➡️ Le Préfet #Lallement autorise donc la manifestation du groupuscule d'extrême-droite #GénérationIdentitaire ce samedi 20 février à Paris malgré l'annonce médiatique de sa «dissolution» par l'Intérieur.
Pour rappel, «Génération Identitaire» est issu du groupe néo-nazi armé Unité Radicale qui avait organisé des attentats avant d'être dissout. On trouve dans les réseaux identitaires internationaux de nombreux fascistes et racistes violents.
➡️ Dans le même temps, les autorités interdisent par la force des manifestations sociales, des cortèges de #GiletsJaunes ou de simples fêtes.
Des moyens colossaux sont investis pour enquêter sur des organisateur-icess de #FreeParty» ou pour expulser des familles sans abris en plein hiver. Nous ne sommes pas dans le même camp.
➡️ Cet événement s'inscrit dans un contexte général : le gouvernement reprend mot pour mot les slogans de l'extrême droite identitaire depuis des mois, des lois racistes et liberticides dont Le Pen n'aurait pas osé rêver sont imposées au Parlement...
Les identitaires et leurs alliés colonisent tous les plateaux télé, et l'extrême droite violente bénéficie d'une impunité quasiment systématique dans les tribunaux. Un climat néo-fasciste s'enracine en France, sans réelles résistances.
Pour réagir à ce climat nauséabond, rendez-vous samedi à #Paris :
Un homme que nous appelleront Mathieu a été viré du Centre National d’Études Spatiales, où il travaillait à Toulouse, car il était «soupçonné d'avoir des liens avec l'ultra-gauche».
Ce sont les policiers de la DGSI, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure, ces agents qui surveillent, écoutent et persécutent celles et ceux qui dérangent l'État qui sont à l'initiative de cette épuration.
➡️ Ces dernières semaines, à Bordeaux comme dans de nombreuses villes de France, les autorités ont mobilisé des moyens policiers considérables pour expulser des personnes de l'endroit où elles habitaient, et les jeter à la rue.
Dans la métropole girondine, un bâtiment abritant pas moins de 80 familles a été expulsé par les force de l'ordre en plein hiver. 300 personnes dont 100 enfants à la rue. Une politique criminelle.
Des images de révoltes en #Espagne et en #Catalogne suite à l'arrestation du rappeur Pablo Hasél pour des Tweets où il critiquait grandement le Roi, l'État et les forces de l'ordre espagnoles. #Catalunya#Barcelona#LibertadPabloHasel
➡️ Le Rappeur Catalan a prononcé la phrase "C'est l'État fasciste qui m'arrête, mort à l'État fasciste" lors de son arrestation dans l'Université de Lerida où il était retranché avec des soutiens.
➡️ Pablo Hasél est connu pour ses prises de positions contre la Police qu'il appelle "Mercenaires de merdes" ou contre la famille royale espagnole qu'il accuse d'être l'héritière du franquisme.
➡ La précarité étudiante, et plus généralement celle de tous les jeunes, explose. Les dépressions et les suicides se multiplient.
Les universités sont devenues des déserts sociaux, la jeunesse ne peut plus se projeter ni avoir de vie sociale. La situation économique et sanitaire de cette génération est catastrophique.
Dimanche dernier des collages et couleurs sont apparues dans les rues de la ville de #Nantes.
L’évènement «Pour l’amour de l’art» est une initiative d’artistes qui ont décidé de se mobiliser pour rappeler leur existence.
Voici leur appel :
«Depuis le 17 mars, les artistes nantais-es sont passé-es de «moteurs culturels» et fierté de la ville de Nantes à «population non essentielle». Nous voici mis-es au placard, cristallisé-es dans notre création. On nous fera signe au retour des beaux jours pour animer la ville.
Ce mercredi 10 février, le tribunal pénal de Santiago a annoncé mercredi l'acquittement de Mauricio Gonzalo Cheuque Bustos, un ouvrier du bâtiment qui aura passé 14 mois en… prison préventive, sans jugement.
Une affaire qui rappelle la répression des Gilets Jaunes qui a fait rage en France. Reportage de notre envoyé spécial au Chili :