🇫🇷 Avant d'être livré, le #Caesar doit être testé, lors de « tirs de recette » : faute d'installations suffisantes en France, de la @DGA ou des armées, il faut aller le faire en Suède... (v/ @jdomerchet) lopinion.fr/international/…
L'affaire des #Caesar et de l'Ukraine illustre la redécouverte assez brutale par les militaires, industriels et politiques français des contraintes d'une « économie de guerre », selon le mot d'Emmanuel Macron.
« On saurait en faire une quarantaine par an », indique un bon connaisseur du dossier. Pour aller au-delà , il faudrait sacrifier d'autres productions d'armement ou investir massivement, y compris dans la formation du personnel, où des tensions existent déjà chez les soudeurs.
Un canon sans obus ne sert à rien : c'est l'autre problème industriel. Le sujet est extrêmement sensible et les données ne sont pas publiques. Même les parlementaires qui se sont intéressés [au sujet] n'ont pas eu accès aux chiffres. Tout est secret-défense.
En France, ils sont également fabriqués par @Nexter_Group. « Le plus compliqué, c'est la poudre, explique un expert. Il ne faut pas qu'elle brûle trop vite ou pas assez. »
La poudre des obus français est en partie achetée en #Allemagne.
La poudre des obus français est en partie achetée en #Allemagne.
Le « chemin critique » de l'obus, comme disent les industriels, présente un point sensible : son « ceinturage » par un métal plus tendre. Ce dispositif lui permet de « prendre la rayure » lors du tir, cad d'entrer en rotation – ce qui lui accroît sa stabilité et donc sa précision
Ce ceinturage des obus se fait dans l'établissement @Nexter_Group de La Chapelle-Saint-Ursin (Cher) grâce à un robot très spécifique. L'industriel ne possède qu'une seule de ces machines.
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