Les #Médicis ont construit leur richesse en endettant les paysans aux abois dont ils finissaient par confisquer les biens.
700 ans se sont écoulé, et les méthodes sont les mêmes pour déposséder les gens : les endetter, puis racheter leurs commerces pour une bouchée de pain...
Les Médicis, un riche clan d'usuriers, ont placé 2 Papes et 2 Reines 🇨🇵.
De nos jours #Goldman Sachs a placé un des siens à la tête de la #BCE, la #BNP son numéro 2 à la tête de la Banque de France, et la Banque #Rothschild 2 de ses employés à la Présidence de la République 🇨🇵 !
De nos jours, les Médicis n'existent plus, l'interdit de l'usure a été ringardisé grâce à la sémantique: seuls des taux exagérément élevés sont qualifiés d'usuraires.
Mais la logique reste la même: la dette avec intérêts est le prélude à la captation des richesses et du pouvoir.
1/ Au niveau des États, la dette publique est un prétexte à la privatisation des sociétés de transports, d'énergies, de la gestion des eaux et des déchets, des autoroutes, des ports et aéroports, des barrages...
La dette affaiblit l'État face aux lobbies qui orientent nos lois.
2/ Au niveau des PME, des agriculteurs, des artisans, et des commerces, la dette est le prélude à l'insolvabilité programmée, à la saisie des locaux et des terres, des machines de production, et à leur revente à vil prix à des vautours, les "meilleurs" clients des banquiers.
3/ Au niveau des ménages, la dette est un levier important pour faire du chantage "au travaillez plus sinon c'est le risque du chômage qui vous guète", à la saisie de la maison, à l'exclusion de la vie sociale. blogs.mediapart.fr/anice-lajnef/b…
Un jour sûrement, les générations futures remettront en question une économie construite sur la dette et le crédit. Ce jour-là ne peut arriver sans déconstruire 8 siècles de logique usuraire, sans penser une monnaie qui ne soit plus la coquille de la dette !
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Tout ce qui a un prix peut s'échanger en #bourse. Mais jusqu'à là, les cupides n'avaient pas encore osé spéculer sur un élément vital à la vie : l'eau.
C'est chose faite depuis hier, Wall Street peut enfin spéculer sur l'eau. Et ça promet déjà : +2.42% dès le premier jour !
Déjà, nous avons permis aux cupides de faire commerce du Temps, car qu'est-ce qu'un prêt avec intérêts si ce n'est une avance à aujourd'hui de nos gains futurs contre un surplus de notre travail, une partie de notre temps (pour payer les intérêts).
Maintenant, nous laissons les cupides spéculer sur l'eau. Certains vont nous dire que cela est restreint à l'eau en Californie, et cela nous atteindra jamais. C'est comme cela que procèdent les "diablotins", ils avancent à petits pas, profitant de notre manque de vigilance.
La gauche se divise enfin sur la dette : d'un côté, il y a les adeptes de la monnaie-dette, comme @sterdyniak ou David Cayla ; de l'autre, ceux qui avancent l'idée d'une monnaie libre de dette, comme @nico_dufrene, @alaingrandjean, @jcs_mbf ou @GaelGiraud_CNRS.
(À dérouler)
Nous touchons là au cœur du problème. Comment peut-on être de gauche et critiquer le capitalisme financier, sans se questionner et remettre en cause le rôle profond de la dette, dont la monnaie est devenue, par construction, la coquille.
La dette conduit par nature à des situations d'ascendance psychologique, sociale et politique, des créanciers sur leurs emprunteurs. Or de nos jours, 100% de la monnaie créée n'existe que du fait d'un crédit, ou d'une dette d'État ou de multinationale rachetée par la #BCE.
En 1932, Joseph Caillaux, Ministre des Finances à 7 reprises entre 1902 et 1935, s'adressant "à la postérité plus ou moins éloignée", explique que "l'heure était venue de la grande pénitence économique et financière"
(Fil à dérouler)
Il explique que "l'avènement de la tourmente fut retardé par les inflations monétaires que les gouvernements distribuèrent à l'envie dans le monde et qui eurent à peu près les mêmes effets que la piqûre de morphine que le médecin inflige à son patient, qui endort le mal...
... mais qui le laisse cheminer sourdement, et qui lui ménage une irruption d'autant plus violente qu'elle a été artificiellement retardée. Donc, à la fin de 1929, a commencé à éclater une crise qui s'est développée puis qui prend de jour en jour un aspect plus redoutable...
À l'époque du capitalisme-à-papa, les actions étaient risquées, elles rapportaient des dividendes à leurs détenteurs dans les bonnes années, dégringolaient dans les mauvaises années, avec les actionnaires obligés de mettre la main à la poche.
À dérouler...
Depuis une dizaine d'années, à chaque fois que les bourses baissent, la #BCE agit pour faire remonter les cours.
Les actionnaires n'ont plus besoin de mettre la main à la poche, le risque n'existe plus, ils ne font que profiter des dividendes, et des cours élevés grâce à la BCE.
Si la bourse n'est plus risquée, c'est grâce à la #BCE qui joue le rôle d'assureur tout risque.
Cette assurance cachée coûte chère à la collectivité, mais peu de gens le comprennent :
- exacerbation des inégalités de richesse
- transfert de pouvoir politique vers les possédants
Bernard Arnault semble étonné de son succès, tellement il lui semble facile dans ce "monde dans lequel l'argent ne coûte pas grand chose, et coûte encore moins aujourd'hui d'ailleurs, et où tous les indicateurs montent au ciel".
Avant de commencer l'explication pour comprendre l'impact de la politique monétaire de la BCE sur la fortune de B. #Arnault, commençons par rappeler que la #BCE a débuté sa politique monétaire dite "accomodante" en Janvier 2015, et que depuis l'action #LVMH a été multipliée par 5
Même quand l'action LVMH s'est écroulée en Mars 2020 suite au krach enclenché par le virus, la #BCE est intervenue massivement sur les marchés financiers, et directement sur la dette de LVMH pour éviter la crise tant redoutée par Bernard #Arnault. L'action a quasi doublé depuis !
Bernard #Arnault divulgue la raison de sa richesse : "L'argent coûte pas grand chose, et coûte moins cher aujourd'hui". #LVMH profite directement de l'argent de la #BCE qui coule à flots sur les marchés.
En même temps, la maman isolée paye 15% d'agios pour joindre les deux bouts.
Rappelons que #LVMH et #Arnault profitent de cet argent gratuit pour faire du rachat d'actions et pour racheter Tiffany, et non pas pour créer de l'emploi.
Si l'argent est une marchandise comme les autres, et qu'il est possible d'en faire commerce, connaissez-vous une autre marchandise qui coûte beaucoup plus cher pour une maman isolée que pour un milliardaire ?
Où est l'équité ?
Surtout que l'argent prêté est créé à partir de rien.