Les scientifiques rappellent au Bolsonaro français qu'il raconte n'importe quoi, dans une tentative pitoyable de masquer l'échec de son "pari" criminel sur la vie et la santé des gens.
« Malgré les mots du président, les modélisations réalisées en janvier faisaient donc craindre aux scientifiques un regain épidémique en mars, ce qui a bien été le cas. »
Troisième article documentant le devenir Trump du forcené de l'Élysée.
« Il semble donc que les "modèles", brocardés par Emmanuel Macron, ont décrit en leur temps une image assez fidèle du printemps qui s'ouvre à présent. »
"Contrairement aux affirmations du chef de l'Etat, les principales modélisations, dont certaines présentées par le Premier ministre lui-même, n'envisageaient toutefois pas de flambée en février mais misaient davantage sur un pic en mars-avril" factuel.afp.com/un-explosion-d…
Six.
"Si les chiffres épidémiques sont certes restés stables en février, c’est bien l’horizon de mars-avril que les projections scientifiques mentionnaient à l’époque..."
L'astuce de l'exécutif, pour se donner le beau rôle, est de confondre deux choses : la croissance exponentielle des souches historiques que l'on observait en janvier, et celle de B.1.1.7.
Les modélisations qui voyaient des problèmes en février le faisaient sur la base...
... d'une poursuite de la croissance que l'on observait à partir de la mi-janvier (cf. courbe noire fictive qui prolonge la tendance).
Ce scénario était un problème lié au R > 1 des souches historiques, pas de B.1.1.7.
Mais comme le R des souches historiques a diminué, on a basculé sur un plateau en trompe-l'œil, dissimulant l'exponentielle de B.1.1.7 dont la percée était annoncée pour mars, pendant que le conclave des imbéciles se félicitait du "génie" de Granchef.
Sondage sur les "mesures" prises jeudi dernier. La majorité des sondés répondent qu'elles :
• Ne sont pas cohérentes (74%)
• Ne sont pas efficaces pour lutter contre l’épidémie (73%)
• Ne sont pas simples à comprendre (65%)
• Ne sont pas justes (65%)
"Entre 0,35 et 0,5% chaque semaine, un chiffre que je qualifierais de raisonnable, en-dessous de ce qu'on retrouve dans la population générale."
Mais qu'est-ce qu'il en sait, puisque la France n'a pas d'étude REACT comme en Angleterre pour mesurer le taux de prévalence ?
Il y fait référence, d'ailleurs : "Quand vous faites des tests aléatoires en population générale, que ce soit en France ou dans d'autres pays comme l'Angleterre qui l'ont fait, vous êtes souvent entre 1 et 2%"
« Dans un communiqué, Santé Publique France explique avoir choisi de ne pas publier les chiffres du jour car "des écarts ont été constatés entre les données reçues par SPF ce jour et celles observées dans les territoires notamment par les ARS". »
Il y avait effectivement des valeurs bizarrement hautes à certains endroits, pourtant le total national correspondait assez bien à ce qu'on attendait au rythme de croissance actuel.
Il y a 1 an, avec un retard criminel de 2 à 3 semaines, la mise en place du confinement cassait net la croissance exponentielle de l'épidémie et lançait sa suppression. L'occasion de comparer l'efficacité des interventions déployées en mars 2020 et depuis.
En métropole, le pic des hospitalisations déclarées a lieu le 3 avril 2020 avec 3549 hospitalisations (sur 7 jours glissants) tandis que le point bas est atteint le 14 juillet avec 51 hospitalisations (idem).
Du pic au point bas estival, le nombre d'entrées à l'hôpital est donc divisé par 70 en métropole (pour virer l'effet de la vague en Guyane), le nombre d'entrées en réa est divisé par 107, le nombre de décès est divisé par 140 (hôpital + Ehpad).