Sondage sur les "mesures" prises jeudi dernier. La majorité des sondés répondent qu'elles :
• Ne sont pas cohérentes (74%)
• Ne sont pas efficaces pour lutter contre l’épidémie (73%)
• Ne sont pas simples à comprendre (65%)
• Ne sont pas justes (65%)
Les scientifiques rappellent au Bolsonaro français qu'il raconte n'importe quoi, dans une tentative pitoyable de masquer l'échec de son "pari" criminel sur la vie et la santé des gens.
« Malgré les mots du président, les modélisations réalisées en janvier faisaient donc craindre aux scientifiques un regain épidémique en mars, ce qui a bien été le cas. »
Troisième article documentant le devenir Trump du forcené de l'Élysée.
« Il semble donc que les "modèles", brocardés par Emmanuel Macron, ont décrit en leur temps une image assez fidèle du printemps qui s'ouvre à présent. »
"Entre 0,35 et 0,5% chaque semaine, un chiffre que je qualifierais de raisonnable, en-dessous de ce qu'on retrouve dans la population générale."
Mais qu'est-ce qu'il en sait, puisque la France n'a pas d'étude REACT comme en Angleterre pour mesurer le taux de prévalence ?
Il y fait référence, d'ailleurs : "Quand vous faites des tests aléatoires en population générale, que ce soit en France ou dans d'autres pays comme l'Angleterre qui l'ont fait, vous êtes souvent entre 1 et 2%"
« Dans un communiqué, Santé Publique France explique avoir choisi de ne pas publier les chiffres du jour car "des écarts ont été constatés entre les données reçues par SPF ce jour et celles observées dans les territoires notamment par les ARS". »
Il y avait effectivement des valeurs bizarrement hautes à certains endroits, pourtant le total national correspondait assez bien à ce qu'on attendait au rythme de croissance actuel.
Il y a 1 an, avec un retard criminel de 2 à 3 semaines, la mise en place du confinement cassait net la croissance exponentielle de l'épidémie et lançait sa suppression. L'occasion de comparer l'efficacité des interventions déployées en mars 2020 et depuis.
En métropole, le pic des hospitalisations déclarées a lieu le 3 avril 2020 avec 3549 hospitalisations (sur 7 jours glissants) tandis que le point bas est atteint le 14 juillet avec 51 hospitalisations (idem).
Du pic au point bas estival, le nombre d'entrées à l'hôpital est donc divisé par 70 en métropole (pour virer l'effet de la vague en Guyane), le nombre d'entrées en réa est divisé par 107, le nombre de décès est divisé par 140 (hôpital + Ehpad).