#Douceur remarquable depuis le début du mois de novembre. Indicateur de température moyenne 12,6°C en première quinzaine de novembre en France, soit une anomalie de +2,8°C par rapport aux moyennes 1981/2010, et au rang 3 depuis 1947, derrière 2015 (+3,7°C) et 2011 (+3,0°C).
Seuls 2 jours sur 15 ont connu une (faible) anomalie thermique négative, les 4 et 5. A contrario, les 2 et 15, l'anomalie a dépassé +5°C, ce que je qualifierais d'«exceptionnellement doux».
Depuis le début de l'année, il y a eu 32 jours exceptionnellement doux / chauds : un jour sur 10 ! Un record, battant 2018 et ses 29 jours, et ce alors qu'il reste 46 jours pour cette année 2020 (dont la probabilité de devenir la plus chaude en France augmente de jour en jour).
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Il fait doux en ce moment en France, mais on en parle moins que pendant les quelques semaines fraîches de septembre / octobre. Pourtant, l'anomalie actuelle sur 30 jours glissants (+1,43°C) dépasse déjà la plus forte anomalie négative mesurée après l'équinoxe (-1,38°C) [1/5]
Remarquez que les "30 jours glissants" actuels recoupent la période fraîche de mi-octobre. Dans 6 jours, l'anomalie sur 30 jours devrait avoisiner +2,5°C.
Par rapport aux normales 1981/2010, une telle période anormalement chaude devient d'une affligeante banalité en 2020 [2/5]
Il y en a déjà eu trois, une par saison :
Hiver : +3,87°C du 27 janvier au 25 février
Printemps : +3,4°C du 6 avril au 5 mai
Eté : +2,85°C du 24 juillet au 22 août
[3/5]
D'ici mardi, tout le pays sera concerné par le passage d'un #anafront qui rentre actuellement par le Finistère. Ici, la simulation de réflectivité maximale Arome, de samedi 24 octobre 14h à lundi 26 02h locales. Quelques tweets pour les férus de météo :
La "bande étroite de front froid" est caractéristique d'un anafront. On la visualise ce soir en Bretagne, ici le ruban jaune discontinu. Les intensités de #vent (secteur sud-ouest) et #pluie sont maximales dans le jet de basses couches préfrontal.
Plusieurs départements du nord-ouest sont d'ailleurs en #vigilancejaune pour ces deux paramètres. Les cumuls pourront atteindre 20 à 30 mm en 6 heures, et les rafales 80-100 km/h dans l'intérieur.
Dimanche 9 août, avec des températures minimale/maximale prévues de 25 et 39°C, devrait constituer le pic de la #canicule à #Paris.
Contrairement aux idées reçues et souvent véhiculées en cas de fortes chaleurs, l'origine de la masse d'air n'est pas forcément saharienne. ⬇️
Cette carte montre des rétrotrajectoires d'ensemble de particules entre mardi et dimanche, à 100m d'altitude au dessus de Paris. Plus que l'origine de la masse d'air, le facteur important est sa subsidence (diminution d'altitude) au fil des jours.
Cette subsidence de grande échelle s'effectue sous un blocage anticyclonique d'altitude centré sur la Mer du Nord, et qui agit comme une cloche, sous laquelle l'air ne se renouvelle peu et se réchauffe de jour en jour, en particulier dans la couche limite atmosphérique.
En météo, la prévision des phénomènes remarquables s’effectue souvent par analogie avec des événements passés.
Quelques tweets pour comparer la situation actuelle avec celle à la même date en 2015 : des similitudes mais beaucoup de petites différences également ! #thread ⬇️
Le fort événement précipitant dans les #Alpes du Nord est terminé. La rivière atmosphérique baptisée #RhumExpresss par @cassouman40 se déstructure sous l’effet d’une dorsale anticyclonique
Animation eau précipitable dernières 24h @UWCIMSS
Il y a 5 ans également, du 30 avril au 3 mai, les Alpes du Nord connaissaient un fort événement précipitant, avec paroxysme le 1er mai ledauphine.com/haute-savoie/2…