Non. Le terme "#TravailDuSexe" est issu de l'anglais "sex work" dont l'origine remonte à la fin des années 70 par la militante californienne Carol Leigh.
Cette expression a ensuite été largement adoptée par les personnes concernées ds la lutte c/ le VIH dans les années 80 🧵👇
Cette expression n'est évidement pas utilisée pour « banaliser et invisibiliser les méfaits de la prostitution » mais au contraire pour prévenir au mieux les violations des #droitshumains dont sont victimes les travailleurs et travailleuses du sexe (#TDS) ☂️
Amnesty International utilise également la terminologie employée par les personnes concernées et par celles et ceux qui revendiquent leurs droits. amnesty.org/fr/latest/news…
Pour lutter contre les atteintes graves aux droits humains, il est indispensable de faire la distinction entre travail du sexe et la traite des êtres humains.
➡️ A cet égard, le fait de considérer le travail du sexe comme une infraction entrave la lutte contre la traite.
Le terme « travail du sexe » désigne uniquement l'échange de services sexuels entre adultes consentants contre une forme de rémunération.
L'absence de consentement ou l'implication d'un enfant doit être considéré comme une infraction pénale.
Dans le monde entier, les TDS risquent constamment de subir des mauvais traitements. Ce n’est pas une nouveauté.
Le fait que ces catégories de la population sont extrêmement marginalisées et fréquemment réduites à vivre dans l’illégalité n’est pas une nouveauté non plus.
#Iran 🇮🇷: Zahra Sediqi Hamedani et Elham Chubdar, deux militantes #lesbiennes viennent d'être condamnées à mort en raison de leur orientation sexuelle & de leurs déclarations sur les réseaux sociaux.
La résolution des député·es 🇫🇷 demandant le démantèlement du système d'apartheid en #Israël 🇮🇱 et dans les territoires palestiniens occupées 🇵🇸 suscite de nombreuses réactions.
Le mot "#apartheid" évoque immédiatement l'#AfriqueDuSud 🇿🇦 mais c'est aussi un crime contre l'humanité, défini dans plusieurs textes de droit international, qui peut se produire ailleurs dans le monde.
L'#apartheid est un système d'oppression et de domination d'un groupe racial sur un autre, institutionnalisé à travers des lois, des politiques et des pratiques discriminatoires.
L'apartheid suppose la commission d'actes inhumains dans l'intention de maintenir cette domination
Dites-vous que la déclaration universelle des droits de l'homme aurait peu de chances d'être adoptée aujourd'hui.
La réticence grandissante vis-à-vis des #droitshumains est terrifiante.
On pourrait en dire de même pour la Convention européenne des droits de l'homme ou pour la Convention de Genève relative au statut des réfugié•es.
Certains pays contestent explicitement l'application des droits fondamentaux. Mais cette érosion des droits humains est aussi présent sous une forme plus atténuée dans la plupart des démocraties européennes et trouve même un écho dans l'opinion publique.
Soyons clairs @Fabien_Roussel : une dépénalisation du travail du sexe n’impliquerait pas l’abrogation des sanctions pénales visant la traite des personnes.
En revanche, le fait de considérer le travail du sexe comme une infraction peut entraver la lutte contre la traite (1/6) ⬇️
Par exemple : les #TDS ☂️ sont aujourd'hui exclus des protections liées au droit du travail susceptibles de renforcer les contrôles et de faciliter la détection et la prévention de la traite d’êtres humains.
+ les victimes hésitent fortement à saisir les autorités (2/6)
Au passage : plusieurs organisations luttant contre la traite des personnes estiment que la dépénalisation du travail du sexe aurait des effets positifs sur la lutte contre la traite (3/6) 👇
[#Thread] Malak al Kashef est une femme #transgenre défenseure des droits humains. Elle est détenue arbitrairement dans une prison pour hommes en #Egypte 🇪🇬 en raison de ses appels en faveur de manifestations pacifiques publiés sur les réseaux sociaux. ⬇️ #ActionUrgente 🚨
📅 Le 6 mars 2019, des agents de l’Agence de sécurité nationale ont effectué une descente au domicile familiale et l’ont enlevée, en raison de ses appels à #manifester après un accident de train ayant tué au moins 25 personnes au Caire le 27 février. amnesty.org/fr/latest/news…
Les autorités l’ont ensuite conduite dans un lieu non déclaré et, le 7 mars, elle a comparu en l’absence d’#avocat devant un procureur de la sûreté de l’État, qui a ordonné son placement en détention pour 15 jours.