Après que Frédérique Vidal a dénoncé l’islamo-gauchisme à l'université, Jean-Pierre Elkabbach précise : “Vous ajoutez aussi les indigénistes qui disent ‘la race, le genre, la classe sociale’. Tout ça, ça forme un tout.“ “Absolument”, confirme la ministre. telerama.fr/ecrans/sur-cne…
Ce soir, Laurence Ferrari prend le relais : « Que la ministre veuille ouvrir une enquête sur l’islamogauchisme, est-ce que c’est absolument tabou dans notre pays ? » Certainement. Sauf sur CNews, à l’extrême droite et au gouvernement.
Jean Garrigues : “Certains syndicats étudiants assimilent toute critique de l’islamisme radical à de l’islamophobie. Et ces syndicats se situent à l’extrême gauche. Donc ils appartiennent à cette idéologie qualifiée à tort d’islamogauchiste.” Au lieu d’islamiste gauchiste.
Eric Diard, député LR : “Il y a une dérive séparatiste dans les universités. Il y a des universités où il y a des réunions, si vous êtes un Blanc, vous ne rentrez pas. Si vous n’êtes pas de tel genre, vous ne rentrez pas.” C'est le règne du racisme anti-blanc misandre.
Gabrielle Cluzel : “Il y a une loi du silence. Beaucoup d’étudiants qui rasent les murs et qui doivent donner le change. C’est presque soviétique.” Islamo-soviétique. “L’université profite de sa liberté pour faire de l’idéologie avec nos jeunes.” Mais pas Gabrielle Cluzel.
J.-C. Dassier : “La dégradation intellectuelle de nos jeunes universitaires est affligeante. On a affaire avec ces jeunes gens qui sont tous des radicaux islamogauchistes, à des dictateurs en puissance.” Par bonheur, la dégradation intellectuelle n'atteint pas l'éditorialiste.
Jean-Claude Dassier, suite : “Ils interdisent tout ce qui ne leur plaît pas. On interdit tout ce qui n’est pas conforme à l’idéologie dominante. Ils sont anticapitalistes, ils sont décolonialistes.” Islamo-soviético-anticapitalisto-décolonialistes.
Jean-Claude Dassier encore : “Les idées de nos intellectuels, Bourdieu en tête, ont fait florès aux Etats-Unis et ça nous revient comme un boomerang, ça devient l’idéologie dominante qui interdit tout débat.” Seule CNews résiste.
Gabrielle Cluzel : “C’est Mai 68 qui a permis au gauchisme de rentrer dans l’université, aux théories de Bourdieu, de Foucault. C’est la culture woke, c’est l’islamogauchisme mais ça inclut aussi toutes les théories autour du genre.” Bref, c'est du portenawoke.
Ça continue ce midi chez Sonia Mabrouk. Après sa semaine consacrée à Trappes, CNews a trouvé un nouveau filon pour alimenter ses “débats”.
Sonia Mabrouk : “S'il fallait fournir des preuves de ce que j'avance, je ne serais pas journaliste.”
La coupable serait issue de la cellule dite des “parapluies de Cherbourg”, un groupuscule d’ultragauche formé autour du leader anarcho-autonome Jacques Demy.
David Dufresne a retrouvé une complice, Mélanie (plus connue sous le pseudonyme de “Mary Poppins”), qui a avoué avoir manipulé l’arme du crime. L’engin de mort proviendrait de la filière des “parapluies bulgares”.
… @GDarmanin veut inclure dans la #LoiSecuriteGlobale l’interdiction du port de parapluie dans l’espace public. E. Ciotti, M. Le Pen et les syndicats policiers fustigent une “demi-mesure”, réclamant que soient aussi bannis les parasols et les ombrelles.
Christophe Barbier sur le procès #Bismuth : “Ce réquisitoire sévère signe la fébrilité de la justice. Les magistrats font corps contre Nicolas Sarkozy, il n’a pas été traité comme un citoyen comme les autres. La justice s’est accrochée au-delà du raisonnable.”
Christophe Barbier, suite : “Nicolas Sarkozy a marqué des points. Ce réquisitoire excessif joue plutôt pour lui. On est bien dans un malaise de la justice.”
Alain Duhamel renchérit : “Il s’agit d’une affaire d’agendas. Déjà, le fait qu’on les saisisse est contraire à la Constitution. On est à la limite du détournement de procédure.”
Selon CNews, ce sont les associations qui ont réalisé un “coup de force” hier soir à République.
Les forces de l’ordre, elles, faisaient des câlins.
Marie-Aline Meliyi sur LCI : “Est-ce que vous êtes choqué par ces images ou est-ce que vous dites : attention à l’instrumentalisation ?” Alexis Brézet : “Vous avez raison de dire que c’est instrumentalisé par des associations qui sont pour l’accueil des migrants.”
Céline Pina : “Dire ‘soyez gentils et veuillez plier vos tentes’, ça ne marche pas. C’est un peu comme demander à un enfant de ranger sa chambre, on a peu de résultat.”
Les migrants sont de grands enfants qui ne veulent pas ranger leur tente.
En revanche, il est l'invité de CNews le soir même. Chez Laurence Ferrari, qui l'a déjà reçu la semaine dernière.
Une nouvelle occasion de déplorer qu'“on ne peut plus rien dire”. Ni même faire la promo de sa revue.
L’occasion aussi de rappeler qu'il est un homme de gauche, un irréductible “proudhonien”.
En effet, Proudhon aimait à relayer les intox de l'extrême droite.
Pour anticiper l’annonce du nouveau gouvernement, CNews a convié des représentants de tout le spectre politique… de la droite à l'extrême droite.
Christophe Barbier sur BFMTV : “Il faut des arrivées tonitruantes. Qui fassent sens pour les Français.”
Jean-Marie Bigard ministre de la Culture.
Ruth Elkrief conteste : “Les arrivées tonitruantes, c’est bien au début. Ce qui est attendu aujourd’hui, c’est de la solidité, de la cohérence.” De droite. “Les gens en ont assez des gadgets, il faut des professionnels.” De droite.
Ruth Elkrief résume l’intervention d’Emmanuel Macron : “Une date, un ton, l’humilité, l’empathie. Une allocution très carrée, très précise.” Assez merveilleuse.
Alain Duhamel confirme : “C’est son meilleur discours depuis le début, le plus humain. Un discours plus modeste, précis. Il y avait un ton, des réponses, un calendrier.”
“On a été quelques-uns à être frustré par les discours précédents.”
Ah bon ? Pourtant, le 12 mars dernier, Alain Duhamel n'était pas “frustré”.