#Thread « Il faut s’en prendre aux classes dominantes »
Andreas Malm souligne le rôle du capitalisme dans les catastrophes écologiques. Il plaide pour ne pas se limiter à la non-violence, et pour saboter des biens matériels symboles de la surconsommation. m.reporterre.net/Andreas-Malm-P…
Ce à quoi je m’oppose, c’est l’idée que les méthodes sans aucun dégât matériel, ni rien qui puisse être considéré comme de la violence, soient les seuls moyens d’action que nous puissions employer au sein du mouvement climat.
Pour Extinction Rebellion, un mouvement social est condamné à perdre le soutien de la population dès qu’il recourt à des méthodes qui pourraient sembler ne serait-ce qu’un peu violentes. Cette analyse ne s’appuie pas sur une compréhension historiquement exacte des mvts sociaux.
La diversité des tactiques est indispensable à tout mouvement. Le rôle qui incombe à la frange radicale militante est d’insuffler à ceux qui ne veulent pas s’engager sur la voie du militantisme actif le courage de descendre manifester dans la rue pour faire entendre leur voix.
Je n’incite pas à la violence contre les personnes, mais je pense que la destruction de biens a joué un rôle dans pratiquement tous les mouvements sociaux qui ont atteint leur but. En France, cela est encore plus vrai que dans n’importe quel autre pays.
Nous devons monter en puissance, enrichir notre répertoire d’action, y inclure des tactiques de militantisme actif.
La démarche est risquée, car elle peut évidemment échouer. Mais je pense que nous ne pouvons plus nous offrir le luxe de n’utiliser que des tactiques sans risques.
J’ai lu que des activistes d’ER à Bordeaux ont dégonflé les pneus de SUV dans les quartiers les plus aisés de la ville. Une excellente initiative. Si de nombreux activistes font cela, ils peuvent attirer l’attention et saper la légitimité de ce type de consommation injustifiable.
Si les États sont incapables d’y remédier, c’est aux citoyens d’agir.
Mais il faut veiller à cibler la consommation des plus riches. Les SUV représentent un symbole de statut social, relevant de la consommation ostentatoire. On pourrait aussi s’en prendre aux yachts de luxe.
Quand on pratique le sabotage, il faut expliquer aux gens pourquoi on le fait. Être capable de publier des communiqués et des manifestes qui exposent clairement les raisons de l’action. Il ne suffit pas d’ouvrir des canettes de coca dans des supermarchés et de s’enfuir en courant
Pourquoi existe-t-il des élevages de visons ? Des entreprises génèrent des revenus en enfermant ces animaux dans de petites cages et en les nourrissant jusqu’à ce qu’ils soient abattus pour leur fourrure, vendue comme produit de luxe pour de riches consommateurs.
Le problème du trafic des espèces sauvages ou de l’exploitation d’animaux d’élevage s’enracine dans une logique essentielle au capitalisme : si l’on peut tirer des bénéfices de la vente de quelque chose, cette chose doit être transformée en marchandise.
Or l’accumulation de capital est possible sur un marché de niche comme celui de la fourrure de vison. Enfermer des animaux dans un espace très étroit est idéal pour permettre à des virus de se propager d’un individu à l’autre, puis d’évoluer et de muter.
Le virus a tout à voir avec la tendance systémique du capitalisme à soumettre les animaux et d’autres parties de la nature à la propriété privée et à les transformer en marchandises.
Pour commencer, toute accumulation de capital résultant de l’exploitation commerciale d’animaux sauvages élevés en captivité doit être abolie si l’on veut éviter l’apparition de nouveaux virus et le risque de nouvelles pandémies.
À un niveau plus global on peut affirmer que le capitalisme a tendance à faire surgir ces nouvelles maladies parce qu’il est incapable de renoncer à exploiter les écosystèmes naturels. Le capitalisme est obligé d’envahir ces écosystèmes et de les transformer en sources de profit.
Les actionnaires sont incapables de prendre acte qu’il y a des limites à l’expansion, qu’il faut respecter ces limites. Par ex. en s’interdisant d’envahir certaines forêts. Respecter des limites est impossible pour le capitalisme, qui doit donc se les voir imposer de l’extérieur.
L’État-providence fondé sur la démarchandisation de certains secteurs en était une tentative. Il s’agissait de limites imposées à l’expansion capitaliste, notamment dans les domaines de l’éducation ou de la santé. Mais cela n’a pas mis fin au capitalisme.
Même aux plus beaux jours de l’État-providence suédois, quand des secteurs économiques entiers avaient été soustraits à l’économie de marché, il a coexisté avec le système capitaliste qui a grandement bénéficié aux riches, puis s’est peu à peu affaibli.
Dans les années 1970 et 1980, le capitalisme a réussi à faire de premières incursions dans les domaines qui lui avaient été soustraits et a commencé à les soumettre à son besoin d’expansion pour l’accumulation de capital.
Cela s’est terminé par sa victoire. Résultat, le système éducatif suédois est désormais privatisé plus que partout ailleurs dans le monde occidental.
