« La route de la servitude est pavée de bonnes intentions étatistes. Et jalonnée des décisions bureaucratiques qui réussissent à être à la fois contradictoires, inefficaces et aliénantes. »
(...) tout est fait dans notre époque d’«État nounou» pour infantiliser les individus, entraver les initiatives, enkyster la société. Le civisme en meurt, la dynamique du groupe en pâtit et l’efficacité des politiques publique s’y perd.
L’État obèse perd l’autorité régalienne pour laquelle il a été inventé.
Car à force de s’éloigner de l’essentiel du rôle de l’État et de produire des normes absconses, les lois et les règlements reculent dans leur légitimité, sont inapplicables ou prennent un caractère arbitraire
dans leur exécution, et l’État obèse perd l’autorité régalienne pour laquelle il a été inventé, et qui nous fait tant défaut aujourd’hui. »
« Cette spirale infernale administrative n’est propre ni à ce gouvernement ni à cette période mais féconde avec ce pouvoir particulièrement énarchique dont la crise Covid révèle l’absurde matrice.
Si pour Eugène Delacroix, la liberté guide le peuple, la crise sanitaire que nous traversons donne l’occasion aux gouvernants de guider notre liberté à travers ce qu’ils considèrent être «bon pour le peuple», selon des procédures et mesures sorties de quelques esprits ingénieux
d’une haute administration jamais aussi productive que lorsqu’il s’agit de pondre des normes et des règlements contraignants.»
Le roi Ubu technocratique s’en donne à cœur joie en ce moment, nous privant de liberté, donc de responsabilité, au détriment d’une lutte efficace contre l’épidémie de covid 19,
et détruisant une part importante de l’économie, des centaines de milliers d’emplois, et au-delà ce qui fait que la vie n’est pas que biologique mais aussi sociale, spirituelle, humaine.»
« Alors le Léviathan étatique, aussi omnipotent qu’impuissant, prend chaque semaine mesures sur mesures, aussi générales qu’impossibles à faire rigoureusement appliquer, générant la confusion, suscitant incompréhension et injustices,
restreignant libertés et paralysant la responsabilité qui ne peut être qu’individuelle.
Cette dérive administrative se révèle au grand jour pendant la crise sanitaire à travers les pénuries de ce qui est essentiel et les excès de ce qui est bureaucratique,
dont la valse des attestations et auto-attestations permettant de se déplacer qui singularisent notre pays, faisant de chacun de nous un Monsieur K au pied du château, mais aussi par l’impuissance de l’État face à ceux qui ne respectent pas les règles essentielles.»
« Dans le même registre de la folie politico-administrative constatée ces dernières semaines, nous attendons avec dépit les «sous-préfets à la relance», fraichement sortis des écoles de la fonction publique d’État,
que le Premier ministre a décidé de déployer sur «les territoires» dès janvier pour expliquer aux chefs d’entreprise comment il faut travailler (enfin ceux qui en auront le droit &seront rescapés, notamment chez les commerçants et dans le secteur du tourisme et de l’évènementiel,
premier créateur de richesses et d’emplois en France et grand sacrifié de la période). Ces fonctionnaires supplémentaires vont de surcroît soit être inutiles,
soit court-circuiter les travail des préfets et sous-préfets en place, déjà bien complexifié toute l’année par l’action des DREAL, ARS et autres entités régionales de l’État. Le millefeuille continue de s’alourdir de façon indigeste, hélas avec nos impôts.»
« Le mal n’est pas conjoncturel, lié à la sidération que continue de produire la pandémie chez nos gouvernants. Cette absurdité bureaucratique qui entrave et ralentit, freine et décourage, parfois jusqu’à empêcher l’action créatrice,
nous la subissons dans nos mairies ou entreprises tout le temps, et de façon croissante ces dernières décennies. Le travers n’est pas dû à la crise sanitaire, il en est simplement plus apparent dans des circonstances qui exigent rapidité, simplicité, clarté, sérénité, autorité.»
