguette industrielle de 2021 ?
Baguette dont nombre d'entre nous ne peuvent plus la manger à cause de leur intolérance au gluten. tube.seditio.fr/videos/watch/8…
Idem avec la pomme par exemple. Une pomme "bon marché" de 2021 est 100 fois plus pauvre en terme nutritif qu'une pomme de 1950 !
Ne parlons même pas de la viande "bon marché" de 2021 bourrée aux hormones et de la maltraitance animale qui lui est associée.
L'INSEE est prompt à diminuer les effets de l'inflation quand nous achetons à prix égal un ordinateur avec de meilleures spécifications. Mais l'#INSEE est aux abonnés absents quand il s'agit d'aliments dont la qualité nutritive s'est appauvrie. #inflation centralcharts.com/fr/gm/1-appren…
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Petit thread : ce n'est pas en faisant dans le sensationnel que nous arriverons à combattre le capitalisme financier destructeur !
Un parfait exemple nous est offert cette semaine avec les résultats du pétrolier Total.
En comparant les résultats du 3ème trimestre 2021 avec ceux exceptionnellement bas du 3ème trimestre 2020 (confinement oblige), les journaux font dans le sensationnel : "Total multiplie par 23 son bénéfice".
En comparant au 3ème trimestre 2019, le rapport n'est plus que de 1.6 !
Cette information a été reprise par des dirigeants politiques et elle a fait le tour des réseaux sociaux.
Mais est-ce vraiment honnête intellectuellement de comparer des chiffres en pleine inflation des matières premières avec les chiffres en plein arrêt forcé de l'économie ?
Le prix de ce qui est rare est cher.
Le prix de ce qui peut être créé infiniment est nul.
Sachant que le taux d'intérêt est le prix de la monnaie, et que la monnaie est créée infiniment en tapotant sur un clavier,
nous comprenons pourquoi les taux d'intérêts sont bas.
Plus nous sommes proches de celui qui tapote sur le clavier d'ordinateur pour créer de la monnaie, plus les taux d'intérêts sont bas.
Le ménage qui n'arrive pas à joindre les deux bouts, et qui paye des agios à deux chiffres ou des crédits revolving à 8%, est très loin de l'ordi.
Si prendre beaucoup d'intérêts sur une quantité limitée de monnaie était considéré comme de l'usure par nos anciens, comment doit-on appeler le fait de prendre un peu d'intérêt sur une monnaie que les mêmes usuriers peuvent créer à l'infini ?
Mais de quoi il parle ce neuneu ? La dette de la France explose, et si l'État est encore en survie c'est grâce aux milliers de milliards d'euros créés et injectés par la #BCE sur les marchés financiers, qui permettent à l'État de roller indéfiniment ça dette à moindre coût. 1/2
Cette création monétaire qui ne crée pas de valeur sera payée quoiqu'il arrive, aujourd'hui ou plus tard, par une perte de pouvoir d'achat des épargnants et des travailleurs (si les salaires ne suivent pas). Cela peut aller jusqu'à une perte totale de confiance en la monnaie !
J'ai réécouté. Il a osé dire que c'est grâce à la rigueur budgétaire "qu'on a pu faire le quoiqu'il en coûte".
La dette publique de la France s'est empiré de 450 milliards d'euros depuis la crise covid !
Une dette en grande partie rachetée sur les marchés financiers par la #BCE.
1/Les Français ont perdu en pouvoir d'achat à cause de la crise de 2008 provoquée par la cupidité des banques. Cela a provoqué une hausse des taxes, et le quasi gel des salaires des fonctionnaires.
2/ Pour sauver les banques surtout et leurs clients endettés (États et entreprises), les banques centrales du monde entier ont créé de nulle part une quantité sans limite de monnaie qui a été injectée dans les marchés financiers.
Nous en subissons les effets aujourd'hui de deux manières :
- hausse des actifs comme l'immobilier qui rendent le logement plus cher
- hausse des matières premières comme l'énergie ou les denrées alimentaires qui rendent la vie plus chère
Quand les banques allemandes chargent des taux négatifs à -0.5% à des déposants qui se prennent 4% d'inflation dans la figure, la perte sèche est de 4.5%.
Ce n'est plus l'euthanasie du rentier chère à #Keynes, mais son exécution plutôt. #Weidmann#BCE@Lagarde
Quand l'#inflation en France est à 2.1%, alors que les salaires stagnent, ce sont les travailleurs qui perdent 1.5% de pouvoir d'achat.
C'est même plus, puisque la part des dépenses en immobilier et en énergie est sous-estimée par l'#INSEE.
Les seuls gagnant de la politique de la #BCE sont ceux qui possèdent des obligations, des actions, de l'immobilier, de l'art, des cryptos, etc...
Pour eux c'est la fête 🥳
Si l'image que nous avons de Dieu est celle d'un homme nu sur un nuage à la barbe blanche, alors ce Dieu là n'existe pas.
Si une des dimensions de #Dieu est l'amour (par ex.), alors cet amour est #infini ; cet amour est en chacun de nous, mais il ne tient qu'à nous de l'exprimer.
Il en va de même avec tant d'autres dimensions telles que la justice, la paix, le pardon, etc...
Imaginons alors les combinaisons possibles entre toutes ces dimensions infinies, peut-être se rapprocherons-nous de ce qui est divin. Et encore...
Pour simplifier, prenons simplement deux dimensions : la paix et la justice. Le philosophe originaire d'Ifriqiya, le célèbre Saint-Augustin, disait d'elles qu'elles étaient sœurs jumelles. La paix et la justice sont inséparables : sans justice, point de paix.