Un article intéressant sur les sources d'information des personnes qui encouragent ou découragent à se faire vacciner contre le covid au Royaume-Uni.
Les résultats vont plutôt à l'encontre de ce qu'affirme un sociologue médiatique en France #Bronner. doi.org/10.1177/205630…
Les personnes qui découragent à la vaccination sur les réseaux sociaux sont plutôt celles qui ne cherchent pas d'information sur le covid ou qui les évitent.
Les personnes "accros" aux réseaux sociaux ont plutôt tendance à encourager à la vaccination.
Environ 1 répondant sur 3 compte utiliser les réseaux sociaux pour encourager à la vaccination contre 10% pour décourager.
Cela contredit ce qu'affirme régulièrement Bronner sur le fait que la mésinformation proviendrait massivement des réseaux sociaux : dans cette étude les personnes enclines à décourager la vaccination ne sont pas particulièrement friandes d'information.
À l'inverse celles qui sont friandes des réseaux sociaux pour s'informer sur le covid sont plus susceptibles d'encourager à la vaccination (sauf si ce sont des personnes généralement méfiantes vis-à-vis de la vaccination).
D'autre part, contrairement à ce que dit Bronner, les opposants sont peut-être plus motivés, mais ils n'arrivent pas à se faire plus entendre que les personnes favorables (qui sont plus de 3 fois plus nombreuses à avoir l'intention d'encourager la vaccination).
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La toxicité des pesticides utilisé a fortement augmenté, ce n'est pas une nouveauté. Mais un article revient là-dessus en regardant cela plus en détail (aux USA).
Le principe est de ne pas regarder la quantité de pesticides utilisés mais de prendre aussi en compte la toxicité de chaque pesticide (via les seuils réglementaires), cela permet de mieux s'approcher de la toxicité réellement disséminée dans l'environnement.
Le résultat est que globalement la toxicité pour les vertébrés a diminué mais que cela s'est fait au détriment des invertébrés (notamment les pollinisateurs) et des plantes terrestres.
Merci @EspinosaRomain de décortiquer cette rhétorique qui sème le doute sur la robustesse des résultats, ayant pour effet de retarder les prises de décisions publiques.
Cette rhétorique se présente sous des atours scientifiques, rationnels. Pourtant le débat n'est pas scientifique. Il existe des preuves, nombreuses et diverses. Décider que ces preuves suffisent pour prendre des décisions n'est pas moins rationnel que décider qu'il en faudrait +.
Comme le rappelle ce rapport de l'agence de l'environnement européenne, nous avons tendance à ne pas tenir compte des signaux faibles, et à attendre des preuves très robustes avant d'agir, ce qui a des conséquences environnementales et sanitaires.
Impressionnante vidéo de propagande de @voixdunucleaire, qui entend supprimer tout débat sur l'énergie, en prétendant qu'il n'y a pas d'alternative au nucléaire. #TINA
Pour arriver à cette conclusion, il est incontournable de manipuler les faits.
Mais au-delà de cela il y a un mélange entre ce qui touche à la France, à l'UE, au monde entier. Quel est le périmètre concerné ? Celui qui arrange @voixdunucleaire.
Le variant B.1.1.7, identifié au Royume-Uni, continue sa progression au Danemark et aux Pays-Bas, avec un confinement. Mais, en France, par la grâce de Saint Emmanuel, le variant resterait sagement confiné ?
« On a trouvé le bon dosage » « tout est à peu près stable ».
Mais c'est quoi la stratégie ? De continuer pendant des mois avec les restrictions actuelles et 400 décès, plusieurs centaines de soins intensifs et plus d'un millier d'hospitalisations par jour ?
G. Woessner s'illustre à nouveau dans une désinformation fabuleuse à propos de l'augmentation de l'usage des pesticides dénoncée par la @FondationNH sur la base des chiffres du ministère @Agri_Gouv.
A la place du NODU, un indice qui permet de comparer différents pesticides, elle privilégie les quantités (alors que les néonics, par exemple, sont très nocifs à des doses très faibles).
Mais surtout elle donne des conseils aux journalistes, elle qui fait si bien son travail (hum).
C'est vrai, il faut comprendre la méthodologie d'une étude pour bien en parler.