#SFLS2021 1ère plénière avec @FBerdougo délégué général de @SFSPasso et Anne Simon @sfls_vih sur les inégalités en santé et VIH. Comment réduire les inégalités ou, au moins, ne pas les aggraver ?
Cyrille Delpierre, épidemiologiste, directeur du Centre d’Epidémiologie et de Recherche en santé de POPulations (CERPOP), co-responsable équipe EQUITY, Inserm/Université Toulouse 3 Paul Sabatier, va tenter de poser des définitions sur le terme "inégalités sociales"
C.Delpierre : la précarité concerne des populations disparates : sans domicile fixe, allocataires des minimas sociaux, ou personnes en dessous du seuil de pauvreté
C.Delpierre : les inégalités peuvent se mesurer en fonction de la mortalité et du niveau d'éducation, en fonction du genre. Les inégalités sociales au regarde de la santé n'ont cessé d'augmenter.
C.Delpierre : les déterminants de la santé intègrent des expositions matérielles mais aussi des expositions psycho-sociales (relations sociales, contraintes organisationnelles) et biomédicaux.
C.Delpierre @UT3PaulSabatier : certaines décisions publiques impactent les inégalités. C'est vrai en matière de tabagisme aussi bien qu'au niveau du surpoids/obésité qui n'a pas le même impact selon les catégories sociales
C.Delpierre : l'environnement physique et matériel contribue aussi aux inégalités, en particulier les expositions professionnelles qui impactent plus les ouvriers que les cadres.
C.Delpierre : les expositions psycho-sociales font surtout référence au stress qui a un impact physiologique à long terme avec, notamment, un vieillissement accéléré ou des pathologies chroniques.
C.Delpierre : on observe aussi des inégalités sociales tout au long du parcours de soins avec un lien entre la position socio-économique et l'apparition d'un cancer, sa prise en charge plus ou moins précoce, l'accès au diagnostic et au traitement
C.Delpierre : à une même dose d'alcool, une même consommation de tabac, on n'a pas le même impact sur la santé selon les facteurs d'inégalités sociales. On n'a pas non plus le même taux de guérison ou d'efficacité selon les environnements.
C.Delpierre : les données sociales ne sont pas ou peu intégrées dans les dossiers médicaux car elles sont jugées sensibles ou non cliniques et elles sont peu accessibles, pour des questions de sécurité notamment.
C.Delpierre : il faudrait pouvoir croiser les données sociales et les données de santé pour améliorer les études.
C.Delpierre : l'accessibilité des données est plus une question politique qu'une question technique (différents formats)
#SFLS2021 Rosemary Dray-Spira @EPIPHARE : Impact de l’épidémie de COVID-19 sur l’utilisation des médicaments de ville : quelles conséquences sur les inégalités de santé ?
R.Dray-Spira : l'épidémie de COVID-19 a eu un impact sur la consommation de médicaments et les inégalités de santé, avec, en particulier, des retards de diagnostic
R.Dray-Spira : dans le domaine de la santé mentale, on a observé un pic de consommation des antidépresseurs lors du 1er confinement qui correspond à la constitution de réserves comme pour d'autres médicaments en fait
R.Dray-Spira : par contre cette délivrance a continué à être en hausse, surtout pour les moins de 20 ans (+34%).
Cette augmentation a été observé également pour les anxiolytiques et les hypnotiques qui se sont amplifiées début 2021. Cette dégradation de la santé mentale touche particulièrement les plus jeunes.
