l'Armia Krajowa, l'Armée polonaise de l'intérieur, se soulève dans le but de libérer Varsovie.
Plusieurs raisons à cela.
D'une part, le contexte est plus favorable qu'il ne l'a jamais été depuis le début de la guerre : l'Allemagne est acculée sur tous les fronts.
En effet, à l'Est, depuis les victoires de Stalingrad et de Koursk, l'Armée rouge a ravi l'initiative à la Wehrmacht qu'elle refoule vers l'Ouest à grands coups boutoirs.
En Europe occidentale, les Alliés ont chassé les Allemands d'Afrique du Nord avant de débarquer en Italie puis en France.
Bref, il est clair désormais que l'Allemagne a perdu la guerre. Ce n'est plus qu'une question de temps.
D'autre part, les Polonais redoutent que Staline ne veuille vassaliser leur pays après l'avoir libéré. Enfin, libéré...
Tous ont en mémoire les massacres de Katyń, instrumentalisés autant que faire ce peut par la propagande allemande à partir de 1941.
Et tous ont appris qu'après avoir libéré (hum...) les villes de Pologne orientale, les Russes ont liquidé les résistants polonais qui y avaient combattu les Allemands.
Le ton est donné.
C'est pourquoi la Résistance polonaise veut accueillir l'Armée rouge en position de force dans une Varsovie libérée, siège d'un Etat restauré.
Mal leur en prend.
Sitôt le soulèvement déclenché, Staline ordonne une pause stratégique fort opportune qui permet aux Allemands d'écraser l'Armia Krajowa au prix de durs combats, lesquels ne durent pas moins de deux mois.
Ce faisant, il épargne à l'Armée rouge (plutôt au NKVD) d'avoir un nouveau Katyń sur la conscience. Les Allemands se sont chargés de la sale besogne.
Varsovie capitule le 2 octobre après une résistance de 63 jours. L'Armée rouge y entre trois mois plus tard, le 17 janvier 1945.
Ci-dessous : la place de la Vieille-ville photographiée à l'été 44 par la jeune Ewa Faryaszewska, qui meurt cette année-là à tout juste vingt-quatre ans.
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Je suis ému qu'un tel réseau de personnes puisse être atteint en si peu de temps et que tant de personnes se battent pour que les meilleurs moyens possibles d'atténuer le changement climatique restent ouverts dans l'UE (ainsi qu'au niveau mondial).
Je suis honorée de représenter Mères pour le nucléaire dans cette liste et d'avoir six autres écomodernistes de Finlande (Suomen Ekomodernistit), de Suède (Svenska Ekomodernisterna) et d'Allemagne avec moi.