Le #capitalisme financier est perverti par la création monétaire des banques centrales. Ces dernières et l'Etat n'ont pas à jouer le rôle d'assureurs des risques financiers que prennent les investisseurs.
Quand une société investit en Russie, elle ne scrute pas seulement le rendement de son investissement, elle le pondère surtout par le risque qu'elle prend.
En gros, elle gagne beaucoup, mais elle est consciente qu'elle prend aussi beaucoup de risques.
La société sait le risque qu'elle prend, ses actionnaires le savent, ses créanciers aussi !
Ils prennent des risques en investissant dans des pays instables géopolitiquement, mais quand tout se passe bien, les rendements sont inespérés...
Par contre, selon la logique capitaliste, quand ça se passe mal comme en ce moment, les investisseurs sont censés encaisser des pertes, ce qui est une chose normale dans l'ancien monde.
Mais c'est sans compter sur la nouvelle donne monétaire qui profite aux capitalistes du monde entier depuis la crise de 2008.
À la moindre crise, à la moindre peur du peuple, les banques centrales dégainent la planche à billet numérique pour sauver tout ce beau monde.
Il faut toujours une crise qui tétanise le peuple pour justifier l'usage sans limite de la planche à billet : une crise financière (2008), une crise de la dette souveraine (2011), une crise sanitaire (2020), et maintenant une crise géopolitique (2022).
Pour résumé, le capitalisme a muté : les capitalistes prennent des risques (démesurés parfois), encaissent les profits quand tout va bien, et se déchargent sur la collectivité quand tout va mal.
Il faut bien sûr des dirigeants politiques complices pour permettre ce hold-up !
Car à la fin, cette "assurance du capital" à un coût pour nous tous. Ce sont les contribuables, les épargnants, les travailleurs (dont le salaire ne suit pas l'inflation), les usagers des services publics qui en paieront le prix au fil du temps, de la manière la plus sournoise.
Comme d'habitude, le quidam ne comprendra pas ce qui lui arrive. Il verra petit à petit son pouvoir d'achat se dégrader, ses factures augmenter, l'école et l'hôpital public dépérir, ses impôts s'alourdir, et chose plus complexe à saisir, il verra l'insécurité exploser.
Comme d'habitude, les instigateurs de ce système trouveront un autre subterfuge pour détourner le quidam de ses vrais problèmes, jouant sur la division des uns et des autres. Ce n'est pas pour rien que les milliardaires achètent des médias : ils achètent surtout leur immunité.
À moins que les uns et les autres essaient de comprendre ce qui est en train de se jouer, se passe le mot, s'unissent, pour se retourner contre ce pouvoir du mal qui nous dirige de jour en jour vers le chaos final.
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Entre 1994 et 2009, la Russie a mené une guerre totale contre la Tchétchénie, faisant suite à sa déclaration d'indépendance en 1991.
Deux guerres, entre 150 et 300000 morts.
Soit 15 à 30% de la population civile.
Un massacre sous le silence de la communauté internationale.
Les Tchétchénes n'avaient pas la chance d'être "blonds aux yeux bleus", ni de "conduire les mêmes voitures que nous".
L'Ukraine est plus peuplée, plus proche de nous, avec une économie et un sol très riche.
Imaginez l'ouverture de l'UE vers un pays où le salaire moyen est de 250€. Le rêve pour notre économie capitaliste : délocalisaions en perspective et pression sur les salaires chez nous.
Ce thread date de 2018.
Je me suis toujours demandé comment les instigateurs de l'usure avaient réussi au début du XXème siècle à diviser les peuples sous fond de nationalisme, jusqu'à les mener à des guerres fratricides.
Aujourd'hui, je comprends beaucoup mieux leurs méthodes.
L'homme est né pour servir la vérité, la justice, la paix, l'équité, etc.
L'homme a délaissé ces valeurs pour diriger sa confiance vers des individus malfaisants, des menteurs, des corrupteurs, qui maquillent le mal en bien, et le bien en mal.
Nous sommes responsables de notre manque de vigilance, et les êtres malfaisants savent jouer de nos passions et de nos naïvetés, pour nous diviser, nous manipuler, nous dominer, pour nous monter les uns contre les autres.
Si le #dollar était un État, l'#OTAN serait son armée.
Depuis plus d'une vingtaine d'années et la chute du bloc soviétique, l'OTAN est devenu le bras armé des intérêts économiques des États-Unis, et plus particulièrement du dollar !
En Octobre 2000, Saddam Hussein décide de se débarrasser des réserves de l'Irak en dollars.
Quelques temps après, il va même plus loin en acceptant d'échanger son pétrole en euros.
PS : toute similitude avec une situation actuelle est tout sauf fortuite
Portrait troublant du Président #Zelenskiy paru dans @lavoixdunord en 2019 lors de son élection : lavoixdunord.fr/571791/article…
On y apprend qu'il fut la marionnette d'un sulfureux milliardaire. Homme de télé, il fut catapulté à la tête du pays sans expérience politique.
Apparemment, il n'y a pas qu'en France où les milliardaires placent leur pantins à la tête de l'État.
Les Ukrainiens ont élu pour Président un individu "qui se qualifie lui-même de clown", censé débarrasser l'Ukraine de l'oligarchie😏.
Qui est réellement derrière ce clown ?
Un homme de télé catapulté par un milliardaire en haut de l'affiche et qui clame lors du débat du second tour : "je ne suis pas un homme politique, je suis un type simple venu cassé ce système."
Pourtant, ce Président qui se qualifie de clown a été épinglé par les #PandoraPapers
L'illusion de richesse infinie est nourrie par le mythe de la dette infinie.
L'illusion disparaît quand le mythe s'effondre.
Quand la spirale des faillites sera déclenchée, s'effondrera le château de carte d'une économie dont le pilier est la dette avec intérêts et dont la monnaie est la coquille.
En attendant, les banques centrales font tout pour repousser artificiellement ce moment fatidique du retour à la réalité, en prolongeant l'illusion de la solvabilité du système grâce à de l'argent magique créé de nulle part.