Thread by @leilachaibi

🔴Coup de tonnerre, dans l’arène bruxelloise: la Commission🇪🇺 publie une proposition de directive imposant une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes numériques.
+ de 4 millions de travailleurs concernés!
Camouflet pour #Uber, #Deliveroo... et pour Macron⤵️

Une victoire enthousiasmante pour les travailleurs du monde uberisé. Jusque là considéré comme des indépendants via une utilisation frauduleuse de ce statut, @EU_Commission vient de présenter sa directive qui accouche d’un véritable bouleversement : la présomption de salariat. ⤵️

Cela signifie que les livreurs de repas, les conducteurs de VTC et l’ensemble des travailleurs ubérisés seront par défaut reconnus comme salariés.
✅Jusqu’à 4,1 millions de travailleurs en Europe qui auraient accès au salaire minimum, aux congés payés, à la protection sociale !⤵️

🚴Ces livreurs, seuls dans les rues pendant les confinements. Qui risquent leur vie pour livrer des repas puis font la queue aux @restosducoeur.

🚘Ces chauffeurs endettés pour financer leurs voitures. Qui n’osent plus se déconnecter de peur de rater une course. ⤵️

C'est une grande victoire politique, et surtout une avancée sociale majeure pour les travailleurs de plateforme touchés depuis des années par une grande précarité économique alors que ce sont eux qui travaillent en prenant tous les risques ! ⤵️

https://twitter.com/leilachaibi/status/1438812500770885638/video/1

L’aboutissement de plus de 2 ans de travail que je mène notamment à l'intérieur et à l'extérieur du Parlement européen, en charge des négociations pour mon groupe politique au sein de la commission emploi. ⤵️

L’annonce de @EU_Commission sonne aujourd’hui le glas de l’impunité des plateformes en même temps qu’elle marque une défaite à plate couture d’Emmanuel #Macron, chantre de l’ubérisation de l’économie et du monde du travail. ⤵️

Le message envoyé est clair et net : Uber, Deliveroo et autre Bolt doivent cesser de se cacher derrière l'usage frauduleux du statut de travailleur indépendant et doivent assumer leurs obligations d'employeur ! ⤵️

Un bras de fer gagné grâce à la construction au fil des mois d’un lobby d’un nouveau genre, celui des travailleurs ubérisés mobilisés, et dont l’irruption sur la scène bruxelloise, face au Parlement ou à la Commission, a surpassé l’influence des lobbys des plateformes. ⤵️

Confrontée aux 120 travailleurs ubérisés de 18 pays différents réunis en octobre à Bruxelles pour le Forum #StopUberisation, la Commission🇪🇺 n'a pas eu d'autre choix que de prendre en compte les revendications des principaux concernés plutôt que de céder aux sirènes d’Uber. ⤵️

Les lobbys des plateformes avaient pourtant sorti l’artillerie lourde pour obtenir le beurre et l'argent d’Uber. Ils avaient pu compter sur l’appui sans faille d'E. Macron et de son gouvernement, les plus fervents défenseurs de leurs intérêts.⤵️
huffingtonpost.fr/entry/monsieur…

En effet, depuis des mois, le gouvernement français a tout fait pour permettre aux plateformes de contourner leurs obligations d’employeurs en matière de droit du travail et de protection sociale.⤵️

Il reste une bataille à mener au Parlement et au Conseil avant que ces mesures ne rentrent définitivement en vigueur. Les négociations entre les deux co-législateurs européens commenceront au premier semestre 2022. E. Macron aura alors la présidence du Conseil de l’UE... ⤵️

Il est fort à parier que Macron continuera de s’ériger comme le plus fervent défenseur des plateformes. Un combat qui porte en creux le risque de détricotage de l’ensemble du salariat via l’hégémonie du modèle de l’ubérisation. Cela explique son ardeur à se faire le VRP d’Uber!⤵️

Avec la @DFIeurope, nous continuerons alors de défendre les intérêts des travailleurs des plateformes numériques pour mettre un coup d'arrêt à ces pratiques.⤵️

La précarité représente un tunnel sans fin !

✊Le combat pour un emploi stable pour chacun est au coeur du programme de @JLMelenchon #UnionPopulaire.

✅Nous proposons de requalifier les travailleurs des plateformes numériques dès 2022 sans attendre l'application de la directive