1/ Questions en DM.
Combien gagne-t-on comme facteur de risque comme en passant du masque chirurgical au FFP2?
Comment savoir si son masque est bien mis? medrxiv.org/content/10.110…
2/ Toute la question suppose que l'on ait répondu avant à cette question: quelle est la taille des gouttelettes de mucus porteuses des particules virales qui, statistiquement, contaminent? tandfonline.com/doi/full/10.10…
3/ Comme elles sèchent très vite après avoir été émises pendant la respiration ou pendant qu'on parle ou chante, il faut plutôt prendre leur taille d'équilibre, autour de 200 microns, qui est la taille la plus dure à filtrer. science.org/doi/10.1126/sc…
4/ Les résultats de tests sur des visages donnent un niveau de filtration entre 42% et 91% pour les masques chirurgicaux contre 95% à 99% pour les masques FFP2. pubs.acs.org/doi/10.1021/ac…
5/ Si je simplifie le discours:
masque sur la bouche: totalement inutile
masque en coton: -30% de particules virales
masque chirurgical bien mis: -72% de particules virales
masque FFP2 bien mis: -90% de particules virales academic.oup.com/annweh/article…
6/ Par contre, si vous doublez le masque chirurgical par le joli masque en coton, vous pouvez regagner un facteur intéressant: 60% à 99% de filtration. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34161193/
7/ FFP2 bien mis, vous divisez le risque pour vous par 10. Masque chirurgical bien mis, vous divisez le risque par 3,5. Vous divisez donc le risque par 2,8 en passant de l'un bien mis, à l'autre bien mis.
8/ L'effet du masque, contrairement à la vaccination réellement existante, marche dans les deux sens: à l'exhalaison, on balance moins de particules virales et à l'inhalation, on en respire moins aussi. jamanetwork.com/journals/jamai…
9/ L'effet est au carré… Le FFP2 pour tous divise la transmission par 100.
Vous comprenez ce que nous coute l'obscurantisme criminel du cabinet Véran, qui se refuse à une politique de promotion du FFP2… ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
10/ Bon, comment doit on le mettre?
En pinçant la barrette nasale (car oui, il faut une barette nasale, sinon ça fuit à mort) et en sentant le masque se plaquer au visage quand on inhale. jamanetwork.com/journals/jamai…
11/ Dans l'autre sens, en exhalant, je ne connais pas d'autre méthode accessible à toutes et tous que d'exhaler une fumée de vapoteuse pour voir les fuites, en se regardant dans la glace.
12/ Une fois qu'on a l'image: SARS-CoV-2 = fumée de cigarette, on peut commencer à développer une manière très intuitive et expérimentale de se protéger, pas du tout savante ni calculatoire. medrxiv.org/content/10.110…
13/ Mon conseil, c'est de vous faire confiance dans votre capacité à faire attention, à comprendre, à mettre en œuvre, à expérimenter différentes manière de porter, de mettre l'élastique. Et différents modèles. sciencedirect.com/science/articl…
14/ J'ai mis la biblio en bordel, parce que j'avais la flemme de faire mieux. Mais vous avez les papiers, si vous voulez voir les sources des nombres donnés plus haut.
FIN.
15/ Ah, j'oubliais: on peut recycler jusqu'à 5 fois ses FFP2. Pour ma part, j'arrête de les remettre quand je sens les développements microbiens (quand ils sentent mauvais).
J'avais déjà fait un thread complet sur les masques ici:
2/ Réponse expérimentale en Israël, où la population est massivement vaccinée en trois doses. Et c'est non: cela ne suffit pas à arrêter la vague épidémique. En effet, Omicron dispose d'un échappement immunitaire en voie haute qui réduit l'effet du vaccin sur la transmission.
3/ Mais ça ne fait pas rien. La vaccination protège (statistiquement) de l'hospitalisation et probablement (mais il faut encore attendre les données fiabilisées) des formes graves. Moins de monde en réanimation. Moins de morts.
1/ Question en DM: c'est la troisième fois qu'on me la pose et je refuse en partie d'y répondre pour ne pas entrer dans les lignes de clivage qui me posent problème.
Comment choisir de vacciner ou non les enfants en bas âge?
2/ Je vais faire un micro-effort pour essayer de formuler la question éthique, sans y répondre. Toute l'éthique médicale des démocraties libérales est fondée sur l'idée d'une balance bénéfice risque individuelle, pour celui ou celle qui se fait vacciner.
3/ Le problème du consentement des enfants est un énorme problème, en éthique médicale. Ainsi, le don d'organes n'est pas régi par les mêmes règles pour les adultes et les enfants. sante-sur-le-net.com/enfants-don-or…
1/ Question en DM: trois questions sur les femmes enceintes; quelle dangerosité du virus pour la mère, pour le fœtus? Quelle recommandation pour la vaccination?
2/ Je suis désolé (très sincèrement) mais je ne sais pas et n'ai rien lu sur ces questions importantes. Je m'en excuse: j'aimerais pouvoir rassurer et donner la biblio…
Je transmets la question à qui serait compétent (en plus de mes excuses)…
1/ Question en DM.
Le virus reste-t-il contagieux dans une pièce à 40°C?
La réponse est oui. La désactivation des particules virales est plus rapide quand il fait chaud, et il y a un effet de sur la température nasale qui est plus ou moins favorable à la température nasale.
2/ Les particules virales restent donc moins longtemps susceptibles d'infecter dans l'air mais ça ne suffit pas.
Pour ceux qui travaillent en conditions chaudes et humides rendant le masque assez insupportable, il faut ventiler et purifier...
3/ Un thread précédent avec les refs (j'espère avoir mis toute ma biblio).
1/ Question en DM.
Que se passe-t'il quand on est porteur asymptomatique?
Pourquoi le corps semble-t'il ne pas réagir à la présence du virus?
2/ Les particules virales inhalées n'ont qu'une très faible probabilité de franchir les barrières physiques qui participent au système immunitaire, puis de trouver un récepteur cellulaire, puis de rentrer dans la cellule et se répliquer.
Une sur un million pour fixer les idées.
3/ Ensuite, la réplication virale se fait (dans les fosses nasales) par infection de cellules, celles-ci composant comme une micro-société qui a sa propre "épidémie", avec une phase de croissance exponentielle du nombre de particules virales.
1/ Question en DM. Peut-il y avoir des cas où le vaccin, imparfait, produit par la pression de sélection, une aggravation de la virulence des souches dominantes?
Est-ce le cas pour les vaccins contre les pathologies graves de SARS-Cov-2?
2/ Il faut insister sur le fait qu'un vaccin ne produit pas de mutation (il confère de l'immunité) et que les souches virales n'interagissent pas directement (il est rare d'être bi-infecté, et heureusement parce que cela accélère les mutations fortes).
3/ Il existe des cas théoriques (donc avec des hypothèses à examiner), qui reposent, si je comprends bien sur le schéma suivant.
La souche A, initiale, a une virulence (des morts, entrées en réa) grande qui conduit à développer un vaccin imparfait contre les formes graves.