Au cours des dernières décennies, l'une des bases de construction des portefeuilles était que les prix des obligations augmentaient lorsque les actions baissaient.
Les analystes n'ont cessé de sous-estimer l'ampleur de l'inflation et de surestimer la rapidité avec laquelle elle reviendrait à des niveaux plus proches de ceux d'avant la pandémie.
Blackrock pense que l'inflation sera durablement élevée.
Court-termistes
Le plus gros fonds du monde pense que les rendements à long-terme augmenteront encore cette année.
Mais... ils pensent qu'il y aura moins de risque pour les rendements à court-terme de s'envoler au vu des risques limités de fortes hausses des taux à venir.
La population active a bien chuté pendant la pandémie. Beaucoup de personnes qui ont quitté la population active n'y reviendront pas.
Le vieillissement des populations est négatif pour la croissance. La capacité de production augmentera moins vite à l'avenir.
Le risque géopolitique retient l'attention du marché
Selon Blackrock, l'environnement géopolitique actuel est le plus tendu depuis la WWII.
Le monde se divise en blocs concurrents qui recherchent l'autosuffisance.
Une situation qui impacte le marché depuis des mois.
Une politique de transition
L'investissement mondial dans la transition vers une consommation nette zéro #ESG devrait s'intensifier dans les années à venir, en grande partie grâce à des mesures politiques clés.
Pour le fonds, il s'agit de saisir les opportunités en #bourse
Déficit d'investissement
Les tendances structurelles - l'approvisionnement énergétique mondial, la numérisation et la décarbonisation - impliquent une accélération du rythme des investissements dans les infrastructures.
Il faut tirer parti de ces tendances structurelles.
En résumé
Blackrock va surpondérer les actions des Marchés Développés et sous-pondérer les obligations nominales à long terme.
Selon eux, les MD sont mieux positionnés pour la transition nette zéro notamment l'industrie de la tech et les soins de santé.
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Après des semaines de débats houleux, l'UE parvient à un accord historique sur le plafonnement des prix du #gaz !
Détails et conséquences 👇
Les ministres de l'énergie de l'Union européenne (UE) ont convenu d'un plafonnement du prix du gaz, après des semaines de négociations sur cette mesure d'urgence qui a divisé l'UE alors qu'elle cherche à maîtriser la crise énergétique.
Le plafonnement est la dernière tentative de l'UE, composée de 27 pays, de faire baisser les prix du gaz qui ont fait augmenter les factures d'énergie et ont entraîné une #inflation record cette année après que la Russie a coupé la plupart de ses livraisons de gaz en Europe.
Pourquoi le gaz américain bon marché coûte une fortune en Europe ?
Macron pointe les américains, mais la faute a qui ?
L'UE subit d'immenses pressions pour plafonner le prix du gaz naturel importé afin de contenir les coûts énergétiques - mais beaucoup des entreprises qui font fortune en vendant du gaz américain bon marché au continent à des marges vertigineuses sont européennes.
Le gaz naturel liquéfié (GNL) chargé sur les navires-citernes dans les ports américains coûte près de quatre fois plus cher de l'autre côté de l'Atlantique.
C'est en partie à cause de la perturbation du marché causée par la perte quasi-totale des livraisons russes.
Le gouvernement Biden est confronté à une crise de l'énergie sans précédent depuis les chocs des années 1970.
Va t-on revivre ce krach énergétique ? 👇
A l'époque, Nixon doit contrôler les prix pour réduire les coûts du pétrole, les pénuries de carburant, les grèves de camionneurs et les conflits au Moyen-Orient.
Mais la situation est elle comparable aux défis énergétiques d'aujourd'hui ?
Certains experts le pensent.
Selon Daniel Yergin, historien de l'énergie, la crise énergétique actuelle est "potentiellement pire" que celle des années 1970, affectant non seulement le pétrole, mais aussi le gaz naturel et le charbon.