Aujourd'hui nous sommes à la 1/2 journée d'étude "Personnes trans et VIH : vers une prévention adaptée à la diversité des trajectoires" organisé par le Conseil National du Sida et @Sante_Gouv qui évoquera notamment la vulnérabilité des personnes trans face au VIH
Une captation vidéo sera disponible sur le site du Conseil National du Sida cns.sante.fr
Marie Préau ouvre cette 1/2 journée après le Pr Patrick Yeni. Le périmètre d'intérêt du CNS va s'élargir au champ de la santé sexuelle. On a ainsi pu observer les normes cisgenre impactent la vie des personnes transgenres
Marie Préau : les outils sont parfois inadaptés et ne permettent pas toujours de faire bouger les lignes. @SantePubliqueFr a publié des données limitées dans le domaine psycho-social. Il faut croiser les disciplines pour obtenir des données probantes.
Emmanuel Beaubatie, sociologue @CNRS les recherches sur la question de la transidentité se sont multipliées et il existe maintenant un vrai champ de recherche. Les trans sont devenu-es une population clé.
E.Beaubatie : les mobilisations multiples ont joué un rôle moteur. Elles ne se sont pas faites sans les personnes concernées qui ont une histoire de médicalisation en co-construction avec des médecins. Elles ont aussi dû lutter pour que leur expertise soient reconnue
E.Beaubatie : la diversité des trajectoires peut être envisagée selon qu'on est un homme trans ou une femme trans dans une mobilité sociale qui n'est pas accueillie de la même manière
Certaines femmes trans transitionnent tard et ont eu une vie "d'homme" avant, tandis que certaines transitionnent jeunes, avec un risque social. Les hommes trans sont moins nombreux à renoncer à la transition.
E.Beaubatie : deux choses cruciales doivent être prises en compte. La 1ère c'est la hiérarchisation des risques sociaux, psychosociaux, risque de réassignation qui peuvent amener à reléguer le souci de la prévention au second plan
E.Beaubatie : les femmes trans jeunes sont les plus précaires car elles sont davantage stigmatisées et plus rejetées par leurs parents
Certaines femmes peuvent craindre d'être invalidées par exemple quand elles négocient l'utilisation du préservatif. Ce risque de réassignation frappe plus les femmes qui transitionnent tard.
Le risque de violence dans la relation médicale peut conduire à négliger certains risques VIH par exemple. Il n'est pas rare qu'une femme trans se trouve réassignée par des médecins dans le cadre d'une démarche de prévention
E.Beaubatie : le changement de catégorie de genre amène également à un changement de sexualité mais ça peut prendre du temps. De plus les orientations sexuelles continuent à changer. Le groupe de femmes trans tend à s'hétérosexualiser, et celui des hommes trans à se "gay-iser".
E.Beaubatie : les femmes trans qui transitionnent jeunes ont souvent été gays avant la transition. Elles ont donc évolué dans un milieu fortement connoté par le VIH.
E.Beaubatie : aucune sous-population trans n'est épargnée par les risques, même les hommes trans qui sont souvent écartés des études, ainsi que les femmes trans qui transitionnent rares alors que ce sont elles qui déclarent le plus de risques (ex : pénétrations non protégées)
E.Beaubatie : les mobilités de genre sont toujours des mobilités sexuelles. Or les femmes trans sont souvent associées aux HsH sans qu'on fasse la différence entre celles qui ont été hétéro et celles qui ont été gays.
E.Beaubatie : il faut aussi noter que les jeunes ne se reconnaissent pas toujours dans la binarité des genres. Une approche globale doit être adoptée, au-delà de la question de la santé globale, prenant en compte les appartenances sociales actuelles et passées.
(n'hésitez pas à corriger ou à commenter les tweets🙂)
Diane Leriche demande si les femmes trans transitionnent plus tard quand elles ne sont pas dans une grande ville. E.Beaubatie a noté des inégalités territoriales mais ce critère n'a pas été observé particulièrement
Préservation de la fertilité : les CECOS proposent la conservation des gamètes mais pas tous les CECOS et la restitution des gamètes fait parfois l'objet d'enjeux.
Dans tous les types de trajectoires, l'objet de l'attirance sexuelle initiale reste le même. Mais on trouve aussi une certaine proportion de femmes trans lesbiennes, plus que d'hommes trans gays.
Personnes bi-sexuelles ? Cet item n'était pas renseigné dans l'enquête qu'E.Beaubatie a mené mais si on regarde les partenaires, alors beaucoup de personnes trans sont bi-sexuelles, ou pansexuelles.
Pour retrouver les publications d'Emmanuel Beaubatie : cairn.info/publications-d…
Et son dernier ouvrage : Transfuges de sexe : Passer les frontières du genre editionsladecouverte.fr/transfuges_de_…
1ère table ronde « Les partenaires sexuels et affectifs des personnes trans, impensé de la recherche et de la prévention », introduite et animée par Ali Aguado (Militant pour les droits des personnes trans et directeur d’établissements médico-sociaux).
