Cet économiste @sterdyniak est contre l'annulation de la dette publique rachetée et détenue par la Banque de France (pour le compte de la BCE). Pour lui "c'est un coup de couteau dans l'eau" car la Banque de France est publique. Mais si c'est le cas, pourquoi s'y opposer alors ?
Si on pense que la #BCE infestée par le lobby bancaire, et la Banque de France qui a à sa tête l'ancien PDG de #Cetelem et numéro 2 de la #BNP, travaillent pour les intérêts de l'État, donc de nous tous, alors il a raison. On devrait leur faire confiance 😏 (PS : sans moi).
La dette est un levier puissant du lobby bancaire et de la finance pour exiger de l'austérité publique, c'est à dire moins de dépenses publiques, et de faire travailler les citoyens pour payer des impôts, et ainsi garantir la rareté relative de la monnaie.
La dette permet aussi aux créanciers et à ceux qui l'organisent, d'avoir un poids politique, et d'exiger des lois ou d'orienter des politiques dans leurs intérêts. Évidemment cela se fait au détriment des droits des travailleurs, et de la protection sociale.
La dette n'est rien d'autre qu'un rapport de force. Certains l'ont plus compris que d'autres et en tirent profit.
Il faut réfléchir à une économie où la monnaie est un moyen qui permet les échanges sans forcément être née d'une dette ! #MonnaieLibre
Une démocratie est un système où le pouvoir revient au peuple censé décider librement des lois qui régissent la vie de la cité.
La question est de savoir si nous vivons en démocratie, et dans le cas contraire, que devons nous faire pour y tendre ?
Le propre de l'homme est d'être libre, et ce n'est pas pour rien que le concept de démocratie est né dans l'antiquité, à un moment où l'esclavage était répandu. Étaient libres, seulement les individus libres de leur temps, de leurs actions, de leurs paroles.
De nos jours, nous avons l'impression de vivre en démocratie, et d'avoir mis en place un système qui permet au peuple de voter des lois qui garantissent les 2 libertés fondamentales :
- la liberté de l'action
- la liberté de la parole
De nombreux citoyens disent ne plus supporter écouter le Président @EmmanuelMacron lui reprochant son ton théâtral, infantilisant, pédant, faux, irritant.
Est-ce normal qu'un Président concentre autant de rejet sur sa personne ? #Macron
L'élection de #Macron en 2017 pose la question de la légitimité des élus.
La question sera abordée ici que sous l'angle du mode de scrutin.
Ceux qui nous représentent doivent-ils l'être grâce à une majorité relative ou doivent-ils concentrer sur eux le consensus des citoyens ?
Après analyse, une des raisons du rejet de nos dirigeants politiques est le manque de consensus qu'ils concentrent sur eux. Or, notre mode de scrutin ne favorise pas le consensus, mais par son côté binaire, il pousse à la polarisation des programmes et de la vie politique.
Excellente question ! Jadis, quand cela allait mal pour l'entreprise, celle-ci se finançait grâce aux augmentations de capital : l'entreprise vend des nouvelles actions aux actionnaires. Ceux qui ne participaient pas, se faisaient "diluer" dans l'actionnariat.
Thread à dérouler.
Aujourd'hui, tout à changer. Nous ne sommes plus dans des marchés libres : soit l'entreprise se fait aider par l'État, soit elles se financent grâce aux milliards "publics" injectés par la #BCE dans le marché de la dette. Dans les deux cas, l'actionnaire est épargné !
La cas de #Renault est un parfait exemple de cette immunité des actionnaires, où en temps normal les actionnaires se gavent en dividendes, et en temps de crise, l'État, en notre nom, met la main à la poche, tout en sauvant les actionnaires privés.
René Descartes, dans Discours de la Méthode soulignait que le progrès scientifique et technique constitue le seul moyen capable de rendre l’homme « maitre et possesseur de la nature ».
Quelle vanité !
(Thread à dérouler)
L'homme gagnerait à être humble, à reconnaître le caractère supérieur de la Nature, à respecter la création qui nous entoure, à se soumettre aux lois universelles, celles qui permettent l'équilibre de toute chose.
En acquérant la science grâce à la raison, nous avons cru pouvoir dompter la Nature, et offrir grâce au progrès scientifique et technique le bonheur sur terre.
Parlant de l’impact du progrès dans la vie de l’homme, Descartes, dans Discours de la Méthode soulignait que le progrès scientifique et technique constitue le seul moyen capable de rendre l’homme «maitre et possesseur de la nature».
Entendons par là, que la science et la technique offrent à l’homme un certains type de progrès dit matériel qui semble faire son bonheur.
Et pourtant, force est de constater que depuis un certains temps, ce type de progrès avec ses effets pervers et néfastes devient une source de dépravation et de déséquilibre spirituel et moral de l’être humain.
Aujourd'hui, les hommes de finance ont réussi après un long processus historique, à faire de la monnaie la coquille de la dette.
La monnaie est de la dette !
Mais la monnaie est dite fiduciaire, c'est à dire qu'elle repose sur la confiance.
⤵️
Jadis, la monnaie était adossée à l'or ou l'argent, c'est ce qui lui donnait de la valeur.
Aujourd'hui, la monnaie est adossée à la confiance disent-ils.
Mais de quelle confiance s'agit-il ?
Est-ce la confiance de se dire que la monnaie vaut quelque chose car elle est acceptée comme une convention dans les échanges, c'est à dire que j'accepte une monnaie car une autre personne l'acceptera ?
Pas vraiment car la monnaie adossée à l'or est aussi une convention.