Ce phénomène concerne aussi les anti-diabétiques, les antihypertenseurs et les statines qui pourraient être dus à l'impact des mesures de confinement sur l'activité physique (à confirmer par des études)
Les vaccins penta-hexavalents et ROR pour nourrissons ont aussi connus une forte baisse sans rattrapage dans les mois qui ont suivi. Cette baisse concerne aussi le vaccin contre le #HPV
Ces résultats mettent en évidence un changement profond et durable dans l'utilisation des produits de santé avec un impact majeur sur la population française epi-phare.fr/rapports-detud…
Gabriel Girard @Inserm : Orientations sexuelles et inégalités sociales. Les personnes LGBT+ ont-elles vraiment "tout gagné" ? En fait les inégalités et les LGBTphobies/transphobies restent très fortes
G.Girard : La lesbophobie, l'homophobie et la transphobie sont présentes dans tous les milieux socio-culturels. On nait encore dans des sociétés majoritairement hétérosexistes et cissexistes avec peu de modèles alternatifs
G.Girard : ces LGBTphobies ont un impact majeur sur la santé mentale, avec, notamment, une sur-suicidalité importante
G.Girard : la sérophobie reste une réalité majeure, même dans les communautés les plus informées.
G.Girard: les personnes ont aussi du mal à être conscients de leurs problèmes de soin et ont aussi des expériences négatives avec les milieux de soin. Les services de santé mentale restent le parent pauvre de la prise en soin pour une population souvent psychiatrisée
G.Girard : nombre de personnes doivent se poser la question de la sortie du placard à répétition, tout au long de la vie (coucou les EPHAD)
Les hommes blancs éduqués de classe moyenne restent sur-représentés dans les études sur ces sujets. On manque de données pour les autres populations comme les personnes transgenres ou non binaires.
Pierre André Juven, sociologue @CNRS : le rôle des politiques de santé publique comme vecteurs d’iniquité ou d’équité. Qui produit ces politiques ? Sont-elles socialement déterminées ?
P.A.Juven : les politiques de lutte contre les addictions qui se concentraient sur les produits, portent maintenant sur les publics, ou plutôt sur les individus, avec des messages de prévention s'adressant à des hommes blancs ayant un certain niveau culturel
P.A.Juven : il y a en France une longue histoire de tension entre l'Etat et les médecins libéraux, ceux-ci s'étant constitués en puissante corporation en mesure de résister aux politiques de santé publique (honoraires, installation)
P.A.Juven : l'Etat ne fait pas toujours le choix de lutter contre les inégalités, notamment lorsqu'il ne lève pas les brevets pour certains médicaments. Il se pose alors en défenseur d'une industrie pharmaceutique libérale.
P.A.Juven : il faut souligner la faiblesse du poids des questions de santé dans le domaine politique. La santé est toujours un champ oublié. On le voit actuellement lors de la campagne présidentielle, y compris dans les primaires.
P.A.Juven : les instances qui ont vocation à influencer sur les politiques publiques de santé ont en fait peu de poids.
Une page de pub de la part de @FBerdougo : la @SFSPasso tiendra son congrès du 13 au 15 octobre 2021 sur le thème "Agir en situation d’incertitude et de controverse : quels enseignements pour la santé publique ?" congres.sfsp.fr
Vous avez demandé le programme du congrès de @SFSPasso ? Le voici congres.sfsp.fr/wp-content/upl…
Et maintenant un peu d’épidémiologie avec Jacques Reynes et Sophie Florence @sfls_vih : Virginie Supervie @Inserm présente la cartographie de l’épidémie non diagnostiquée
V.Supervie : l'épidémie est constituée de plusieurs groupes selon que les personnes sont diagnostiquées, suivies ou perdues de vues - ou pas.
V.Supervie : en 2018 on avait 171.300 personnes vivant avec le VIH dont 2/3 d'hommes et 74% de personnes ayant une charge virale contrôlée. Par contre les nouvelles infections ne baissent pas avec près de 6.000 infections par an.
V.Supervie : ces nouvelles infections ne baissent pas chez les HsH nés à l'étranger, contrairement à celles des femmes hétéro nées à l'étranger. On parle ici de découverte de la séropositivité, pas de contamination.
V.Supervie : le délai entre infection et diagnostic reste long (3,3 ans). Mais une fois l'entrée dans les soins faite, la prise en soin est courte avec un accès rapide aux traitements
V.Supervie : l'épidémie est hétérogène sur le territoire mais les connaissances fines manquent pour réduire la transmission du VIH
V.Supervie souligne l'importance des données collectées pour la déclaration obligatoire mais aussi dans les COREVIH sur les personnes nouvellement prises en charge.
