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Et voilà le morceau.
Je rajoute encore quelques éléments ci-dessous.
J'hésite à twitter des extraits des nombreux enseignements problématiques auxquels j'ai assisté, qui mériterait pourtant d'être le plus largement possible lus. Ma raison est simple: Gilles Freyer attaque constamment dans ses cours les journalistes pour dire que...
... nous faisons mal notre travail, que nous tronquons et déformons ses propos, que c'est lui la victime. Je ne veux pas lui donner cette possibilité: ce à quoi j'ai assisté n'est pas une parole malheureuse, une sortie ponctuelle...
Mais un enseignement assumé, une dérive confirmée au fil des semaines et des années. Par exemple, Gilles Freyer a fait le choix de mettre le livre de @fxbellamy au programme de la PACES. Ce choix a évidemment suscité des critiques, il s'en est défendu devant les étudiant-e-s...
@fxbellamy ... en disant qu'il avait choisi cet auteur avant de savoir qu'il serait tête de liste pour Les Républicains. Malgré cela, Gilles Freyer en à fait le coeur de son sujet de concours 2019 (voir ci-dessous). Ce n'est donc pas une erreur, mais bien une volonté. 
Au delà des contenus que vous pourrez lire dans l'article, je voudrais souligner un élément assez peu mentionné dans mon texte: l'extrême angoisse de l'ensemble de mes interlocuteur.ice.s
Les étudiant-e-s n'osent pas contester, ils ont 18 ans, tout frais sorti du lycée, on leur répète que ce prof est dieu sur terre. Au delà de ça, ils sont en PACES, ils veulent juste avoir leur concours, ne surtout pas risquer d'être mal vus, d'attenter au fameux "esprit Lyon sud"
... c'est à dire d'être perçus comme des traitres. On a pourtant de bonnes raisons de penser que l'enseignement de Gilles Freyer a des conséquences dramatiques....
J'ai eu vent par les étudiant-e-s d'au moins une copie rendue cette année au concours, totalement hors sujet, comportant un long plaidoyer pour dénoncer les propos tenus en cours, comme une bouteille à la mer lancée aux correcteur-ice-s.
Ca veut dire que l'étudiant-e en question a préféré sacrifier une épreuve majeure à un concours sélectif, dans l'espoir que tout cela s'arrête. Pour moi, c'est quelque chose de grave.
Du côté des proches de l'équipe enseignante de Lyon 1, l'angoisse est encore plus forte. Certain-e-s sont persuadé-e-s qu'ils vont se faire virer à cause de mon article, y compris certain-e-s avec qui je n'ai même pas directement échangé.
On leur répète qu'ils ont un devoir de réserve, qu'ils ne peuvent pas s'exprimer, qu'ils ne peuvent pas se désolidariser de propos qui leur tord le ventre à l'idée que des étudiant-e-s aient pu y être exposé-e-s.
J'espère vraiment que @UnivLyon1 @UniversiteLyon vont prendre la mesure du problème. Vous avez dans vos rangs des enseignant-e-s de talent, dont le travail est sapé par un grand ponte qui se croit tout permis.
