Ces entreprises ne sont pas acquises avec de la monnaie épargnée, cher @FerghaneA.
Le risque n'est même pas porté par ceux qui s'endettent pour faire de l'effet de levier, car si la société fait faillite, ou si le système s'écroule, ce sont les banques et les États qui morflent.
Donc les grands actionnaires raflent la mise quand tout va bien, et le peuple et les travailleurs payent les pots cassés en temps de crise ?
Trouves tu que cette situation est juste ? Je sais que le mot "juste" sonne mal dans les oreilles d'un physiocrate comme @FerghaneA 😉
L'injustice du capital moderne est qu'il est corrompu par la dette avec intérêts, ce qui fut le cas déjà au XIXÈME siècle, ce que les marxistes évoquent peu souvent.
Aujourd'hui la situation est pire car les entreprises sont acquises par de la monnaie créée à partir de rien !
En réalité, que ce soit @olbesancenot ou @FerghaneA, chacun est resté figé dans la logique du capital telle qu'elle fut comprise au XIXÈME siècle (voir le XVIIIÈME pour le second). #Marxisme#Physiocrates
Tant qu'il ne sera pas compris qu'un système reposant sur la dette avec intérêts favorise une caste d'usuriers, les travailleurs continueront à se faire spolier, et nos vies continueront d'être instables.
La finance moderne est l'étape ultime de 8 siècles d'ingéniosité usuraire.
1/ Imagine si j'ai un pote qui me demande d'investir 1000 euros dans une action de son business, et me promet 1 euro de bénéf par jour. Mais il me paye une fois par an, le "jour du dividende".
Entre 1999 et 2009, la #Russie a été impliquée dans une guerre faisant plus de 200000 victimes, en majorité des civils. Soit 20% de la population décimée !
Un massacre dans l'indifférence la plus totale de l'opinion publique ?
Qui décide si une guerre doit nous émouvoir ou pas ?
Quels sont les critères qui motivent notre indignation ?
- la couleur de peau des civils tués ?
- la voiture qu'ils conduisent ?
- la capacité de leur pays à nous acheter nos armes ?
- nos intérêts économiques chez eux ?
- les matières premières que nous pouvons en soustraire ?
En réalité, l'opinion publique est sollicitée quand les intérêts économiques des puissants sont en jeu : guerre monétaire, guerre énergétique, guerre des matières premières, le financement de la guerre, les ventes d'armes, la reconstruction suite aux dégâts matériels causés.
Je cherche simplement à mettre en exergue la propagande de guerre, ou comment les médias cachent soudainement des vérités pour s'aligner sur le récit officiel.
Je parle souvent d'écart qui se creuse entre l'économie réelle et le monde virtuel de la #finance.
Cet écart est compris par les économistes comme la différence entre la valeur et le prix des actifs.
Cet angle de vue est limité.
La monnaie qui sert à échanger des biens et des services, est la même que celle qui tourne dans la finance.
Depuis la crise de 2008, pour sauver le monde financier, les banques centrales ont créé énormément de monnaie pour préserver le prix des actifs et éviter un effondrement.
En 2008, c'est bien l'écart entre l'économie réelle et le monde de la finance qui devait se réduire dans le chaos. Une situation de chaos dont les banques commerciales sont responsables.
Mais les banques centrales en ont décidé autrement, en remettant une pièce dans le juke-box.