J'ai vu un un patient en HDJ : #COVID19 lors de la 1e vague, pneumonie sévère, myocardite, réanimation, ECMO…
Ce grand balaise de 22 ans et 1m95 a mis 5-6 mois à s'en remettre. Il est sorti en déambulateur, maintenant il marche sans canne mais garde des séquelles cardiaques.
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Quand on vous vend que "les jeunes ne meurent pas" (ce qui est quasiment vrai), on ✌🏻oublie✌🏻 souvent de vous dire qu'ils/elles peuvent tout de même être concerné-es par les formes sévères et la réanimation. Ce qui n'est pas *rien* 2/6
Par rapport aux "rassuristes", j'ai un biais de sélection : c'est moi qui les revois en réévaluation. Et j'en vois chaque semaine.
Ils/elles ont plus souvent 40-50 ans, une longue convalescence, des séquelles physiques ± importantes, un syndrome de stress post-traumatique.
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Certain-es ne pourront jamais reprendre d'activité professionnelle.
Quand t'es statistiquement moins à risque qu'un vieux comorbide, mais que ça tombe quand même sur toi, à l'échelon individuel ça reste 100 % pour ta gueule 🤷🏻♂️
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Et même si on n'a pas fait une forme initialement sévère, on n'est pas non plus à l’abri d'un "COVID long" avec des symptômes prolongés, et parfois une charge anxieuse longtemps importante.
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J'ai pas de solution, c'est la merde pour tout le monde.
Mais gardez ceci en tête : la circulation virale chez les moins de 50-60 ans n'est pas pourvoyeuse d'une mortalité importante, elle n'en est pas pour autant anodine sur les plans sanitaire, psychologique et économique.
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Passionnant thread à propos du système de publication de l’#IHU Méditerranée dirigé par Didier #Raoult, par la création d’un journal d’auto-promotion* (“New microbes new infections”) dont 40% du comité éditorial est affilié à l’IHU.
*Notez que dans le rapport d’évaluation de l’HCERES de 2017 (qui a tout simplement valu à l’#IHU de perdre ses labels CNRS et Inserm), il était déjà écrit que la création de cette revue servant à « publier des articles refusés par les autres revues, est quelque peu désespérée. »
Ça débute fort avec soit-disant 30% de décès faussement attribués à la COVID-19 en Angleterre selon une "étude internationale publiée dans une revue, pas un preprint ou on ne sait où."
En fait ce travail, contredit par l'équivalent anglais de l'Insee, n'a pas été peer-reviewed.
D'ailleurs cette idée que des gens seraient massivement hospitalisés pour mourir d'une autre maladie, et que parce qu'ils seraient infectés (presque par hasard) par le SARS-CoV-2, leur décès serait faussement attribué à la COVID-19, n'a strictement aucun sens sur le plan médical.
Après « Le système de soin n’a pas été débordé parce qu’il restait 3 lits de réanimation à Biarritz »
Voici « Il n’y a pas eu de rupture des masques parce que les médecins généralistes ont pu utiliser le même 5 jours de suite et c’était mieux que rien »
-Don’t stop me noz
-Armor to fall
-The chouchen must go on
-You take my Breizh away
-I want to crêperie
-Who wants to rain forever
-I was born to love biniou
-Galette me entertain you
-Killer kouign
-Another Vannes bites the dust
-Crazy little thing called beurre salé
Et si on décortique cette lettre-type, que les patients doivent envoyer à la Ministre des solidarités et de la santé, qu'y trouve-t-on ?
1- "Je le consulte en première intention à chaque fois que j'ai un problème de santé"
=> OK, bravo la démédicalisation grâce aux #FakeMed
On rappelle que c'est un des arguments-phares des @FakeMed, avoir un meilleur rapport coût/efficacité...
Sauf que l'efficacité au-delà du placebo n'ayant jamais été prouvée, pour soigner un rhume qui va guérir tout seul, mieux vaut rester chez soi, se moucher et boire une tisane