Thread by @Alilmrabet

1. Les Ammariates : Acte 1
Pratiquement tout ce qu’a écrit @MarocAmar dans ce papier👇(à part 2 petites bricoles) est un tissu de mensonges. Il surfe sur de vrais faits, mais les manipule et les détourne à son profit.
Il n’apporte aucune preuve.
mobile.ledesk.ma/enclair/affair…

2. Mais voilà, il y a des gens dont le travail quotidien est de chercher et de vérifier l’info.
Nous allons donc commencer une série de tweets que nous avons nommés en son honneur les « Ammariates » pour disloquer son récit avec des PREUVES.
Aujourd’hui l'Acte 1".

3. Amar dans @LeDesk_ma.
« Non, je n’étais pas dans le besoin (encore moins apeuré) lors de mon séjour en Espagne (...) (la presse jaune avait dit les mêmes fadaises à l’époque), je venais de sortir un best-seller qui m’avait garanti, (...) de vivre tout à fait dignement »

4. Un peu plus tard, il s’exclame : « Je n’étais pas en exil». Mais, il n’a jamais été dit qu’Amar était dans le « besoin ». Par contre, il a bien « fui » le Maroc, il était « apeuré » et il vivait dans un taudis à Madrid. Pour « l’exil », c’est lui qui l’a affirmé à la presse🇪🇸.

5. @el_pais du 14/02/2010:
«Amar, fondateur et directeur de l'hebdo pendant 2 ans, a erré quelques jours à Madrid en situation irrégulière jusqu'à ce que le gouvernement🇪🇸lui a accordé un permis de séjour la semaine dernière, pour quelques mois, pour des raisons humanitaires»

6. @libertaddigital du 4/3/2020.
«Ali Amar voulait fuir vers la France, mais son visa avait expiré et il ne pouvait pas obtenir de rv à l'ambassade (de France à Rabat) pendant les trois jours où il serait emprisonné au Maroc.....
libertaddigital.com/mundo/el-preci…

7...Il a décidé de demander de l'aide à l'Espagne, qui lui a accordé un premier permis de trois jours et, grâce à Reporters sans frontières, l'a prolongé à trois mois pour des raisons humanitaires. (…) ».

8. "Libertad Digital"
"‘Mais que vais-je faire dans 3 mois?’ se demande Amar. ‘Même si je le voulais, je ne pourrais pas retourner au Maroc, j'irais en prison’. Son intention est de s'installer en France, où il pourrait survivre, pour des raisons linguistiques et émotionnelles».

9. Libertad Digital, encore
«Amar est EFFRAYÉ et impuissant. Le consulat français (de Madrid) ne précise pas si, avec l'autorisation de l'Espagne, il aura des problèmes au niveau du contrôle des frontières, et courir un risque minimal implique la possibilité d'être expulsé .....

10... expulsé vers le Maroc, et de retrouver ses os en prison. ‘Je suis bloqué, j'attends le 8 mai, date d'expiration du permis. Légalement, je suis un homme sans terre", déclare le journaliste ».

11. @publico_es, du 6/3/2010
« ‘J'AVAIS PEUR DE LA PRISON, explique Amar dans une cafétéria de Lavapiés (quartier madrilène) ».

Alors, «El País», «Libertad Digital» et «Público», c'est la «presse jaune marocaine» et ses «fadaises» ?
publico.es/internacional/…

12. Quant à vivre « dignement » à Madrid. Il faut avoir vu le nichoir à pigeons dans lequel il résidait.
Deux personnes l’ont vu. Le caricaturiste @GueddarKhalid et moi. Il nous avait expliqué que c’était le « taudis » d’un «journaliste allemand à moitié-fou».

13. Par décence humaine, et pour ne pas effrayer les honnêtes gens, je m’abstiens de publier une photo de @MarocAmar parue dans la presse🇪🇸et qui avait choqué nombre de ses amis et parents, et dans laquelle on le voit dans un piteux état.

Prochainement : Les Ammariates Acte 2