Merci @EspinosaRomain de décortiquer cette rhétorique qui sème le doute sur la robustesse des résultats, ayant pour effet de retarder les prises de décisions publiques.
Cette rhétorique se présente sous des atours scientifiques, rationnels. Pourtant le débat n'est pas scientifique. Il existe des preuves, nombreuses et diverses. Décider que ces preuves suffisent pour prendre des décisions n'est pas moins rationnel que décider qu'il en faudrait +.
Comme le rappelle ce rapport de l'agence de l'environnement européenne, nous avons tendance à ne pas tenir compte des signaux faibles, et à attendre des preuves très robustes avant d'agir, ce qui a des conséquences environnementales et sanitaires.
Impressionnante vidéo de propagande de @voixdunucleaire, qui entend supprimer tout débat sur l'énergie, en prétendant qu'il n'y a pas d'alternative au nucléaire. #TINA
Pour arriver à cette conclusion, il est incontournable de manipuler les faits.
Mais au-delà de cela il y a un mélange entre ce qui touche à la France, à l'UE, au monde entier. Quel est le périmètre concerné ? Celui qui arrange @voixdunucleaire.
Le variant B.1.1.7, identifié au Royume-Uni, continue sa progression au Danemark et aux Pays-Bas, avec un confinement. Mais, en France, par la grâce de Saint Emmanuel, le variant resterait sagement confiné ?
« On a trouvé le bon dosage » « tout est à peu près stable ».
Mais c'est quoi la stratégie ? De continuer pendant des mois avec les restrictions actuelles et 400 décès, plusieurs centaines de soins intensifs et plus d'un millier d'hospitalisations par jour ?
G. Woessner s'illustre à nouveau dans une désinformation fabuleuse à propos de l'augmentation de l'usage des pesticides dénoncée par la @FondationNH sur la base des chiffres du ministère @Agri_Gouv.
A la place du NODU, un indice qui permet de comparer différents pesticides, elle privilégie les quantités (alors que les néonics, par exemple, sont très nocifs à des doses très faibles).
Mais surtout elle donne des conseils aux journalistes, elle qui fait si bien son travail (hum).
C'est vrai, il faut comprendre la méthodologie d'une étude pour bien en parler.
Environ 300 000 décès chez les plus de 65 ans sont imputables aux vagues de chaleur dans le monde. Un doublement depuis l'an 2000.
L'augmentation des températures a engendré la perte d'environ 100 milliards d'heures de travail en plus par rapport à l'an 2000 à cause des chaleurs trop fortes.
Cela concerne en particulier l'Inde ou, si on regarde le nombre d'heures perdues par habitant, le Cambodge.
J'avais déjà eu l'occasion d'explorer ces scénarios et avais observé qu'il y avait une grande diversité de scénarios (du 0 nucléaire à plus qu'un décuplement du nucléaire).
Souvent il est affirmé que les scénarios sans #nucléaire, ou avec moins de nucléaire, seraient plus difficilement réalisables, plus coûteux, demanderaient de conserver plus de #fossiles, etc.
Le détail de ces scénarios permet d'explorer ces hypothèses.