Since the NYT doesn't seem to be very interested in the victim, here is a picture of him. His name was Samuel Paty, he was 47 years old and a father of one. He was killed for doing his job, something that isn't going to happen to anyone at the NYT anytime soon.
To be fair with the NYT, I did some research after @moultano pushed back and it tweeted that story at 7:35pm (GMT+2), but the AFP didn't confirm the victim was a teacher who had shown caricatures of Muhammad until 7:33pm (GMT+2). However, the AFP had also said right away that a
man had been decapitated when it first tweeted about that story more than one hour before that, so the NYT knew it and describing that as a "fatal knife attack" is still bullshit in my opinion, but if I'm honest it's not nearly as bad as I initially thought.
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Comme je l’ai dit à la fin de mon thread, je compte revenir sur ce sujet en détail et enterrer définitivement ce mythe de l'inévitabilité de l'immigration non-européenne massive, mais je voudrais quand même faire rapidement quelques remarques en réponse à @fipaddict.
La conférence de Sauvé qu'il cite mélange nos obligations internationales vis-à-vis des personnes que nous avons *déjà* acceptées sur notre territoire avec les obligations internationales qui contraignent le choix des gens *qu’on accepte sur notre territoire*.
C'est une distinction très importante dans ce débat. À part les visas accordés pour motif familial et humanitaire, les seconds ne représentant pas grand chose, nous sommes plus ou moins libres de définir notre politique d’immigration vis-à-vis des pays tiers comme on l’entend.
Grâce à une publication de France Stratégie, on peut savoir dans quelle mesure les immigrés et leurs enfants vivent séparés du reste de la société, et constater à quel point les solutions avancées pour lutter contre le communautarisme sont déconnectées de la réalité. (THREAD)
À partir des données de la base Saphir de l'INSEE, les chercheurs de France Stratégie ont notamment calculé la proportion d'enfants immigrés non-européens ou vivant avec au moins un parent immigré non-européen par IRIS, des zones géographiques contenant en moyenne 2500 personnes.
Cela permet de calculer ce qu'ils appellent le taux de concentration, plus connu sous le nom d'indice d'isolation, de cette population. C'est l'un des nombreux indices utilisés dans la littérature pour mesurer divers aspects du phénomène de ségrégation. strategie.gouv.fr/sites/strategi…
Il y a tout un tas d'endroits où plus de 50% des moins de 18 ans sont issus de l'immigration. Si on ne réduit pas drastiquement les flux, dans 25 ans, il y en aura encore plus. Mais vous croyez qu'interdire le CCIF sans toucher à l'immigration va changer quelque chose ? 1/n
Je méprise le CCIF, mais sauf à montrer qu'il a directement assisté le meurtrier, ce à quoi je ne crois pas un instant, je ne vois pas pourquoi on l'interdirait. Le CCIF a parfaitement le droit de protester contre les méthodes d'un professeur, ce n'est pas le problème. 2/n
Le problème, c'est que quand le CCIF et des parents d'élèves musulmans ont protesté contre le professeur, celui-ci n'a pas été soutenu par sa hiérarchie, ni par ses collègues, ni par les syndicats, comme il l'aurait été s'il avait été critiqué par des catholiques. 3/n
Ce qui me désole dans cette affaire, c'est que les gens vont une fois de plus mettre les caricatures de Mahomet en photo de profil, ce qui est très bien, sauf que ça ne changera rien et que pendant ce temps-là on continuera à ignorer le véritable problème, à savoir l'immigration.
Tout le monde a fait ça après les attentats contre Charlie Hebdo. Est-ce que vous avez l'impression que les gens ont moins peur de blasphémer l'islam ou que l'islamisme a reculé en France ? Non, bien sûr que non, ça fait 30 ans qu'on fait la même chose alors que ça ne marche pas.
Ça fait des mois que Mila vit sous protection policière. Il faut croire qu'écrire #JeSuisMila sur les réseaux sociaux n'a pas plus marché qu'écrire #JeSuisCharlie. Ce sera pareil avec #JeSuisProf. Je comprends l'envie d'exprimer sa solidarité, mais ça ne règlera pas le problème.
Ça m'avait complètement échappé, mais plus de 4 mois après la fin des prélèvements, l'Inserm et la DREES ont enfin publié les résultats de l'enquête Epicov, qui permet de savoir combien de gens ont vraiment été infectés pendant la première vague. 1/n drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-stat…
En effet, cette enquête a rassemblé un échantillon représentatif de la population, dont les membres ont fait l'objet d'un test sérologique. Ça évite les biais de sélection qu'il y a quand on se base sur les cas confirmés par PCR et de fait certains résultats sont inattendus. 2/n
Je suis cependant plutôt déçu car, même s'ils ont enrôlé ~135 000 personnes, seulement ~12 400 ont été testés. Ce n'est pas suffisant pour estimer précisément la prévalence du virus par département, sauf pour les départements les plus touchés qui ont été suréchantillonnés. 3/n
Est-ce que les données sur le taux de remplissage des unités de réanimation par jour et par département ou éventuellement par région sont disponibles quelque part ?
Parce que Macron s'est vanté de la transparence du gouvernement, qui publie soi-disant tous les indicateurs, mais je vois mal comment on peut juger de la pertinence des mesures prises si on ne connaît pas la trajectoire du taux de remplissage dans chaque endroit.
Je sais que le jeu de données publié par Santé France contient les informations sur le nombre d'admissions et de sorties quotidiennes en réanimation, mais je veux savoir quel est le taux de remplissage, ce qui n'est pas la même chose.