La John Hopkins University, référence du monde médical, tranche définitivement dans sa dernière méta-analyse : « les confinements n’ont eu que peu ou pas d’effet sur la santé publique, tout en imposant d’énormes coûts économiques et sociaux. »
Il est bon de le rappeler à l’heure où certains, qui se réclament de la raison alors qu’ils sont systématiquement démentis par les données scientifiques, voudraient voir les restrictions sociales se poursuivre éternellement en dépit de leur inefficacité et leur nuisance.
Nous savons depuis 1 an que les confinements sont inefficaces et terriblement nuisibles pour la santé publique. John Ioannidis, épidémiologiste le plus cité au monde, avait rapidement pointé les failles méthodologiques et les dangers des confinements dans une étude très débattue.
À l’époque, dans un mécanisme répété à l’envi pendant la crise, certains médias avaient cru bon de dénigrer cette étude en s’appuyant sur un twittos docteur en informatique.
De plus, aucun essai randomisé à ce jour n’a comparé l’efficacité de la vaccination, quelle que soit le nombre de doses, vs l’immunité naturelle. En étude observationelle massive, l’immunité nat protégeait 6 à 13x mieux que la vacc contre l’infection. science.org/content/articl…
Vs Omicron, quelle protection de l’immunité naturelle contre infection ? 0 étude publiée sur le sujet.
Mais peu importe, puisque les personnes immunisées naturellement n’allaient quasiment pas à l’hôpital en cas de reinfection, et que ça ne changera sûrement pas avec Omicron ?
Selon les dernières données danoises 🇩🇰 (85% Omicron), la 3e dose confère 0% de protection contre l’infection. Elle ne montrerait d’efficacité significative que pour protéger des formes graves après 70 ans.
Conséquences :
❌ Pass Vaccinal.
❌ Vacc enfants sains.
❌ 3e d < 60 ans.
Comment arrive-t-il à ce résultat ? Pour la 1ère fois à ma connaissance, un épidémiologiste a fait ce que tous les méthodologistes sérieux exigent : ajuster les groupes étudiés par nombre de tests réalisés. Avant, l’efficacité de la vacc vs infection était carrément négative.
En Suisse, l’immunité nat vous permet d’obtenir un certificat COVID équivalent à la vaccination.
👉🏼 365 jours de certification pour un test positif ;
👉🏼 90 jours sur une simple sérologie qui prouve que vous avez des anticorps !
Une politique sanitaire intelligente est possible.
Pour bien préciser : ce post ne vise pas à valider le principe de Pass, mais à souligner qu’on peut déjà créer des outils intelligents, fondés sur la Science. Dans mon monde, je préférerais que cet outil serve à évaluer son risque individuel, pas accéder à des activités.
Mme @CoDubost a déclaré chez @PascalPraud que les médecins peuvent produire un « certificat de rétablissement » si leurs patients conservent un bon niveau d’anticorps comme @nadine__morano. C’est totalement faux. Seul un test positif récent donne accès au Pass, et c’est absurde.
Après G. Deray, Karine Lacombe fact-checkée par CheckNews : non, les non-vaccinés ne représentent pas 80% des hospis, mais 43%. Pourquoi c'est important ? Parce que cela contredit le narratif qui voudrait que l'hôpital souffre à cause des non-vaccinés ⤵️
Certes, le vaccin est efficace, puisque les 10% de non-vaccinés représentent 43% des hospitalisations, ce qui est très anormal. Au demeurant, les 57% de vaccinés hospitalisés sont actuellement le poids majoritaire sur l'hôpital.
L'hôpital ne souffre donc pas majoritairement des non-vaccinés, mais d'abord de la stratégie sanitaire globale, puisqu'en dépit d'une vaccination massive la pression reste forte, et l'hôpital est très affaibli. La solution ? Sortir du tout-vaccinal.
Résumé du #Molnupiravir, vraiment efficace seulement < 5 jours après infection, dont l’essai sur-optimisé (exclusions de patients, hospitalisations définies comme un séjour de +de 24h, adhésion au max) arrive à peine à faire sortir 30% d’efficacité, et pas sur tous les variants.