La sous-déclaration (obligatoire) est-elle reliée aux déserts médicaux ? En fait non : on a tendance à surestimer les chiffres pour ces régions.
François Dabis présente la seconde feuille de route de la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/strate…
@DabisFrancois la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle (SNSS) vise à répondre au morcellement de la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive. Elle est l'une des composantes de la stratégie nationale de santé 2018-2022 avec une priorité sur la prévention
@DabisFrancois peu de cibles avaient été identifiées à part les 3 "90" transformés en "95" concernant les PVVIH en particulier
@DabisFrancois les forces sont nombreuses mais le pilotage est quasi exclusivement l'apanage des ARS et la coordination celle des COREVIH
@DabisFrancois un seul réseau local a été mis en place : celui des villes sans sida avec notamment @parissanssida mais qui ne concerne pas tout le territoire
@DabisFrancois entre 2018 et 2020 certaines actions ont été entreprises comme le rappel de l'obligation des 3 séances annuelles d'éducation à la sexualité du CP à la terminale
@DabisFrancois L'offre est plus ciblée vers les populations clés avec, notamment, la primo-prescription de la #Prep en médecine générale.
@DabisFrancois La 2ème feuille de route de la SNSS s'appuie sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur la coordination des parcours de santé sexuelle et reproductive avec la disparition du cloisonnement entre santé sexuelle et santé reproductive
Symposium @GileadSciences : Repérer les altérations de Qualité de Vie Dr. Jérémie Leporrier @hopital_necker L'efficacité des traitements ne permet pas de résoudre les difficultés économiques, sociales, d'accès aux soins
J.Leporrier : or les PVVIH cumulent les difficultés, ce qu'ont démontré les enquêtes VESPA 1 et 2 et l'enquête @agenceANRS Parcours.
J.Leporrier : nous utilisons un outil @WHO traduit et validé qualiv.fr qui pose tout de même un problème d'accès numérique avec des questions plutôt fermées
J.Leporrier: un autre outil peut être utilisé, le questionnaire OCTAVE permettant de balayer les différentes composantes de la santé
J.Leporrier: ce questionnaire papier et digital est en cours de conception/évaluation avec une enquête nationale observationnelle auprès des médecins prenant en charge les PVVIH dans 40 centres auprès de 400 patients avec une CV indétectable
Dr. Julie Langlois @CHSSM77 et Dr Christine Jacomet @CHUClermontFd : Conditionnements pharmaceutiques et préférences patients. Le conditionnement primaire c'est ce qui est en contact direct avec le médicament
Trois types de conditionnements primaires : blister unitaire / non unitaire (plaquette) / et flacon (vrac). Le blister unitaire est celui privilégié par les pharmaciens hospitaliers
En France les ARV s'appuient sur un conditionnement mensuel
Dr. J. Langlois @CHSSM77 et Dr C. Jacomet @CHUClermontFd : les usagers et les prescripteurs ont peu d'information sur le choix du conditionnement. Ils ont besoin du pharmacien pour avoir ces informations.
Les anti-rétroviraux ne font pas partie actuellement du conditionnement trimestriel mais la règlementation va évoluer. Le pharmacien doit délivrer le conditionnement le plus économique donc la prescription doit être précise à ce sujet.
Le mensuel permet un suivi rapproché et un passage plus fréquent à la pharmacie, avec un risque moins important de perte
Le blister est plus hygiénique et permet une conservation plus longue. Ce qui n'est pas le cas du flacon. Cette donnée est à prendre en compte dans le cadre de la PreP en particulier.
Christine Jacomet @CHUClermontFd présente très rapidement des cas cliniques
C.Jacomet : que propose-t-on comme dispensation de son traitement ARV ? mensuelle ou trimestrielle ?
Les patients stables sous traitement, avec plus d'un an de traitement, le suivi n'a pas besoin d'être mensuel et peut être trimestriel. Les médecins y sont d'ailleurs favorables dans ces conditions.
2ème cas clinique. Même question.
