#Thread Back in the R.P.C. Face aux cas de Covid importés, le 28 mars dernier la Chine a fermé ses frontières aux étrangers. Même les résidents permanents ne peuvent rentrer chez eux. Repasser la grande muraille est une vraie bataille... 
Les Sud-Coréens constituent la 1ère communauté étrangère en Chine. 50 000 d’entre eux attendent d’y retourner. ytn.co.kr/_ln/0104_20200… #siloinsiproche
Sur le site de la présidence en Corée du Sud une pétition demande à ce que les compagnies aériennes coréennes conservent des places pour les... Coréens.
Au-delà du robinet des visas rouverts progressivement depuis juin, la plus grande difficulté reste de trouver un billet d’avion. Les compagnies coréennes et chinoises assurent une 20aine de liaisons par semaine. Les avions sont pleins, les places chères news.v.daum.net/v/202007271646…
Après avoir attendu en vain d’hypothetiques places en liste d’attente via les compagnies aériennes, le marché noir des intermédiaires et des agences en Chine se révèle plus efficace. Plus cher aussi. Pour l’instant, nous avons récupéré 1 billet sur les 3 demandés
Les Coréens ne sont pas les seuls concernés par les soucis d’avions. En Corée du Sud, les migrants Chinois ont pu prolonger leur visa faute de pouvoir rentrer. Originaire de la province du Shandong, M. Wang attend de pouvoir rejoindre sa famille qu’il n’a pas vu depuis un an.
Ca y est nous avons nos 3 billets d’avion pour la Chine ! Avant le départ, nous nous soumettons au test RT-PCR rendu obligatoire par les autorités chinoises depuis le 5 août . 120 000 wons, près de 90 euros le test.
PRC négatifs, on va pouvoir prendre l’avion.
Hausse des cas de contaminations dans la région de Séoul et crainte d’une deuxième vague Covid, dans la grande île de Jeju au sud de la Corée du Sud, nous avons le droit à 3 contrôles de température à l’entrée de notre hôtel.
Au centre commercial même chose...
Au moment du départ, les douanes sud-coréennes comptent les masques qui sortent du pays. La Corée du Sud autorise 30 #masques par voyageur en bagage accompagné, pas un de plus...
Les résidents étrangers en Corée du Sud doivent signer un formulaire les engageant à respecter les tests et restrictions de quarantaine liés à la situation sanitaire et qui seront exigés à leur retour. Les procédures sont un peu plus longues, mais ça y est on peut embarquer !
Ciel Corona. En 3 heures de vol, nous n’avons pas vu d’autres avions au-dessus de la mer de nuages. #windowseat
Bienvenue à Xi’an au centre de la Chine. Les voyageurs venant de l’étranger doivent faire une escale sanitaire avant de se rendre à Pékin. Quatorzaine obligatoire dans un hôtel dédié. Des combinaisons blanches nous attendent sur le tarmac.
Un air d’hôpital à l’aéroport. Une aile de l’aéroport de Xi’an semble dédiée à l’accueil des vols en provenance de l’étranger. Tous les personnels portent des combinaisons, des masques et des visières de protection. Les sols et les murs sont régulièrement désinfectés.
Les procédures prennent environ 2 heures. Puis nous prenons le bus pour l’hôtel de quarantaine. “Wear a mask and refrain from speaking” ressassaient les hauts-parleurs pendant le vol. La aussi, interdit de parler au chauffeur qui s’est isolé derrière une bâche plastique.
Par la fenêtre defilent les forêts de béton. On ne sait pas dans quel quartier, ni vers quel hôtel, le bus nous emmène...
Plus 1 h de bus déjà. La clim est poussée au maximum. Il fait un froid de canard. Visiblement l’hôtel se trouve à l’intérieur des remparts de Xi’an où la population semble moins masquée qu’en Corée.
Nous arrivons finalement à l’hôtel. Le bus s’est garé à l’arrière de l’établissement. Même comité d’accueil. Il faut patienter encore au moins 30 minutes dans la climatisation nous dit-on. « Si on ne tombe pas malade avec tout ça, c’est qu’on a de la chance » dit une passagère.
On attend dans le bus, tandis que nos bagages sont passés au désinfectant. Les voyageurs arrivés plus tôt patientent dans l’arrière cours...
Nous avons atterri il y a un peu plus de 4h30, on attend toujours de pouvoir rejoindre notre hôtel de quarantaine.
Les voyageurs sont fatigués, le comité d’accueil semble l’être aussi. Les enfants tapent sur les vitres, le ton monte, une passagère parvient à faire baisser la clim.
A la descente du bus, les passagers sont passés au désinfectant. Ça pique un peu les yeux, mais ça va...
Dans les files d’attente, des voyageurs qui dans leur grande majorité arrivent de Corée du Sud. « Il faut être motivé pour rentrer en Chine » dit l’un d’eux en souriant.
Un autre bus est arrivé avec des voyageurs venus probablement des Etats-Unis ou d’Europe. Parmi eux de jeunes chinois aisés. Ah bon ? Comment les reconnaît-on ? « Ils ont le dress code : combinaisons blanches et lunettes de protection en plus du masque. »
Le lobby de l’hôtel. Les personnels sont également en combinaison. Sourire et gentillesse derrière les masques. Le règlement c’est 1 adulte par chambre et donc 2 chambres pour un couple avec 1 enfant. De quoi renflouer un peu les hôteliers affectés par la crise Covid.
7 h après l’atterrissage, des couloirs vides, des ascenseurs condamnés et... notre chambre ! C’est reparti pour 14 jours !
Délicate attention, à l’image de la gentillesse des employés de l’hôtel, quelques victuailles et effets de toilettes attendent les reclus dans leur chambre.
Le petit déjeuner est servi. #chinacontinentalbreakfast
Les bus sont prêts. Pour la fin de la quatorzaine,les bus sont garés devant l’hôtel.
Un petit coup de pschitt avant de partir. Toujours les gants, mais les combinaisons ont été remplacées par des blouses et des masques ordinaires.
14 jours de quarantaine et nous découvrons la façade de l’hôtel où nous avons séjourné.
