C'est énorme. Car il illustre parfaitement ce que les militants anti-islamophobie disent depuis toujours : que l'islamophobie est médiatiquement "bankable".
https://twitter.com/CNEWS/status/1369212952763596800
Et de fait, ce type, il le dit lui même, "moi prof d'allemand de sciences po, même pas chercheur, pas de grand livre à mon actif, on a fait le queue pour m'avoir".
Et c'est vrai : son seul fait d'arme de "guerrier" c'est d'avoir été odieux et d'avoir tenu des propos islamophobes dans des échanges de mail internes, et d'avoir pour cela attiré l'ire de syndicats étudiants.
Il faut bien comprendre que ces gens là sont propulsés sur le devant de la scène parce que leurs propos va dans le sens du discours de Frédérique Vidal sur "l'islamo-gauchisme à l'université".
Je vous résume la pensée de ce type :
1) Je suis critiqué par les syndicats de gauche parce que j'ai tenu des propos anti-musulmans, c'est de l'islamo-gauchisme.
2) La majorité de mes collègues et de mes étudiants ne me soutiennent pas, c'est un problème.
1) Je suis critiqué par les syndicats de gauche parce que j'ai tenu des propos anti-musulmans, c'est de l'islamo-gauchisme.
2) La majorité de mes collègues et de mes étudiants ne me soutiennent pas, c'est un problème.
Mais tout ce que ça montre au final, c'est que cet "islamo-gauchisme" est en fait le rejet des propos racistes (en l'occurrence anti-musulmans) par des gens (ici des étudiants) "de gauche".
C'est encore pas cette affaire qui me fera admettre un "problème" d'islamo-gauchisme.
C'est encore pas cette affaire qui me fera admettre un "problème" d'islamo-gauchisme.
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