2 propositions : les personnes dans la salle sont favorables à la 1ère proposition
Les pharmaciens sont moins favorables à la dispensation trimestrielle pour des questions administratives et par crainte des pertes éventuelles. En fait certains patients sont prêts à être aidés par le pharmacien, surtout ceux prenant d'autres traitements
Un flacon ouvert doit-il être utilisé dans les 30 jours ? C'est une question de stabilité des comprimés qui est garantie pendant 1 mois surtout pour des questions d'humidité. Sauf que certains patients peuvent mettre les comprimés sous blister dans des autres contenants
Symposium organisé par @GileadSciences : Gilles Pialoux @HopitalTenon @sfls_vih "Les enjeux du dépistage aujourd’hui". Replaçons le VIH dans leur contexte que le COVID nous aurait presque fait oublier
G.Pialoux : on n'a pas tiré les leçons du sida dans l'épidémie de COVID. Les gens dépistés n'ont pas le même comportement. Sans dépistage pas de TasP par exemple. Il faut donc rattraper le retard de dépistage
G.Pialoux : les outils actuels sont une transposition de ce qui fonctionne contre la transmission mère-enfant
G.Pialoux : la prévention combinée ça marche très bien. Tous les outils sont complémentaires :
G.Pialoux : la France reste championne d'Europe des séronégatifs. L'offre de dépistage est multiple mais les TROD vont plus vers les populations susceptibles d'être affectées par le VIH
G.Pialoux : 4 dépistages par an pour les HsH ? Cette recommandation n'est en fait pas appliquée. Le dépistage du VIH ne doit pas être isolé, il doit être couplé avec celui des hépatites, des IST et des violences
G.Pialoux : les modèles qui marchent ? Getting zero à San Francisco a permis de renverser la tendance gettingtozerosf.org
G.Pialoux : le COVID a eu un fort impact sur l'épidémie de VIH en terme de mortalité, pas seulement en terme de dépistage (-45% pendant le confinement et -15% fin 2020)
G.Pialoux : vaccins #HPV a aussi été très impacté, pendant le confinement mais aussi après, avec une diminution de l'offre
Eric Billaud @CHUnantes : le vaccin COVID a-t-il fait une concurrence au vaccin contre le HPV ? mais n'y a-t-il pas eu moins de rapports sexuels ?
G.Pialoux : le vaccin contre le HPV n'est pas lié à l'activité sexuelle puisqu'il prend place avant son démarrage (en principe).
Eric Billaud @CHUnantes : Les résultats de l’enquête «Etat des lieux du dépistage dans les PASS» solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-san…
Eric Billaud @CHUnantes Les PASS combinent toutes les difficultés des prises en soins (sociales, juridiques, linguistiques, etc.)
E.Billaud : on observe de grandes disparités quant à la proportion du nombre de PASS par rapport au nombre d'habitants
E.Billaud : les PASS ne travaillent pas toutes de la même façon. Certaines sont insérées dans les services d'urgences, d'autres se déplacent hors les murs
E.Billaud : certains PASS ne voient que des patients d'origine sub-sahariens, d'autres en voient beaucoup moins. Le dépistage du VIH est proposé la plupart du temps ainsi que le VHB, la syphilis
Le patient ne vient pas toujours pour faire un dépistage, en cas par exemple de stress post-traumatique (violences sexuelles ?)
Quels sont les besoins des PASS en matière de dépistage ?
Remarque dans la salle : les prises en charge dans les PASS sont très différentes entre celles qui sont dans les grandes villes et dans les petites PASS. Une enquête globale devrait être complétée par une enquête plus fine.
Jérémy Zéggagh @HopSaintLouis « La présentation de l’application web OOPS ». Cet outil a été élaboré pour améliorer le dépistage et la prescription de la PreP.
(vous pouvez mettre des captures d'écran de l'application si vous la trouvez...)
Cet outil est destiné aux patients et aux médecins, avec une proposition de PreP. Il permet d'identifier le niveau d'exposition au VIH et aux IST.
L'application s'appuie sur la base de données de Sida Info Service pour les consultations PreP sida-info-service.org/annuaire/

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