Face à une action climatique de façade, la jeunesse repeint la façade de Matignon.
Ce mercredi 04 janvier, vers 12h30, des jeunes de Dernière Rénovation (@derniere_renov) ont recouvert la façade de Matignon de peinture orange grâce à des extincteurs. #climat
Âgés de 20 et 22 ans, ils portaient l'inscription « Qui est coupable ? », référence à l'expiration du délai au 31 décembre 2022 de la réparation par l'État du préjudice écologique dans l'Affaire du siècle.
Alors que plusieurs citoyens de Dernière Rénovation seront jugés les 9 et 10 janvier à Paris pour leurs actions de résistance civile, le gouvernement, officiellement criminel depuis la nouvelle année, mérite lui aussi sa juste place sur le banc des accusés.
Témoignage d'Adrien, l'un des participants à l'action, peu de temps avant son interpellation devant Matignon.
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⚫ Ce que dit la polémique à propos d'Omar Sy
Dans le cadre d’une interview accordée au journal Le Parisien, l’acteur français a suscité une vague d’indignation à caractère négrophobe qui encore une fois ne dit pas son nom. #OmarSy
📷 Lionel Guericolas/MPP/Starface
Et qu’importe à quel point il répète aimer la France et se sentir français. Comme toujours, dès lors qu’un noir évoque un passé ou un présent pouvant sembler défavorable à la France ou son histoire, il est immédiatement considéré comme "ingrat".
Comme si sa reconnaissance envers le pays devait être linéaire, et que le droit à la critique, ou simplement le fait d’émettre un avis, lui serait interdit.
Violence raciste : un homme ouvre le feu sur une ado de 13 ans à Évry-Courcouronnes (91)
C’est encore un acte grave qui aurait mérité de tourner en boucle sur les médias mainstream que l’on tente une fois de plus de passer sous silence.
Quelques jours après l’attentat raciste qui a endeuillé la communauté kurde, un nouveau drame a eu lieu dans la nuit du 26 décembre à Évry-Courcouronnes (91) dans le quartier du Canal, plus précisément au square du Trou-Rouge.
Un homme âgé d’une soixantaine d’années, a ouvert le feu à plusieurs reprises sur une adolescente de 13 ans qui rentrait chez elle, aux alentours de 18h30. Touchée à la hanche, la jeune fille parvient à rentrer chez elle, elle s’enferme avec sa famille.
Dévoilé le 23 décembre, la veille de Noël, ce décret prévoit une réduction de la durée d'indemnisation de 40% à condition que le chômage passe sous la barre des 6%.
Un joli cadeau de Noël sur fond d’inflation alors que la précarité, la pauvreté et les dividendes du CAC40 battent des records. Les syndicats sont furieux de ne pas avoir été concertés.
Pas seulement l'attentat contre les Kurdes en lui-même, mais également son traitement policier, judiciaire et médiatique. Rendez-vous compte : l'auteur de l'attentat, qui sortait de détention provisoire pour une précédente attaque sur des migrants, déclare lui-même avoir agi
par racisme, et avoir ciblé les Kurdes parce qu'ils avaient faits prisonniers des combattants de DAESH, au lieu de les avoir tués. Résultat ? Sa garde à vue a été levée et il a été provisoirement transféré vers l’hôpital psychiatrique.
Attentat contre les Kurdes : indignité jusqu'au sommet de l'État
Vendredi 23 décembre, ce n'est pas que la communauté kurde qui a été frappée, c'est tous ceux qui partagent des valeurs de liberté et de tolérance. #ruedenghien#kurdes
Malheureusement, les heures qui ont suivi le drame n'ont pas fait honneur à ces valeurs et aux victimes de cet attentat. Après le choc de l'attentat, et une fois les éléments assez clairement établis, il nous semble important de remettre les pendules à l'heure.
Pour malheureusement constater les défaillances de l'État français et du monde occidental, qui ne cesse d'être complaisant avec l'extrême droite, et qui n'arrive pas à se détacher de la pression du pouvoir turc sur la question kurde. La presse mainstream et l’État Français sont
Je sais que c'est un jour de réveillon, de joie, de retrouvailles. Mais je ne peux qu'être violenté par ce qu'il s'est passé à Paris ce vendredi. #reveillon#Noel
Cet assassinat bestial, terrorisant, qui a visé Evin, Mir Perwer, Abdullah Kizil. Il n'y aura pas de fêtes cette année, où que nous soyons, ni au Chiapas, ni en France, ni au Kurdistan. Il y aura des recueillements, de la rage.
Vu d'ici, depuis les luttes des peuples indigènes, zapatistes ou non, en résistance depuis des décennies face aux colonialismes, au néo-libéralisme, pour leur autonomie, l'attentat qui a frappé nos compagnons kurdes, en lutte depuis des années, a une résonance particulière.