Stockage géologique : cadres réglementaires et politiques nationales en vigueur.
Bien qu'un solide appui scientifique à la sûreté du stockage géologique soit un élément fondamental et absolument nécessaire dans l'établissement d'un programme de stockage, ce n'est pas le seul élément nécessaire pour pouvoir avancer.
Un programme de stockage géologique induit des problématiques scientifiques, techniques, organisationnelles et sociétales pluridisciplinaires et des questions de gouvernance.
Afin de veiller à ce que le développement et l’implémentation se fassent de manière responsable et appropriée, un cadre réglementaire clair et une politique nationale sont nécessaires.
La longue période de temps requise pour développer et exploiter un site de stockage géologique, de l'ordre de 100 ans, demande des rôles et responsabilités clairement définis pour toutes les organisations et acteurs institutionnels impliqués.
Et ce afin d'assurer un développement du site de stockage avec des options de sûreté cohérentes jusqu'à son achèvement.
Des décennies d'études ouvertes, d'investigation et de débats concernant la sûreté du stockage géologique ont permis de consolider le consensus scientifique, celui-ci étant alors transparent et ouvert à l'examen par toutes les parties prenantes.
Bien que différentes approches soient employées pour implémenter les programmes de stockage géologique (ex : promulgation de lois, exigences et guides réglementaires, recommandations...), les principes et approches fournissant un cadre sûr et responsable aux programmes ../..
../.. de stockage géologique sont globalement les mêmes dans chaque contexte national pris séparément.
Les cadres réglementaires et les politiques nationales aujourd'hui en place sont essentiels à une co-construction des projets de stockage géologique qui œuvre conjointement au design technique et à l'acceptabilité sociétale.
Avec, tout autour, le solide consensus scientifique qui renforce encore la maîtrise de la sûreté du stockage géologique.
L'AIE, l'Agence Internationale de l'Énergie, a publié son rapport phare annuel, le World Energy Outlook.
Il va s'en dire des tas de choses, sur les ressources en pétroles, sur le marché du gaz naturel, etc.
"Faites vos recherches", si ça vous intéresse, si j'ose dire 😋
Dans le domaine de la production électrique, les nouvelles énergies renouvelables sont évidemment à l'honneur, car elles continuent de se développer toujours plus vite que les estimations de l'AIE. Et, à l'échelle mondiale, c'est une raison de se réjouir.
Quant au nucléaire, le lien ci-dessous résume ce qu'en dit le WEO. En bref, ça ne va pas fort, à fortiori dans le contexte (post-)covid, à part en Chine.
Or, pour limiter la casse climatique, il y a de fortes ambitions sur le nucléaire aussi.
Je ne peux croire que la Ministre de @Ecologie_Gouv ne connaisse pas les principes du projet Cigeo et plus largement du stockage géologique qui justement de ne pas léguer aux générations futures la responsabilité de gérer nos déchets nucléaires.
Je ne peux croire que @barbarapompili ignore tout de la Directive 2011/70/Euratom du 19 Juillet 2011 qui établit le cadre européen pour permettre une gestion « responsable et sûre » des déchets radioactifs et fixe les exigences de sûreté applicables.
Je ne peux croire que @barbarapompili n'aie pas connaissance de la directive 2009/71 Euratom et ce qu'elle implique, notamment une revue périodique par les pairs des programmes de gestion des déchets radioactifs.
Avec 1 kg de CO2 par kWh pour le lignite, on parle donc de 4200 tonnes de CO2/h.
@RegisGod D'après Eurostat, le trafic aérien français en 2018, c'est 5,3 millions de tonnes d'équivalent CO2 pour l'aviation domestique et 18 millions pour l'aviation internationale.
Stockage géologique : l'établissement du consensus scientifique.
Un consensus scientifique ne converge pas aisément. Depuis les années 80, des investigations scientifique sur la faisabilité des stockage géologiques profonds pour le stockage sûr des déchets de haute activité et des combustibles usés ont été menées à rythme prudent ../..
../.. entrecoupé de délibérations, et ont significativement accru le volume (et la qualité) de l'information scientifique et des connaissances sur la sûreté du stockage géologique.
Fut un temps pas si lointain, je tâtais la vulgarisation en vidéo. Finalement, face au caractère trop chronophage pour moi de l'exercice, je renonçai, exception faite de quelques vidéos en streaming. Que je referai, car j'adore ce format interactif.
Au-delà, j'ai profité de mes vacances pour écouter quelques podcasts, moi qui n'en étais pas du tout consommateur jusqu'alors, et j'ai bien aimé ce medium.
Et je me dis que je pourrais peut-être en faire quelque chose.
J'ai réfléchi à deux formats. Soit des formats "mini-conférence" de 15 min qui ressembleraient en fait à une version audio de mes threads. Vulgarisé, mais relativement exhaustif, sur un sujet différent à chaque fois.
La plupart d'entre vous savent qu'il y a un laboratoire à Bure, entre la Meuse et la Haute-Marne, a 500 m sous la surface, où l'on étudie le stockage géologique dans la perspective du futur Cigeo qui sera implanté non loin.
Certains d'entre vous savent probablement qu'il y a eu des labos semblables dans des tas de pays, notamment en Europe (comme le mal-nommé (espérons) laboratoire HADES en Belgique). Ou encore en Suisse, en Allemagne...
Mais saviez-vous qu'outre ces laboratoires nationaux, il y avait eu un laboratoire international, chapeauté par l'OCDE ? Implanté en Suède, les recherches y ont débuté dans les années 80. google.com/url?sa=t&sourc…