Emmanuel #Macron lors de ses vœux aux professionnels de la #santé : "Après deux années de #Covid (note perso : trois en réalité), vous continuez de tenir bon et vous suscitez par votre effort l'estime de la Nation. Je tenais en son nom à vous remercier ce matin."
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Il commence par le "diagnostic" de la crise du système de santé : "Pendant des décennies, on a formé de moins en moins de soignants. On a transformé aussi l'organisation, [...] les 35h ont profondément perturbé l'hôpital."
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"Nous aurons 80 000 médecins généralistes en 2025", et la fin du numerus clausus n'aura pas d'impact avant "six ou huit ans".
"La réponse n'est pas simplement plus de moyens. (...) On ne forme pas des médecins en un ou deux ans", dit Emmanuel Macron.
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E. Macron veut "gagner du temps médical, à l'hôpital comme en ville".
Le recrutement des assistants médicaux (plus de 4 000 aujourd'hui) va être "accéléré". "On doit arriver à 10 000 d'ici la fin de l'année prochaine", dit-il, promettant des "financements supplémentaires".
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Il veut aussi "renforcer les équipes au chevet des patients", avec notamment "plus de paramédicaux". Or, "quand on ouvre 100 postes, on en a 55 qui arrivent sur le terrain" (abandon, découragement, etc).
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Emmanuel Macron veut aussi "revoir l'organisation des études" et "mettre en place un système plus responsabilisant en sortie d'études", avec notamment X années à exercer à tel poste.
"On ne peut pas avoir des soignants qui tout de suite partent en intérim".
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E.Macron veut aussi "retrouver de l'humain" et apporter "plus d'autonomie" à l'hôpital.
"On doit permettre + de liberté d'organisation. Je veux qu'au plus tard d'ici juin, chaque hôpital puisse adapter les plannings et organisations de travail, aussi au niveau du service."
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Le but est de "rebâtir un système objectivement plus cohérent avec la réalité de votre quotidien", dit-il aux professionnels de santé.
Concernant les directions, E. Macron "souhaite qu'on puisse mettre à la tête de nos hôpitaux un tandem administratif et médical".
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Le financement des hôpitaux publics/privés va également été modifiée, et sortir de l'actuel basé sur la tarification à l'acte.
E.Macron veut garder une part de tarification à l'activité, mais avec aussi notamment "une rémunération basée sur des objectifs de santé publique".
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Les conditions de vie "peuvent être très difficiles" pour certains soignants, notamment s'il y a peu de transports, reconnaît E. Macron.
Il souhaite la création d'"un parc de logements dédiés pour ceux qui en ont besoin", mais aussi de quoi stationner plus facilement.
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E. Macron souhaite aussi "mieux décloisonner la ville et l'hôpital", notamment en désert médical.
Il veut "une permanence de soins en ville" et que les Français puissent "trouver facilement un médecin", en mettant notamment "plus de moyens et d'incitation".
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Les médecins "qui assurent le permanence des soins" (notamment dans les déserts médicaux) et prennent de nouveaux patients seront "mieux rémunérés", promet E. Macron.
"On sort d'un financement à l'acte pour être sur un financement à la mission", illustre-t-il.
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"Dans chaque territoire, il va s'agir de construire une forme de solidarité collective", avec pour but que, d'ici la fin de l'année, "chaque citoyen puisse avoir accès, dans son bassin de vie, à une solution de santé" avec un représentant (médecin ou autre).
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En pratique, ce sera au Conseil National de la Refondation (CNR) Santé d'établir comment faire et quels sont les moyens nécessaires pour y parvenir.
E. Macron veut aussi "continuer à supprimer les tâches inutiles" et renforcer la télésurveillance.
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"Chacun doit prendre ses responsabilités, je le dis aussi à nos citoyens. Comme la santé n'a plus de prix, pour certains elle n'a plus de valeur", avance E. Macron. "Le respect n'a plus cours, car on ne paye jamais. Ce n'est pas possible."