« Montesquieu l’avait si bien formulé: «les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires». Les premières nous infantilisent, nous aliènent et nous appauvrissent quand les secondes nous protègent, nous libèrent et nous émancipent.
L’État protège de moins en moins et interdit de plus en plus.
Or, l’État protège de moins en moins et interdit de plus en plus. Il décourage les honnêtes citoyens et par sa faiblesse régalienne laisse involontairement la place à des bandes, des groupes, parfois des mafias.»
En fait toute la #BoufféeDélirante c’est le coup de grâce asséné par les boomers occidentaux à leurs sociétés qu’ils avaient déjà transformées en champ de ruines.
La paix, l’emploi, la prospérité, la mobilité, la civilité...
La bulle immobilière et la retraite dorée...
Ils auront tout eu, tout pris, tout saccagé.
Ils auront accaparé la culture sans la transmission, les droits sans les devoirs, la liberté sans la responsabilité.
À la Poste pour envoyer deux colis, démarche a priori simple et présumée rapide à mon arrivée avec seulement deux personnes devant moi dans la queue...
TROIS QUARTS D’HEURE de bataille pour arriver à mes fins.
Masques et stérilisation (incohérente bien sûr) partout.
Machines qui ne marchent pas.
Sans doute à force d’être attaquées au gel hydroalcoolique.
Ou qui marchent mais seulement avec des pièces, mais pas toutes les pièces et seulement jusqu’à un certain nombre de pièces - mais pas les billets faut pas pousser 😭
« Le paradoxe coronarien réside dans le fait que des dispositions administratives brutales (quarantaine, interdiction de baiser le front des morts) sont étayées par des informations scientifiques incertaines.
On ne sait pas très bien où l’on va, mais les administrations centrales orientent fermement leurs sociétés. Victor Hugo: « Vous dites: Où vas-tu? Je l’ignore ; et j’y vais » (cet alexandrin vient d’un livre des Contemplations intitulé… «En marche»!). »
1/ Terrifiant ce que ce virus révèle de l’état d’esprit de l’enarchie qui nous gouverne (et de toutes leurs béquilles médiatiques économiques etc.)
2/ Ces gens croient vraiment que c’est à eux de régler des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés, que les foules de normes qu’ils inventent, de décrets qu’ils pondent, de lois qu’ils bricolent, d’arrêtés qu’ils balancent, doivent être sans cesse complétées, amendées, renforcées...
3/ ...pour juguler leurs propres effets pervers.
Ils croient que dire c’est faire, ont une culture économique incroyablement suradministratrice, n’ont pour la plupart jamais mis les pieds d’ailleurs dans l’économie réelle, et n’y voient d’ailleurs aucun problème...
Le grandissant "vous n’avez qu’à venir dans un service de réa, on verra si vous faites les malins, vous n’êtes pas soignant, vous, fermez-la et restez chez vous" commence doucement à faire monter la moutarde au nez...
Le pays s’est mis à l’arrêt avec des millions de situations très difficiles à la clef, et rebelote avec ce couvre-feu (en attendant pire ?), pour ne pas saturer le système hospitalier, et ce n’est pas encore assez ?
Si vous n’acceptez que les commentaires de gens professionnellement concernés sur la politique sanitaire, de quel droit la cautionnez-vous quand elle touche de plein fouet d’autres professions que la vôtre ?
De façon différente mais non moins délétère, voire fatale parfois ?
💥 SAVE THE DATE : 3️⃣ SEPTEMBRE 💥
Merci aux équipes qui s’affairent pour l’ouverture du #GileadStore Paris Opéra 🙏🏻
La collection automne-hiver intitulée "Deuxième vague" sera dévoilée par Jack Lang, en présence de Roselyne Bachelot et Olivier Véran.
Le.a Professeur.e Karin.e Lacomb.e animera un atelier non-mixte sur le thème "de #femmeforte à #femmeforbes : comment vaincre le #sexismeordinaire"
Merci à elle 🙏🏻