Thread by @russeurope

Thread sur le lien entre souveraineté et laïcité et l’assassinat de #SamuelPaty.
(I)
Il est maintenant établi que cet assassinat résulte d’une conspiration islamiste. Au-delà de la nécessaire réponse, cet acte invite à s’interroger sur les liens entre citoyenneté et laïcité

(II) Les liens entre l’assassin et les commanditaires sont centraux dans les motifs d’inculpation des « gardés à vue » qui a eu lieu le 21 au soir.
Il n’y a pas de « loup solitaire » ni de « communauté tchétchène » impliquée.

III) Cet acte atroce n’a donc été possible qu’en raison de l’atmosphère de suspicion, voire de terreur, créée par les islamistes autour de #SamuelPaty
Ce dernier a été désigné à l’exécuteur par des élèves du collège où il enseignait.

(IV) Cette atmosphère de suspicion et de terreur n’est pas propre à #Conflans. Elle existe dans de nombreux autres établissements, concerne tant les enseignants d’Histoire que de SVT, voire d’Education Physique. Elle porte directement atteinte à la citoyenneté.

(V) L’affaire #Mila #JeSuisMila nous rappelle que les menaces de mort sont aujourd’hui courantes.
Le meurtre de #SamuelPaty est la suite logique de cette offensive islamiste.
Ce fut la faute, et la honte, d’une certaine gauche de ne pas le comprendre.

(VI) Cette offensive impose alors de bien comprendre le lien étroit qui unit la notion de souveraineté à celle de laïcité, car cette offensive islamiste vise en fait à remplacer le citoyen par le croyant.

(VII) La souveraineté implique la définition d’un souverain. Une fois établie que la « chose publique » ou Res Publica, est le fondement réel de ce souverain il nous faut définir le « peuple » qui exercera, cette souveraineté.

(VIII) C'est pourquoi, dès avant la Révolution de 1789, des auteurs et personnalités appelaient à distinguer ce qui relevait de la foi des règles politiques communes qui font le peuple

(IX) La question de la souveraineté est centrale, car elle implique la définition de la communauté politique qui l’exerce. Dès lors, nous obliger à nous définir selon des croyances religieuses aboutit en réalité à briser le « peuple ». En cela l’islamisme est un séparatisme.

(X) Il en va de même des communautés ethniques. Si nous cédons sur ce point nous nous engageons vers un chemin conduisant à la pire des barbaries. La confusion dans laquelle se complet une grande partie de l’élite politique française, est ici tragique.

(XI) Rappelons que les attaques contre les musulmans (contre les juifs, les chrétiens, les bouddhistes, etc) sont inqualifiables et insupportables. Mais, on a le droit de critiquer, de tourner en dérision, et même de détester TOUTES les religions C’est un droit fondamental

(XII) On entend beaucoup le discours « ne tombons pas dans « l’islamophobie » ». Qu’entend-on par là ? S’il s’agit de dire que tous les musulmans ne sont pas des terroristes, que l’islamisme n’est pas l’islam, il s’agit d’une évidence.
russeurope.hypotheses.org/3259

(XIII) Rappelons aussi que la montée de l’islamisme est le fruit de la destruction du nationalisme arabe, et que ce nationalisme arabe fut combattu, de Nasser à Saddam, par les Etats-Unis et les puissances occidentales,

(XIV) Mais, le terme Islamophobie a un sens bien plus contestable. Il prépare le terrain à une mise hors débat de l’Islam. Il sert de bouclier aux islamistes. C’est ainsi qu’il est utilisé par le CCIF et d’autres organisations qui ont partie liée avec les Frères Musulmans.

(XV) Une partie de la « gauche » est ainsi tombée dans ce piège, des déclarations de Mme Autain avant la manif du 11 janvier 2015 à la participation à la manif de 2019. Consciemment ou non, ils se sont fait complices de cette manipulation.
russeurope.hypotheses.org/3259

(XVI) Rappelons alors les mots de Tarek Obrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, qui appelle à rejeter «islamophobie», et propose «musulmanophobie» pour différencier la critique d’1 religion et le rejet des personnes.

(XVII) Ceci est extrait d’un tweet de @LNFranco_FI qui montre que certains semblent prendre conscience des erreurs qu’ils ont commises et qui peuvent s’avérer mortelles dans le contexte d’aujourd’hui.

(XVIII) On ne pourra donc tirer toutes les leçons du meurtre atroce de #SamuelPaty qu’en remettant au centre la souveraineté et le citoyen et en appliquant d’une main ferme les principes de la laïcité

(XIX) Cela impose non seulement des mesures d’ordre public (interdictions/expulsions), mais des mesures dans les administrations et en particulier la fin du « pas de vague » dans l’Education nationale mais aussi dans les services publics.

(XX) Ces mesures, d’ordre réglementaire, doivent imposer un strict respect de la laïcité et de la neutralité aux administrations, aux délégataires de service publics (de droit comme de fait), aux contractants via une modification du code des marchés publics.

(XXI) On jugera l’action du gouvernement sur ses actes concernant la lutte à mener contre l’islamisme et non sur de nouvelles lois, ou sur de beaux discours.
#SamuelPaty

(XXII) Cela nécessite aussi examen de conscience et autocritique pour ceux qui, au sein de la « gauche » ont tergiversé ou renié les principes de la laïcité et par conséquence ceux de la souveraineté, parfois croyant bien faire.