La leçon à en tirer : quand on assure la pérennité des limites, le capitalisme revient tôt ou tard en force et luttera pour abolir ces limites. Si l’on veut maintenir ces limites, on est amené à remettre en question l’existence même d’un système qui ne tolère aucune limite.
Je suis de ceux qui parlent de Capitalocène plutôt que d’Anthropocène : c’est le capital — comme processus et structure particulière d’interaction humaine fondée sur l’inégalité et le pouvoir — qui s’est transformé en facteur de changement géologique destructeur, non l’humain.
Ce qui se passe ne relève pas de nos caractéristiques biologiques en tant qu’espèce Homo sapiens, mais bien d’une évolution historique et sociale particulière qu’il est plus que temps de reléguer à un passé révolu.
#Thread BigPharma : Le problème de la rétention des données
Comme Pfizer et Moderna avec leurs vaccins à ARN, Roche a gardé secrètes des informations essentielles sur ses essais sur le Tamiflu pendant + de 10 ans... au prix d’un scandale sanitaire.
Le Tamiflu®, conçu par la société californienne Gilead, et fabriqué ensuite par Genentech, filiale du groupe suisse Roche, qui le distribue, est un célèbre médicaments prescrits contre les virus grippaux, indiqué à la fois en préventif et en curatif.
C’est un produit de la pétrochimie comme la plupart des médicaments de BigPharma. Sa méthode de production comprend deux étapes avec des azotures potentiellement dangereux car explosifs (des sels d’acide azothydrique, un composé proche de l’ammoniac).
🛑 #Thread Le Dr Philippe Saegesser, porte-parole d’un collectif de 700 médecins et professionnels de santé, demande un moratoire sur les vaccins à ARNm et à ADN, et l’interruption immédiate de la campagne de vaccination. illustre.ch/magazine/manqu…
« D’abord, nous estimons que le temps consacré au développement de ces vaccins issus de nouveaux procédés n’a pas été suffisant pour garantir leur sécurité malgré les moyens sans précédent qui ont été mobilisés.
Même avec des milliards $, on ne peut pas acheter le temps nécessaire à s’assurer que ces produits n’engendreront pas d’effets indésirables graves à moyen ou long terme. Alors que certains y voient de la rapidité, nous percevons cela comme une dangereuse précipitation.
❌Tweet abject de l’ambassade de Chine aux US, supprimé par Twitter
« Une étude montre que l’éradication de l’extrémisme au Xinjiang a émancipé les femmes Ouïgours et leur a donné confiance, elles ne sont plus des machines à faire des bébés »
Or la Chine les stérilise en masse.
En 2018, 80% des stérilets posés en Chine le sont au Xinjiang (1,8% de la pop. Chinoise). En 2019, un canton planifie la stérilisation de 34% des femmes. Dans un autre canton celles qui refusent d’interrompre une «grossesse illégale» sont envoyées en camps google.fr/amp/s/www.libe…
Au moins un million de musulmans Ouïgours seraient internés au Xinjiang. Après la mis en évidence de la politique de stérilisation, on découvre que des cheveux humains ont été conditionnés dans des camps de travail et vendus aux États Unis : google.fr/amp/s/www.char…
Un article remarquable où l’on comprend que le Brexit n’est pas un choix populaire mais au contraire l’avènement de la finance libertarienne qui prône une société encore plus sauvage que le néolibéralisme. monde-diplomatique.fr/2021/01/BENQUE…
En bref
Le vote sur le Brexit opposait la 1ère financiarisation (banques, assurances, sociétés de conseil, de com’, de courtage, fonds de pension...) dont le mode d’accumulation passe par un appel public à l’épargne, laquelle est investie pour une courte durée dans des actions
Ce mode d’enrichissement n’implique pas une prise de contrôle des entreprises par les financiers propriétaires de titres : ces derniers ont principalement un mode de gestion passif et délèguent aux manageurs et aux patrons le contrôle des sociétés.
Je rend hommage à l’investissement de Ruffin envers les salariés de Sanofi, c’est l’un des rares députés français sur lequel les travailleurs peuvent vraiment compter pour défendre leurs intérêts de salariés
Mais Sanofi n’est pas incapable de mettre au point un vaccin, sa stratégie industrielle se concentre sur les vaccins-OGM (l’entreprise a investi tardivement (2020) dans l’ARNm vaccinal), et la casse de la R&D est la conséquence directe de cela, et était prévue depuis longtemps.
🛑 #Thread Une nouvelle étude montre que le #glyphosate est neurotoxique à faible dose.
La concentration « admissible » de glyphosate dans l’eau du robinet et l’alimentation suffit à causer des dommages irréversibles sur le système nerveux.
Le système nerveux, notamment celui des enfants et des adolescents, est très vulnérable aux produits chimiques, en particulier aux pesticides.
On savait déjà que le glyphosate induisait une neurotoxicité chez les rongeurs et chez l’humain à des concentrations plus élevées.
Des études ont également signalé le risque de « toxicité générale » (notamment les cancers) du glyphosate à des concentrations comparables aux limites admissibles fixées par les autorités de protection de l'environnement. Mais les données sur la neurotoxicité faisaient défaut.