L'argument "il n'y a pas d'études épidémiologiques concluantes" n'en est pas un, puisque très peu de molécules peuvent donner lieu à des études épidémiologiques concluantes. D'où la formule du CIRC (OMS) qui
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Et cette question des études épidémiologiques est
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Or l'absence de telles études est invoqué par les agro-industriels pour dire "Pas de preuve !". Et quand certains disent "Doute -> interdiction", on les accuse
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Pourtant...
Pourtant cet homme de paille (utilisé même par des gens intelligents) est une manipulation. Car on n'est pas dans un "état zéro" de la connaissance ! Il y a des sciences
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Dans un état véritablement zéro, on pourrait dire "doute = on autorise".
Mais pour le glyphosate (et d'autres molécules controversées), il existe des études sur les cellules, qui établissent des mécanismes d'action. Pas statistiques
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La question est : effet sur les cellules, OK, mais à des doses importantes et qu'en est-il sur les organismes ?
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Mais le simple fait qu'on ait identifié un
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La "charge de la preuve" doit donc reposer sur ceux qui prétendent que cet effet n'existe pas à l'échelle de
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Tout est là sur le fond : certains prétendus zététiciens (qui n'ont aucun doute mais des certitudes dogmatiques) disent que, faute d'étude épidémiologique, la charge de la preuve de dangerosité repose sur les partisans de l'interdiction. C'est une falsification
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Ici, je pense qu'il y a eu un peu de ça... mais surtout beaucoup de découverte des études internes à Monsanto. Car le tribunal a exigé l'accès aux études "confidentielles" internes que Monsanto invoque
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Je pense que, plus encore que la balance entre études contradictoires, c'est le fait que Monsanto cache des études qui lui sont défavorables qui a dû interpeler le jury.
Sinon, concernant ce
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