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Concernant les patients ayant une maladie chronique et qui n'ont pas de médecin traitant, "aujourd'hui, vous en avez qui ne peuvent même pas se faire renouveler une ordonnance en raison de la rigidité du système".
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"Je suis et je serai dans la durée aux côtés de l'hôpital et de toutes celles et ceux qui ont fait qu'il tienne. Nous avons besoin de vous, et nous serons avec vous", promet enfin E. Macron.
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Certaines pharmacies proposent des tests antigéniques #Covid19 ET #grippe, permettant de savoir en 15/30 minutes si on a attrapé l'une, l'autre, ou (a priori)... aucune des deux maladies.
"Le patient est souvent demandeur", témoigne un pharmacien.
Plusieurs de ces tests sont référencés sur la plate-forme gouvernementale officielle.
Le principe est le même que pour un prélèvement "Covid only" : écouvillon dans le nez, puis on le passe au détecteur d’antigènes du SARS-CoV-2 ou d’un des principaux virus de la grippe.
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"Si on voit que le patient est souffrant et qu’il est négatif au Covid, il est souvent demandeur, car ça peut être rassurant pour lui de savoir s’il a la grippe", raconte un pharmacien.
Le hic ? Seule la partie Covid du test est à ce jour remboursée par l’Assurance maladie.
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🥵 Bilan définitif : l'année 2022 est la plus chaude jamais enregistrée en France, avec une température moyenne de 14,51 °C (devant 2020 avec 14,07°C et 2018 avec 13,94°C).
Elle est aussi la plus chaude jamais enregistrée dans toutes les régions, sauf en Île-de-France (2e).
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Sur l'ensemble de l'année, les jours avec une température moyenne supérieure à la normale ont été beaucoup plus nombreux que ceux en-dessous.
Très peu de périodes de froid, principalement "un épisode de gel tardif début avril et un épisode froid du 8 au 17 décembre".
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Tous les mois de l'année, sauf janvier et avril, ont été plus chauds que la normale. Décembre a été marqué, notamment, par une deuxième quinzaine très "anormalement" douce.
Point de situation de l'@ECDC_EU sur le variant #Omicron XBB.1.5, en passe de devenir majoritaire aux Etats-Unis.
Il pourrait entraîner une reprise épidémique en Europe, "mais pas dans le mois à venir car il n'y est actuellement présent qu'à de très faibles niveaux".
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Reste que XBB.1.5 ne s'imposera pas forcément en Europe, car "des différences majeures ont été observées entre l'Amérique du Nord et l'Europe à plusieurs reprises".
Pour le reste, l'ECDC note que XBB.1.5 (dérivé du recombinant XBB) "présente le deuxième avantage de croissance le plus élevé à ce jour, juste derrière BA.1 (la lignée Omicron d'origine)".
F. Braun appelle à donner son sang, car la France "n'a plus que 14 jours de stocks".
La situation s'est tout de même beaucoup améliorée en 2 semaines, passant de 78 000 à 86 000 poches disponibles. "On a évité la catastrophe", selon l'@EFS_dondesang.
Reste que la situation est toujours loin d’être optimale pour cette période de l’année, à savoir environ 95 000 poches.
"Il faut que cette dynamique se poursuive.On a besoin que cela s’inscrive dans une régularité", avance un responsable de l'Établissement français du sang.
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La collecte a été perturbée l’automne dernier par la 9e vague de Covid et par les différentes viroses hivernales (grippe, VRS, etc.).
En effet, "à partir du moment où vous avez eu de la fièvre, il faut attendre 15 jours" pour donner son sang.
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La hausse du nombre de décès toutes causes confondues du 17 au 23 décembre par rapport à la semaine précédente est notamment due à la hausse des décès dus à la grippe ou à une pneumonie : 829 versus 500, soit +329.