🧵Pour qui ne saurait pas RdR c'est "réduction du risque".
Chacun s'adresse aux membres de sa commu' selon ses termes et avec son cœur, comme @DeadlegCyborg ici👇.
Aux pros de santé publique je rappelle notre approche populationnelle et la responsabilité collective. 1/
Les données acquises de la science font état d'une transmission principalement aéroportée d'un virus aux effets immédiats et retardés potentiellement très délétères non seulement sur des populations considérées initialement comme "fragiles" ou "à risque", mais sur toustes. 2/
Le principe de précaution doit guider les actions : assurer une bonne qualité de l'air intérieur et la contrôler, c'était une promesse forte de notre président @EmmanuelMacron pour qui j'ai appelé avec d'autres à voter en son temps liberation.fr/idees-et-debat… 3/
Où en est-on ? J'assiste ces jours-ci avec tristesse et incrédulité mêlées d'amertume et d'effarement à l'abandon par beaucoup de tout principe de précaution, signant un mépris incompréhensible tant de la science que des personnes que la société 4/
(et pas seulement les soignants) est censée protéger. Les instruments de suivi de l'épidémie ont été détruits. La promesse d'un "effort massif de purification de l'air dans nos écoles, nos hôpitaux, nos maisons de retraite..." n'était-elle qu'un attrape-voix ? 5/
La perspective d'une suppression de l'obligation vaccinale contre la #COVID19 pour les soignants est fortement évoquée. Aucune vraie campagne d'incitation à la vaccination de toustes, et notamment des enfants, n'a été organisée. Et maintenant, les "sociétés savantes" médicales 6/
préconisent l'abandon du dépistage préopératoire systématique, s'en remettant à un hypothétique port du masque en SSPI pour protéger celleux qu'il serait criminel d'infecter - mais @SFAR_ORG se soucie-t-elle de ces personnes ? 7/
.@LaSF2H quant à elle abandonne l'exigence du "haut niveau de respect des gestes barrières et une couverture vaccinale très élevée intégrant le rappel" et n'intègre aucune nouvelle référence bibliographique entre sa note du 02/6/2022 et celle du 07/02/2023 9/
dans laquelle elle continue certes à mentionner l'application de 5 actions concomitantes, mais ne maintenant systématiquement que la friction hydro-alcoolique en abandonnant le port du masque systématique. Pour un virus à transmission aéroportée, quel est le rationnel ? 10/
.@LaSF2H supprime également sa préconisation "Les professionnels de santé infectés doivent être mis en éviction". Au travail les infecté·es, allez contaminer joyeusement collègues et malades, il faut faire travailler les EOH, est-ce le message subliminal ? 11/
En période dite à faible risque de transmission, finie la préconisation par la @SFAR_ORG de chambre individuelle "pour les patients non immunisés à risque de forme grave de COVID-19, ou ayant des troubles envahissant du comportement." Mais qui sont ces personnes ? 12/
Comment considérer une personne "à risque" vaccinée mais à forte probabilité d'inefficacité vaccinale ? N'a-t-elle pas droit, médicalement parlant, à des mesures de précaution ? Ou s'agit-il d'une position visant à des économies financières, au détriment de la santé 13/
(la demande par la personne d'une chambre seule lui étant facturée) ?
On sait bien que beaucoup voudraient retrouver l'"insouciance" d'avant la pandémie. C'est d'abord oublier que l'on n'avait pas forcément conscience qu'elle n'était pas générale, notamment pour les personnes 14/
handicapées (de façon visible ou non aux yeux des "valides"), très largement exclues de la société par l'inaccessibilité des lieux, de la culture et de la connaissance, ou ségréguées dans des institutions "spécialisées". C'est aussi ne pas retenir la leçon de la pandémie, 15/
ou vouloir la nier, par facilité, bêtise ou égoïsme peut-être : à la différence de H5N1 ou du SARS-CoV-1, le virus de la #COVID19 a pu s'installer durablement, et continue à menacer gravement la santé de millions de personnes - qui peuvent être protégées par des précautions 16/
et une attention collectives n'ayant rien de liberticides, mais correspondant, pour nous Français, à la mise en œuvre pratique du troisième terme de notre devise républicaine : la fraternité, ou adelphité. Faire évoluer les normes de qualité de l'air (dans les bâtiments et 17/
les transports en commun, dotés de dispositifs efficaces de filtration), mesurer et afficher le taux de CO2 ambiant, porter un masque FFP2 dans les lieux clos mal ventilés (mais il ne devrait plus y en avoir) demande certes quelques adaptations au début, 18/
mais évite de reporter la charge mentale de leur protection sur les plus fragiles (que l'on charge aussi paradoxalement de la nôtre, dès lors qu'ils portent un masque FFP2 ou FFP3), qui tourne vite à leur auto-exclusion liberation.fr/idees-et-debat… 19/
