Le mouvement #GameStop est une guerre que mènent des jeunes attirés par le fun, les gains et le sang. Mais c'est aussi l'occasion pour certaines victimes collatérales de la crise de 2008, de se venger de la #finance prédatrice, en s'attaquant à elle avec ses propres armes !
"Le rêve américain, c'est juste de ne pas mourir endetté".
Une vidéo à visionner pour comprendre où nous mène le concept de monnaie-dette : tout pour les privilégiés de ce système, la dette et la misère pour les autres.
Qu'avons-nous appris de la crise de 2008 ?
En pleine crise sanitaire, le système bancaire a dépossédé des logements aux plus précaires.
La société a sauvé les banques du chaos financier en 2008. En remerciement, les banques s'attaquent aux plus précaires !
Les sans-abris agissent comme des rappels envoyés par le système, pour nous signifier la puissance du système bancaire, et nous y soumettre : "Voilà ce qu'il vous en coûtera si vous ne vous soumettez pas !" blogs.mediapart.fr/anice-lajnef/b…
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@HtamNet@LoicNgy J'en parle souvent. La monnaie créée par les banques centrales fait baisser mécaniquement les taux de rendements du marché obligataire, poussant les investisseurs vers des actifs plus risqués : junk bonds, actions, dérivés, d'où la montée en puissance des fonds spéculatifs.
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@HtamNet@LoicNgy En agissant ainsi, les banques centrales qui ont baissé artificiellement les risques sur le marché obligataire, ne fait que transférer le risque sur d'autres classes d'actifs, ou les investisseurs cherchent du rendement en prenant des risques élevés.
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@HtamNet@LoicNgy Cela crée de l'entropie dans ces marchés, de la prise de risque démesurée des agents économiques, dont les fonds spéculatifs et les petits investisseurs, ne sont que des acteurs de cet écosystème instable.
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Notre monde est pollué par les idées de #Calvin jusqu'à celles de #Turgot: tous les raisonnements deviennent possibles, même les plus absurdes.
Selon #Aristote, la monnaie n'est qu'un moyen pour les échanges, rien de plus. L'erreur a été d'accepter d'en faire un bien qui se loue.
Notre monde est malade des idées des petits malins qui ont défié la sagesse des philosophes grecs et la sagesse des Livres monothéistes. Ils ont élevé la monnaie au niveau de la matière et de l'énergie, alors que la monnaie n'est une construction d'esprit pour les mesurer.
C'est très conceptuel ce que je vous écris, mais tellement essentiel. Aucun économiste moderne ne remet en cause ce caractère puissant de la monnaie qui fait d'une conception (censée faciliter les échanges commerciaux) notre maître à tous.
Les philosophes grecs faisaient une différence entre la matière (soma) qui nous attire, et l'esprit (noüs) qui permet de nous élever grâce à la raison et à l'intellect.
Notre société moderne nourrit constamment le soma qui est en nous en attisant nos désirs et nos passions.
Il serait bon de nous élever par la raison et l'intellect (noüs), de nous extraire de la tentation imposée par la matière (soma). C'est un combat qu'il nous incombe de mener d'abord contre nous-même.
Une façon de s'élever est de résister à la tentation du consumérisme, à relativiser la possession.
Une autre façon de rééquilibrer le corps et l'esprit, est de se connecter à la Nature, de contempler la création et de méditer sur les mystères de l'Univers et de son origine.
Nous vivons une période paradoxale : jamais le savoir et la connaissance scientifique n'ont été aussi répondus dans la société ; en même temps, le bon sens a quasiment disparu : le discernement est devenu une denrée rare, à tel point que celui qui l'exprime passe pour un fou.
C'est la sagesse au sens des philosophes grecs qui manque à notre société. La sagesse est la capacité de jugement, le sens de l'analyse profonde des choses, le bon sens... Pas besoin d'avoir fait des études poussées pour en être pourvu.
Pourtant notre système éducatif sélectionne principalement les individus dociles, les perroquets intellectuels. Ceux-là sont soumis au système, incapables de remettre en question un modèle à la dérive, fait d'incohérences et de déséquilibres. Ils s'adaptent docilement au système.
@robert_cauneau@Bloch_R@BrunoBertez J'essaie de vous faire comprendre la relation depuis longtemps mais je n'y arrive pas car ce sont des dynamiques de marchés que je n'arrive pas à vous faire saisir.
À t : un milliardaire possède des actions qui valent 100, et un titre de dette US vaut 100
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@robert_cauneau@Bloch_R@BrunoBertez Quand les US émettent de nouveaux titres. Les banques y participent car elles savent que la Fed va racheter ces titres et d'autres dans un futur très proche grâce à une augmentation de bilan (création de monnaie centrale)
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@robert_cauneau@Bloch_R@BrunoBertez À t+1: suite à l'émission de titres US, la Fed achète comme promis sur le marché secondaire les titres US, appliquant un PRESSION acheteuse. Le titre de dette passe de 100 à 101, et le taux d'intérêts implicite du titre baisse, réduisant les coûts des futurs emprunts/émissions
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L'erreur de nombreux économistes est de penser que la #monnaie est neutre: "la création monétaire ne change rien à la valeur réelle des choses mais seulement leur prix".
Or la monnaie n'est pas injectée uniformément: là où elle est injectée les prix montent plus vite qu'ailleurs.
La #BCE injecte les milliards créés à partir de rien sur les marchés financiers (zone rouge), ce qui crée une bulle des marchés obligataires et d'actions. Cette monnaie ne ruisselle pas vraiment dans l'économie réelle (zone bleue). La théorie du ruissellement est du flan.
Pour donner une image, certains économistes conçoivent la monnaie comme la pluie qui arrose un champ. Or en réalité le tuyau de la BCE est sous l'arbre de la finance et de l'immobilier.
C'est pour cela qu'il y a une hausse du patrimoine des 1%. Les autres ont droit aux dettes.