Cette hausse des taux d'intérêts, il faut la voir comme une marée montante prête à noyer toutes les sociétés zombies dans son sillage, et plus encore. #Fed#BCE@Lagarde
Après avoir inondé les marchés financiers de milliers de milliards créés de nulle part, les banques centrales occidentales remontent leur taux d'intérêts pour sauver la confiance en leurs monnaies, une confiance mise à rude épreuve par l'inflation.
Pour le moment, les marchés de la dette souffrent, et les marchés actions tiennent à peu près.
Il y a trop d'argent disponible, qui petit à petit va se faire plus rare du fait de la hausse du loyer de l'argent et de la fermeture du robinet monétaire des banques centrales.
Une politique monétaire doit être pilotée comme on pilote un grand paquebot. Les effets des décisions ne sont pas immédiats malgré les anticipations des marchés.
Il faut laisser le temps aux acteurs le temps de digérer l'information, et aux flux de s'adapter à la nouvelle donne.
L'iceberg de la crise de liquidités est au loin, et la barre de l'économie mondiale semble s'y diriger tout droit.
Il sera cette fois difficile de changer de cap avec agilité. L'économie mondiale est bien plus complexe qu'en 2008, bien plus accro à l'argent gratuit et facile.
Pour le moment, les marchés financiers absorbent les chocs, et l'économie tient à peu près malgré quelques faillites annoncées.
Mais si la finance était un vélo, les banques centrales doivent être vues comme des institutions ayant le pouvoir de décider de la pente de la route.
Avec les taux négatifs, la finance était en roue libre n'ayant pas besoin de pédaler.
Avec la remontée des taux, la finance profite encore de la cinétique du passé pour digérer cette difficulté, et pour tenir bon dans les débuts de cette pente ascendante.
Mais jusqu'à quand ?
Viendra un moment où le coup de pouce passé des banques centrales sera dissipé, où la difficulté de la hausse des taux et du manque de liquidités se ressentiront de plus en plus, jusqu'à ce que les roues du vélo arrêtent de tourner...
Jusqu'à ce que le paquebot tape l'iceberg ?
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D'après les chiffres de la #Fed, la hausse des taux d'intérêts qu'elle a initiée il y a de cela un an, risque de mettre au chômage 2 millions de travailleurs américains.
C'est un objectif clairement souhaité et précédemment annoncé par la Fed pour réduire l'#inflation.
Rappelons que la Fed a injecté dans les marchés financiers depuis la crise de 2008 plus de 8000 milliards de dollars, multipliant par 9 son bilan !
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Rappelons que ces dollars créés de nulle part ont dans un premier temps sauvé les banques, la finance et les ultra-riches, puis les ont rendu encore plus riches en provoquant une bulle des actifs financiers (obligations, actions, immobilier...).
En tant qu'ex trader, ce graphe des prix du #gaz me révolte, car je sais qui a profité du mouvement spéculatif, et je sais qui sont les victimes qui ont payé cette folie haussière de 2022 alimentée par le mensonge, par la peur, et par la liquidité abondante des banques centrales.
Un article riche en information du @WSJ : les citoyens Européens, l'écologie, nos finances ont pris cher et pour un bail, sachant que les contrats sont signés sur 15-20 ans pour rassurer ceux qui financent l'industrie polluante du gaz de schiste américain. wsj.com/articles/ameri…
Si des multinationales ont investi lourdement dans ce pays à risque.
Si ce pays en difficulté doit de l'argent à l'État.
Question :
Si l'État efface la dette qui lui est due, quels sont les gagnants, et qui sont les perdants ?
La réponse est simple. En dehors du soulagement financier dont profite le pays en difficulté, ce sont les intérêts financiers et économiques privés qui sortent gagnants de cette situation. Ils ne prennent pas leur part de pertes, eut égard aux risques pris.
En effaçant la dette de l'État en difficulté, sous couvert d'un récit faussement humaniste, ce sont les intérêts privés qui sont favorisés, et les pertes sont comme toujours socialisées.
Si le #capital permet de faire fonctionner les multinationales, pourquoi de nos jours celles-ci rachètent leurs propres actions pour les détruire comptablement ?
En d'autres termes, pourquoi détruisent-elles du capital s'il est si important ?
Ce cannibalisme financier est connu sous le nom de "rachat d'actions".
Le sujet évoqué à l'assemblée nationale portait sur les super profits des multinationales, et non sur le capital apporté à une PME ou PMI qui a besoin d'investir dans son activité.
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Imaginez qu'en 2021 la banque vous offre un prêt de 10 millions d' € sur 3 ans à -1% : vous devez rembourser moins que la somme empruntée.
Ce n'est pas fini, en 2022, cette même banque vous propose de placer cette manne auprès d'elle, pour vous rémunérer autour de 2 % !
Vous n'avez stricetement rien à faire, simplement transférer la monnaie de votre compte à celui de la banque !
Le cadeau inimaginable, vous rapporterait 300 000 € sans rien faire. De l'argent que vos enfant peuvent dépenser dans l'économie réelle, là où la populasse travaille.
Ce cas existe. Sauf que ce n'est pas vous biensur, mais les banques commerciales, comme la #BNP
La banque de la BNP, c'est la #BCE, censée être la banque qui œuvre dans l'intérêt des citoyens européens.
Les enfants de la banque, ce sont ses hauts dirigeants et ses actionnaires.