Ali Aguado a notamment travaillé sur la question du partenariat masculin pour les hommes trans avec @assoOUTrans
Les personnes trans ne forment pas un groupe homogène. La question de la prévention se tisse entre les personnes trans et leurs partenaires, dans des parcours pluriels.
La présomption de l'hétérosexualité risque de conduire à des représentations binaires de la sexualité dans les prises en soin. Or les catégories sont poreuses, dans des éventails très larges.
Ali Aguado : pourquoi prend-on le sujet du partenariat sous l'angle du risque au lieu de l'angle de la santé sexuelle ?
Axelle Romby, médecin sexologue @Checkpoint_P on est confronté à un conflit entre la possibilité de signifier à la personne que notre lieu est safe pour les personnes trans et une approche centrée sur la personne elle-même.
A.Romby : les formations actuelles sont données par les associations, de manière bénévole souvent. Les formations pour les professionnels de santé sont rares. Ils peuvent donc avoir du mal à signifier que leur abord est safe pour les personnes trans.
A.Romby : les propositions en santé sexuelle peuvent être à côté de la plaque à cause d'un grand nombre de présupposés. Demander à quelqu'un dans quel genre il-elle s'inscrit peut parfois tomber à plat et être violent.
A.Romby : les questionnaires comportent un abord très binaire qui peut aussi être violent. Les personnes peuvent se demander : Est-ce que je correspond à ces questions ? Est-ce que je dois y répondre ?
Paul Rivest, anthropologue @univamu @CNRS étudie la sexualité des personnes trans masculines.
La sexualité des hommes trans est jalonnée de présupposés qui posent des problèmes à la recherche mais aussi aux personnes trans et à leurs partenaires
P.Rivest : où se situe le risque dans le cadre de la santé sexuelle ? On peut le penser dans des pratiques concrètes ou dans la fréquentation de certaines populations à forte prévalence.
P.Rivest : les partenaires des hommes trans connaissent très bien la #Prep ou le #Tasp mais ils connaissent très mal tout ce qui concerne la santé sexuelle reproductive et notamment les risques de grossesse
P.Rivest : les hommes trans ont aussi de grandes difficultés d'accès à la gynécologie.
France Lert @parissanssida on a observé une brèche dans la reconnaissance des personnes trans, des associations trans, les CO de personnes trans qui s'est doublé de condamnation de certaines pratiques médicales
F.Lert : les structures qui émergent, les innovations des associations communautaires vont bien au-delà des questions de catégories.
F.Lert : dans les enquêtes on devrait aussi demander aux personnes comment elles se définissent, au-delà du genre dans lequel elles ont été déclarées. C'est particulièrement valables dans le cadre des enquêtes de l'INSEE
F.Lert : si on veut comprendre la question des partenaires, il faut comprendre comment se sont fait la rencontre, la vie en commun, la parentalité. On doit aller chercher les mots qui servent à en parler.
F.Lert : les travailleur-euses du sexe peuvent aussi parler de tous les modes de relation qu'il-elles ont, notamment mais pas seulement, dans le cadre des relations tarifées
A.Aguado : la question des partenaires s'inscrit dans un contexte global qui conduit à repenser la prise en soins avec les appuis de la santé communautaire.
Intervention d'Alain Leobon @CNRS isidore.science/document/10670… qui demande à ce que l'étude en cours soit relayée :
La Plateforme Trajectoire Trans associe des professionnels de santé et des associations trans sur la coordination des parcours de transition des mineurs trans à @HopPitieSalpe
C'est différent de l'appel de Diane Leriche pour la création d'un collectif qui s'apparenterait à ce que le TRT-5 représente pour le VIH et les hépatites virales et qui permettrait de capitaliser sur les expériences et les expertises
A.Aguado : les bourses de recherche sur la question trans doivent revenir aux personnes concernées et non à des personnes alliées. Les personnes trans se retrouvent bien souvent déclassées dans le domaine de la recherche avant, pendant et après leur coming-out
Marie Préau : les forces vives ne sont pas très nombreuses donc les allié-es peuvent aussi permettre de continuer à surfer sur cette vague de prise de conscience.
Table ronde 2 : « Nouveaux outils de prévention du VIH, opportunités de décloisonnement de la prise en charge des personnes trans ? », introduite et animée par Giovanna Rincon @acceptesst
G.Rincon : les personnes trans ont été longtemps invisibilisées dans le champ de la lutte contre le VIH mais aussi dans les plans de santé sexuelle successifs. Ou bien elles ont été classées dans la catégorie des travailleuses du sexe
Max Cressent, association RITA, Grenoble rita.poivron.org
et Elsa Fernique, médecin évoquent les difficultés d'accès au traitement hormonal pour des personnes trans qui sont venues solliciter @leplanning38. Le planning propose des actions de prévention combinée dans un lieu où on peut parler de sexualité
Un projet d'accompagnement a été mis en place dans un dispositif de santé globale pour les personnes les plus exposées avec des dépistages, des consultations gynécologiques et des prescriptions de PreP
La collaboration de RITA et du planning a aussi permis de mettre en place des permanences collectives d'accueil et d'information, à destination des personnes trans et/ou intersexes et/ou en questionnement, ainsi que de leurs proches.