Et dire que la France dispose pour la première fois d'un ministère "de la santé et de la prévention". Mais pourquoi cet affichage, si les actes ne suivent pas - pire, s'ils vont en sens inverse ? Incompétence ou populisme, voire volonté inconsciente ou inavouable 20/
d'un dispositif social assimilable à de l'eugénisme ? Pouvons-nous en conscience nous résigner à cet état de fait, dans l'indifférence quasi-générale ? Si l'ignorance peut en partie expliquer l'apathie, qui s'exprimera, et qui voudra bien diffuser et publier, rendre visibles 21/
🧵@TBaubet a raison. Ici @AliceDesbiolles vous manquez à la plus élémentaire déontologie ou faites preuve d’une absence étonnante de professionnalisme, quand la lecture du début du résumé de la @cochranecollab décrit bien les faiblesses des articles étudiés. 1/
La plupart des études analysées ont été conduites hors périodes d’épidémies ou sur d’autres virus que le SARS-CoV-2, donc dans un contexte de faible transmission comparée au #Covid. Les conditions d’étude étaient hétérogènes, et le respect du port du masque souvent faible. 2/
In fine, les auteurs insistent bien sur la difficulté à conclure. Or ce que vous écrivez ne présente pas cela, et donne à penser faussement que l’absence de preuve d’effet vaudrait preuve d’absence d’effet. Cette attitude est indigne d’une professionnelle de santé publique, 3/
🧵Alors d'abord je salue @ccoqchodorge@Mediapart pour cette évolution, des erreurs factuelles ont bien été corrigées. Il demeure quand même un paragraphe sujet à caution, sur la "vaccination indirecte" : on trouve des références à une "obligation [de vaccination] indirecte", 1/
. Mais j'ai finalement trouvé des occurrences à "indirect vaccination" (en anglais), concept qui semble n'être développé que par un seul auteur, SR Kraaijeveld, cité par @LiseBarneoud. 2/
Ce doctorant en éthique néerlandais, dont le sujet est précisément l'éthique de la vaccination (en réponse à un appel d'offres de 2018 euraxess.ec.europa.eu/jobs/272832), a une position politique repérée par @themislv_vls. 3/
🧵Dans l'attente de la réponse de @Mediapart annoncée par @ccoqchodorge (qui a QRT la compilation bienvenue de @CabriolesDouze recensant pas mal de commentaires du texte de @LiseBarneoud sur la vaccination #COVID19), une remarque sur l'utilisation de quelques termes : 1/
Non pas sur le mot "appétence", qui au-delà de l'erreur factuelle (le virus touche les enfants) véhicule une certaine vision anthropomorphique du Covid 2/
🧵@LCP après échanges avec une autrice de l'article, qui m'a envoyé les questions et des données, je peux affirmer que nombre d'éléments rapportés par @MartinBlachier sont faux. Faute d'avoir vérifié la source (#showmethedata), lui et vous désinformez. 1/
Rien ne va dans cette intervention, rien. Il ne s'agirait pas de sécurité et de santé d'enfants et de leur famille, ce serait risible mais c'est ici criminel. Vous connaissez le #covidlong, la contagion vers les plus vulnérables ? Tomber le masque trop tôt va les favoriser... 2/
En 1er lieu, selon MB 93 % des parents feraient porter le masque à leurs enfants "uniquement parce qu’ils y sont obligés" ?
FAUX : La question est "Vous appliquez cette mesure pour votre enfant..."
Et les réponses aux propositions faites sont : 3/
🧵Plusieurs échanges avec @NiusMarco sur des copies d'écran présentées comme provenant du "site officiel de la DREES", qui prouveraient la nocivité du vaccin contre la #COVID19 chez les enfants, m'ont amené à m'interroger sur le sens de ce que l'on y voit. je suis perplexe... 1/
Les copies d'écran du tweet précédent proviennent d'un site vers lequel on est dirigé depuis une vignette figurant en bas d'une des pages présentant les open data de la DREES data.drees.solidarites-sante.gouv.fr/explore/datase… 2/
Le sujet étant la vaccination chez l'enfant et pour analyser ce que présentait @NiusMarco, j'ai repris la page "EFFET 3ème dose" de ce site en faisant varier les mois sélectionnés ; de janvier à juin 2021, puis de janvier à juillet. C'est très curieux... 3/
🧵Merci @VincentGranier pour cette dépêche d'@APMinfos. Donc, pour la CDPI d’Occitanie, "nous devons faire scandale et être prêts à arrêter la pratique des IVG pour nous faire entendre", 1/
se préparer "à ce que le syndicat vous donne l'ordre d'arrêter les IVG si la ministre de la santé refuse de nous recevoir" sont des propos qui "procèdent de la liberté syndicale qu'aucune disposition du code de déontologie n'interdit aux médecins". 2/
Le signataire n’a pour la CDPI d'Occitanie "jamais remis en cause un droit légalement reconnu aux femmes, ni même appelé à une cessation effective de la pratique des [IVG] par les médecins adhérents du Syngof". 3/