L'effort annoncé par le @sup_recherche pour compenser le sous encadrement chroniq en STAPS ne doit pas faire oublier la maltraitance réservée aux enseignants en APA, diplômés de l'une des filières, qui se retrouvent totalement effacés de textes de loi portant sur leur spécialité.
Le soutien des syndicats universitaires serait le bienvenu afin que les diplômes, les compétences, les valeurs des enseignants en APA de qualification universitaire soient légitimés chaque fois qu'un texte de loi concerne leur pratique professionnelle.
A savoir, l'encadrement de l'activité physique des personnes âgées, malades chroniques ou handicapées par un spécialiste formé en STAPS dont c'est le métier.
Comment pouvons nous tolérer q des professionnels du sport ou de la santé s'emparent de prérogativ de l'enseignant en APA par jeu d'influence ds la rédact° des lois (Code de la santé, Décret 2016, Loi Sport ...), en effaçant des débats des compétences qui lui reviennent de droit?
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E.A.P.A est l'acronyme pour 🧡#EnseignantEnActivitéPhysiqueAdaptée, nom choisi par la profession elle-même pour identifier le professionnel qui est diplômé d'une licence (ou plus) d'une filière universitaire STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), ...
spécialisée dans le domaine de l'APA (ActivitéPhysiqueAdaptée)-Santé. Le 's' indiquant qu'ils sont quand même assez nombreux (probablement entre 50 et 80000 en France). Malgré cela, gouvernement et parlementaires semblent ne pas vouloir les identifier en effaçant leur existence
Vous ne le savez peut-être pas, mais l'enseignant.e en APA, est un.e professionnel.le capable d'encadrer l'activité physique adaptée de personnes malades chroniques ou à risque, handicapées, en perte d'autonomie, ou âgée. Après 3, 5 voire 8 années d'études universitaires,
il/elle développe des program, évalue le potentiel de chacun, intervient en séance pratiq d'APA, coordonne son intervention avec les autres acteurs médicaux, psycho-sociaux, éducatifs de la prise en charge. Il/elle sait accueillir le pratiquant différent, conseiller le réticent,
sécuriser l'inquiet ou le fragile, favoriser l'inclusion et la participation sociale, motiver le sceptique à débuter puis maintenir une activité physique qui a du sens pour lui.
Il/elle intervient auprès de l'enfant atteint de cancer, de l'adulte malade cardiaque ou respiratoire,
qui renvoie lui-même au décret 2016-1990 (legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTE…) qui avait déjà fait débat à l'époque, jusqu'à être porté devant le conseil d'état.
Dans la plupart des maladies chroniques sévères, les patients baissent progressivement leur niveau d'activité en raison des symptômes, se déconditionnent et perdent en capacités fonctionnelles à réaliser des actes de la vie quotidienne. Un patient avec BPCO sous oxygène pourrait
s'essouffler au moindre effort, ne plus pouvoir monter les escaliers, aller chercher son courrier ou son pain, assurer le quotidien, voire ne plus se lever de son lit. La réadaptation à l'effort individualisée peut lui permettre de progressivement regagner en tolérance à l'effort
, en capacité à se lever, à marcher, à gérer 1 peu + son quotidien avec - de fatigue ou d'essoufflement, à améliorer sa qualité de vie en somme.
Mais chez la plupart des malad chroniq, la réadap° à l'effort n'est pas à l'origine d'altérations fonctionnelles intenses et durables.
Les rechutes et épuisements après effort sont fréquents dans le covid long. Si une partie de ces fluctuations semble aléatoire, une autre peut être minimisée en adoptant une stratégie d'auto-régulation de l'alternance activités/repos (méthode dite du 'Pacing').
La surveillance de sa fréquence cardiaque dans les activités physiques de la vie quotidienne peut aider à éviter/réduire certains de ces Malaises/épuisements/exacerbation Post-Effort en maîtrisant mieux le niveaux de ses dépenses d'énergie.
NB1⃣. Ca ne marche pas à 💯%. C'est loin d'être une science exacte.
NB2⃣. Evaluer la dépense d'énergie lié aux activités cognitives ou situations émotionnelles est souvent plus difficile
Les tests d'effort quelque peu invasifs réalisés chez des patients 1 an après contamination par Sars-Cov2, comparés à des contrôles symptomatiques sans patho cardiaq (mais plutôt entraînés, VO2 à 130%) indique bien une altération de la conso pic d'O2, de l'extraction périph d'O2
et de l'efficacité ventilatoire, avec un index cardiaq préservé, sans augmentation de l'espace mort. Les auteurs concluent à l'absence de limitation cardiaq centrale et oriente vers une perturbation du métabolisme oxydatif périphérique.
On remarque ds les résultats des pressions ds l'oreillette droite, artérielle pulmo moyenne & wedge (?) & résistance artérielle pulmo totale, inférieures (NS, ***, **, **)... Y a tout de même qq modifications de l'adaptation hémodynamique à l'effort max des patients après covid