Max Cressent : nous sommes particulièrement attentifs aux questions de santé mentale. Les professionnels sont mieux formés mais les services restent difficilement accessibles. Or les risques suicidaires restent très importants, et pas seulement en temps de crise
M.Cressent : on accompagne surtout des 13-25 ans souvent très précarisé-es, autant d'hommes trans que de femmes trans, très peu de séropo au VIH et de travailleur-ses du sexe. Quelques personnes sont accompagnées pour la PreP.
Laszlo Blanquart @acceptesst reçoit beaucoup de personnes précaires acceptess-t.com
L.Blanqart : on fait des actions au sein de l'association mais aussi avec l' @hopitalbichat et hors les murs, en ligne, dans les applis de rencontre
Dans certaines situations où la personne n'a pas de logement le FAST (fond d'action social trans) peut intervenir pour permettre le maintien des soins (notamment) acceptess-t.com/aide-sociale
Clark Pignedoli, sociologue, INED, mène une recherche sur l'accès à la PreP afin de documenter le recours ou non recours à ce mode de prévention. La PreP révèle les angles morts de prise en charge et pointe des pistes de réflexion sur la santé globale
C.Pignedoli : les particularités de la prévention auprès des personnes trans est souvent ignorées et diluées dans d'autres groupes comme les HsH, en excluant toutefois les hommes trans de cette catégorie
C.Pignedoli : le suivi PreP est parfois le seul point de jonction avec le système de soins pour des femmes trans travailleuses du sexe très précarisées, également éloignées des systèmes de droits
C.Pignedoli : un rôle crucial est joué par les médiatrices en santé qui ne se limite pas au suivi dans le domaine de la PreP.
Olivier Scemama,DGS @Sante_Gouv présente la feuille de route en santé sexuelle 2021-2024 qui comporte une Action n°20 : Améliorer le parcours de prise en charge des personnes Transgenres dans une démarche de santé globale solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/feuill…
Intervention dans la salle pour rappeler le sous-dépistage du col de l'utérus chez les hommes trans avec des actions facilitant l'auto-prélèvement comme celles menées par RITA et @leplanning38
Cependant des refus de soins persistent, ainsi que des défauts de remboursement par la CPAM lorsque le numéro de sécurité sociale ne correspond pas aux catégories de soins, notamment dans le cadre de l'ALD 31 ameli.fr/paris/medecin/…
Au-delà de la formation des médecins, il faut aussi mettre en place au sein des études de médecine des modules sur la question de la transidentité mais également des interventions des personnes transgenres parce que cela n'est jamais abordé pendant les études de médecine.
Hugues Fischer @actupparis Conseil National du Sida et Diane Leriche (TRT-5/CHV) concluent cette 1/2 journée. Hugues Fischer : on a inventé ce colloque pour ouvrir la boîte de Pandore, par le biais de la lutte contre le VIH.
H.Fischer : on ne peut pas simplement ajouter dans les formulaires une case Trans (ou Autre) à côté de Homme et de Femme. Cette question se pose depuis très longtemps mais elle se pose toujours actuellement.
H.Fischer : la présentation des données @SantePubliqueFr l'a montré très récemment en répartissant les chiffres entre Homme / Femme / Trans
H.Fischer : il faut d'abord s'intéresser à la vie des personnes en leur posant des questions pour qu'elles expliquent les choses. On ne peut pas non plus se contenter du statu-quo car nous avons un réel problème d'inégalités d'accès aux soins.
H.Fischer : on s'est dit on va déplacer la montagne avec une petite cuillère. On a juste commencé.
Diane Leriche : les normes cisgenre discriminent les personnes trans. Mais elles discriminent aussi les personnes cis. On n'est pas dans une logique de case. Ce que nous faisons là, nous le faisons pour tout le monde.
Diane Leriche : on commence à avoir des chiffres qui permettent de justifier nos plaidoyers. L'enquête Trans et VIH va aider en cela, mais il manque une grosse enquête Trans et non VIH.
D.Leriche : les luttes des associations ont permis de faire bouger les lignes, notamment celles de la CIM (classification des maladies mentales). Elles sont parties notamment de quelques personnes comme @acceptesst qui se sont beaucoup bougées.
D.Leriche : une personne trans doit avoir un cis-passing pour être tranquille.
D.Leriche : les chiffres de @SantePubliqueFr ne tiennent pas compte de la diversité des personnes trans, mais aussi de celle des personnes cisgenre.
Fin de ce LT. N'hésitez pas à réagir !

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