Thread by @AudeVisine

L'article @lemondefr de @Gaelle_Dupont ne produit aucune source (je parle ici de rapports et/ou études fiables) pour justifier de son titre " La culture du maïs irrigué utilise 25% de l'eau consommée" (cf. recherche effectuée ce matin suite à des échanges discourtois avec un
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https://twitter.com/AudeVisine/status/1647486511762272257

soutien de @TrouveAurelie qui n'a jamais réussi à comprendre que le curriculum-vitae de la députée LFI ne pouvait absolument pas plus qu'un article dans un titre de la presse nationale non spécialisée asseoir la véracité des propos tenus.
Dans le contexte tendu que l'on sait
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sur les sujets agricoles (cette impression que les gens se plaignent tout à la fois du prix de leur panier alimentaire qui augmente sans que cela ne change quoi que ce soit aux revenus de #Cellesquinousnourrissent et #Ceuxquinousnourrissent et qu'en parallèle ils ne savent
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rien, ou si peu, des réalités des agricultures - l'opposition #LaFamilleIngalls ❎ vs #LAgribusiness ❌ revient bien trop souvent est assez pénible à observer) les personnes en responsabilité seraient quand même fondées à travailler leurs dossiers au fond, sourcer leurs propos
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et conserver bien présent à l'esprit qu'opposer l'agriculture qui nous nourrit à la nécessité de prendre soin des ressources de la planète est inepte.
Les agriculteurs sont les premiers concernés par la santé de notre environnement qui est aussi le support qui leur permet de
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nous nourrir.
Par ailleurs, rien ne sort des positions sans nuance.
"Quand 2 idées s'opposent, c'est qu'elles en cachent une 3ème, plus profonde et qui unit" écrivait Lacordaire.
Et c'est bien notre responsabilité aujourd'hui de trouver des solutions transverses prenant en
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compte les faits et tous les points de vue. Cette responsabilité, je le répète, est encore plus forte pour les élus, et les personnes en visibilité.
Dernier point : il est non seulement malaisant mais aussi malhonnête de prendre ses titres comme faire-valoir. Car pour celles
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et ceux qui n'ont pas la curiosité/l'envie/les facultés de vérifier, c'est ni plus ni moins qu'un argument d'autorité, premier pas vers la manipulation.
Et cela fait clairement partie des irritants me concernant.
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Compléments - matinée très riches en recherche imprévues tant sur le plan de l'éducation civique (

https://twitter.com/AudeVisine/status/1647539108552622080?s=20

) que sur celui de la ressource en eau. Je me dois donc de compléter ce 🧵.
Suite à de nouveaux échanges, j'ai donc sorti l'ordinateur et l'exercice est
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vraiment instructif puisque même sur la répartition de la consommation en eau en France par grands types d'activités on a un écart de 10 points (ce qui est énorme en termes de volumes concernés) entre :
les données du Service des données & études statistiques du @Ecologie_Gouv
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avec l'irrigation agricole représentant 58 % de la consommation d'eau en France (cf. …stiques.developpement-durable.gouv.fr/leau-en-france… - 🙏@PlassardG) et celles du rapport d’information n° 142 fait au nom de la délégation sénatoriale à la prospective sur l’avenir de l’eau présenté et adopté
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le jeudi 24/11/2022 (vie-publique.fr/rapport/287774…), p. 19 qui retient lui un chiffre de 68 %.
Le rapport sénatorial, qui a pour objectif d’éclairer le débat nécessaire sur le futur de l’eau en France à l’horizon d’une génération (2050), pointe les 2 inquiétudes majeures que sont
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la qualité et la quantité de l'eau disponible, dans un contexte où nous avons la certitude que le cycle de l'eau en 🇫🇷 va être impacté par le changement climatique.
Une partie du rapport est effectivement dédiée à la problématique agricole (cf. sélection des extraits 🔑 ⤵️
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Il met deux impératifs en exergue :
🔹disposer, d’une part, des bons outils de mesure et de suivi de la ressource et de ses utilisations, d’autre part, de prévisions affinant les modèles prédictifs
🔹prévenir les conflits d’usage insolubles et les guerres de l’eau qui
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pourraient se multiplier et ne faire que des perdants.
L'avenir reste difficile à scénariser et il y a 3 scénarii majeurs (catastrophe / vertueux / intermédiaire) qui dépendent de 4 variables (quantité d’eau disponible, investissement effectué dans la gestion de la ressource,
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traitement des conflits d’usage et anticipation des évolutions).
Parmi les 8 recommandations (p. 130 et suiv.), la 3ème concerne l'agriculture & vise à accélérer l’adaptation des pratiques agricoles aux nouvelles tensions hydriques.
"L’agriculture est le principal consommateur
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d’eau, indispensable à la pousse des plantes et à l’abreuvement du bétail. Nos agriculteurs ne peuvent pas être laissés sans solution. Mais l’adaptation des pratiques au changement climatique est encore trop lente et la transition vers l’agro-écologie doit être accélérée à
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travers tous les leviers possibles : formation, aides apportées par le premier ou le deuxième pilier de la politique agricole commune (PAC), recherche appliquée et expérimentation des nouvelles pratiques. Les chambres d’agriculture ont un rôle éminent à jouer pour diffuser les
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bonnes pratiques qui hier, visaient à accroître les rendements et aujourd’hui, doivent chercher à être plus efficaces en s’appuyant sur les ressources issues de la nature et être plus résilients face au changement climatique."
S'agissant de la prévention des conflits d'usage,
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il va de soi que la qualité des informations fournies restent - pour en revenir à l'objet initial de ce matin, un pré-requis. Et que la dite qualité ne découle pas des diplômes et expériences professionnelles passés ou présents mais bien de la capacité à demeurer objectifs et
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constructifs. Ce qui passe par le fait de savoir citer ses sources pour permettre des échanges fructueux.
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