Ci-dessous, quelques éléments pour peut-être pouvoir mieux appréhender la situation 👍
C’est parti ⏬
La rue du Faubourg-Saint-Antoine est une vieille rue. Une très vieille rue. De l’époque des égouts à ciel ouvert et des déchets jetés par les fenêtres (c’est sans rapport).
Une fois n’est pas coutume (coucou les #bancars 👋), ça n’est pas tant le trafic individuel motorisé qui va être limitant ici — et c’est aussi ce qui fait la saveur du projet 😀
Aaaah, VOILÀ un arbitrage comme on les aime ! Bus contre mobilités actives 💥😀😀😀
En l’occurrence, en 2017, la question n’existe politiquement même pas. On ne touche pas aux bus.
Dont acte.
Il faut 2 voies pour les bus. Il faut élargir les trottoirs si possible, les piétons étant à l’étroit, et accommoder les vélos.
Autant dire qu’avec 16,80 m en sortie de place, il va falloir faire des choix. Surtout pour les vélos, les nouveaux venus de l’espace public.
L’espace tampon sert aussi à accueillir les livraisons — il y en aura nécessairement —, le stationnement vélo (et 2RM, oui), les refuges piétons, etc.
Seule une seule piste d’un côté sera donc possible. Avec la grande question qu’on adore : bidirectionnelle ou pas ?
L’arbitrage politique tombe, en faveur des piétons 🚶♀️🚶♂️
Corolaire : la piste est nécessairement sur trottoir 🥳
À partir de là, on peut partir sur du business as usual, avec une piste à niveau, dont on sait qu’elle ne fonctionnera pas…
Et, tant qu’à faire, on la fait en biais (on chanfreine), pour gagner en largeur roulable : aviewfromthecyclepath.com/2008/12/danger… #forgivingkerbs
Est-ce que cela marchera suffisamment bien, avec la pression piétonne constatée à cet endroit ? C’est tout l’intérêt de l’aménagement de nous le dire. Mais comme on l’a vu, il n’y avait guère d’autres choix possibles.
En attendant, on peut se réjouir de ce qu’on aura fait au mieux de ce qu’il était possible de faire, compte tenu des arbitrages exposés.
Fin 🎉