Dans son rapport final, la Commission nationale de contrôle de la campagne #présidentielle estime que la période de réserve "semble avoir été mieux respectée (par les médias) que lors de l’élection précédente".
Elle n'a rappelé à l'ordre que Mediapart,qui s'en était plaint.
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La veille du premier tour, la CNCCEP avait demandé au site d'info de retirer deux articles parus la veille du premier tour, leur contenu pouvant "se rattacher à la propagande électorale".
Mediapart avait dénoncé des "injonctions abracadabrantesques".
La difficulté vient du flou entourant "propagande électorale".
"Un média qui inviterait explicitement ses lecteurs à voter pour un candidat méconnaîtrait la règle. C’est + délicat s'il donne l’impression de prolonger la campagne en faveur d'un tel".
La CNCCEP indique aussi avoir "dû intervenir à de très nombreuses reprises" auprès des réseaux sociaux pendant la période de réserve (à partir du vendredi soir minuit), notamment pour signaler des médias étrangers qui publiaient des estimations des résultats.
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Elle a aussi demandé, à plusieurs centaines de reprises, "la suppression de vidéos émanant d’influenceurs ou de chaines YouTube qui se rattachaient à l’évidence à de la propagande électorale".
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Mais cette tâche "a été particulièrement ardue compte tenu de la facilité pour les internautes à reproduire les contenus supprimés, ce qui a donné lieu à identification et suppression systématique de la part des plateformes".
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Bref, au final c'est plutôt un satisfecit pour la CNCCEP.
Celle ci souhaiterait que son principe et ses missions principales soient gravés dans le marbre de la loi organique, afin d'apparaître "de façon pérenne dans le dispositif institutionnel".
Le premier graphique, issu des données de @SantePubliqueFr en open data, montre l'évolution du taux d'incidence et du nombre d'hospitalisations chez les moins de 10 ans.
On voit la très forte vague Omicron BA.1 fin 2021/début 2022, puis la reprise BA.2, et désormais BA.5.
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Le 2e graphique, issu d'un rapport de SPF sorti jeudi soir, montre l'évolution du nombre hebdomadaire de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS), forme très grave du #Covid chez les mineurs.
1 048 cas au total, dont 70% chez des moins de 10 ans.
🏥 Nouveau fil hebdomadaire sur la part d'hospitalisations "pour" et "avec" #Covid. ⤵️
La hausse du nombre d'admissions quotidiennes de patients #Covid à l'hôpital est bien visible chez ceux soignés pour le traitement du Covid (bande foncée).
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On le voit aussi, logiquement, sur les patients #Covid hospitalisés en temps réel (le "stock", autrement dit les lits occupés).
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Idem en soins critiques : l'augmentation du nombre d'admissions quotidiennes de patients #Covid est "portée" par les "pour Covid".
"On a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. C’est un peu angoissant. N’importe qui peut être contaminé. Dans les prochains jours, on pourrait avoir des surprises sur les têtes d’affiche…",dit J-R Bernaudeau, qui veut une forte "bulle" sanitaire.
Alors, les coureurs s'adaptent pour éviter les contaminations.
L'un d'eux : "Je m’excuse par avance auprès des gens, mais je ne ferai pas de selfies. Cela fait mal au cœur mais je ne peux pas m’arrêter quand ils m’appelleront."
• Les nouveaux cas sont toujours en immense majorité chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes
• Du virus a été détecté dans l'air de la chambre de malades
• 10% des cas ont été hospitalisés*
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Concernant le premier point, "il n'y a, à l'heure actuelle, aucune preuve indiquant que la transmission se serait déplacée en dehors de ce réseau, avec de multiples cas chez les femmes ou les enfants", écrit l'agence sanitaire britannique.
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Interrogé hier par @le_Parisien, @YannickSimonin prévenait qu'il n'y avait "pour l’heure aucune raison de penser que la communauté hétérosexuelle ne sera pas concernée, que cela soit les hommes ou les femmes".
C'était loin d'être le cas au début de la pandémie, mais la possibilité que le SARS-CoV-2 se diffuse par aérosol a fini par faire l'unanimité au sein de la communauté scientifique. 👇
"Avec la preuve de contamination par la voie aérienne, tout ce qui agit sur ce plan est prioritaire. Mais cela n’enlève rien à l’intérêt du lavage de mains, car on peut se faire contaminer en se touchant le nez/visage si on a du virus sur les mains", juge un infectiologue.
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Contrairement à ce qu'affirme Nicolas Dupont-Aignan dans une vidéo, les urgentistes ne vont pas devoir trouver un créneau sur Doctolib pour "emmener un malade aux urgences".
"Le ministre de la Santé propose que les urgentistes passent par Doctolib pour savoir s’ils peuvent emmener un malade aux urgences. [] Le Samu devra attendre sur un parking de savoir si, sur Doctolib, il y a une place à l’hôpital public", dit l'élu.
N. Dupont-Aignan a confirmé @le_Parisien qu'il se basait notamment sur des propos tenus par l'urgentiste Christophe Prudhomme : "Il va falloir qu’on ait un compte Doctolib pour pouvoir donner aux patients une éventuelle plage disponible sur Doctolib."