Je vais essayer de résumer sans dire trop de conneries.
- le rhume simplex
- le SARS-CoV 8000 cas, 10% ⚰️
- le MERS-CoV 2500 cas, 35% ⚰️
- le SARS-CoV2, responsable du #COVIDー19 : 114000 cas (au bas mot) depuis décembre ; 2-3% ⚰️
L'absence totale d'immunité ds la population est évidemment un facteur de diffusion.
1) cas importés
2) clusters
3) vague épidémique
Principale inconnue : intensité et durée de la vague (espoir // diminution actuelle des cas à Wuhan)
Mais corollaire,
"On devient fou parce que les recommandations changent tous les jours" (© Pr François Caron)
• asympto : estimés à 1/3 des cas ; +++ chez les enfants ; bénéfique pour l'immunité de groupe #ThinkPositive
• sympto : 80% formes mineures, symptômes non spécifiques (rhinoph, +/- fièvre, tr dig), 15% formes sévères (PNP hypoxémiante), 5% très sévères
Médiane à 5j, <14j dans 99% des cas
Mortalité (des cas symptomatiques ?) estimée à 2-3%, surtout si comorbidités. Pas moindre en Occident // chiffres chinois.
Survie CoViD19 estimée à 4h /surface sèche, jusqu'à 6j / milieu chaud et humide.
➡️ Hygiène respi de base (masque chir) et SHA/lavage des mains +++
FFP2 seulement si soins avec nébulisation
+/- gants +/- lunettes +/- blouse
• soignant : masque EN CONTINU maxi 4h en théorie MAIS pb de stock... 🙄
"Mieux vaut un masque longue durée que pas de masque" (© Pr Caron)
• proposition/ patients : reprogrammer, télémédecine, visites, SdA dédiée, attente dehors?
• désinfection +++ pavillon stéthoscope, brassard PA, saturomètre
• SHA/savon à dispo des patients
• nettoyage des WC patients plusieurs fois par jour (javel) car selles contaminantes ++
➡️ Sécuriser tout le monde
[Fastoche, NDLR]
- écouvillon nasopharyngé profond
- actuellement réservé aux infections respi graves ; soignants même pauci 'symptomatiques, cas groupés pour investigation.
Ça évolue tous les jours...
Actuellement capacité max de 80 tests/j au CHU de Rouen
- formes mineures : uniquement symptomatique, pas d'antiviral
- formes sévères : antirétroviraux.
Essais cliniques en cours.
Peu de données scientifiques d'efficacité, risques de toxicité (torsades de pointe avec la quinine) : pas d'automédication !
D'après les exemples de l'Italie, mais aussi Strasbourg, l'Oise, Annecy ...
- saturation de la capacité hospitalière / prise en charge des PNP hypoxémiantes
- mise en tension SAMU
- saturation capacités diagnostiques
- 15% soignants touchés ......
D'où l'intérêt de déprogrammer ce qui peut l'être, autant que possible.
1) la notion de zone à risque devient obsolète, l'identification des contacts impossible.
Diag syndromique, sans spécificité.
Majorité de formes sans gravité ➡️ la priorité est d'identifier les cas graves.
Il y a aussi de bons vieux pneumocoques...
3) se souvenir de l'aggravation à J7-J10 : temporiser, informer, réévaluer
4) indication 🏥 : hypoxie, décompensa° autres comorbidités, pas d'intérêt à H si forme non grave puisque pas de ttmt étio
(masques et SHA, hygiène et désinfection des surfaces)
🏥
Formes graves
Aide au diag des soignants
• Ville
Formes non graves
❗ Iatrogénie, éviter AINS et corticoïdes
Orienter
Limiter le risque épidémique
• on est (en Normandie) mieux préparés que les régions précédemment touchées
• les capacités diag vont augmenter
• progression des connaissances
chu-rouen.fr/covid-19-infor…
• solidarité entre soignants !
Contrairement à la grippe il semblerait y avoir peu de surinfections bactériennes, l'aggravation à J7-J10 est virale, avec évolution vers un Sd interstitiel bilatéral.
Peu d'intérêt diag de la Rx pulm surtout au début.
Et nous incite à déprogrammer tout ce qu'on peut.